samedi 13 janvier 2018

La curée de Emile Zola

RESUME: La France de Napoléon III vue par Zola : " A cette heure, Paris offrait, pour un homme comme Aristide Saccard, le plus intéressant des spectacles. L'Empire venait d'être proclamé... Le silence s'était fait à la tribune et dans les journaux. La société, sauvée encore une fois, se félicitait, se reposait, faisait la grasse matinée, maintenant qu'un gouvernement fort la protégeait et lui ôtait jusqu'au souci de penser et de régler ses affaires. La grande préoccupation de la société était de savoir à quels amusements elle allait tuer le temps. Selon l'heureuse expression d'Eugène Rougon, Paris se mettait à table et rêvait gaudriole au dessert... L'Empire allait faire de Paris le mauvais lieu de l'Europe.

MON AVIS: Je poursuis tranquillement ma découverte de la saga des Rougon Macquart avec le 2e tome de la série. Si le premier tome mettait les bases et nous faisait découvrir toute la famille, celui ci s'arrête plus particulièrement sur Aristide et sa famille, que l'on avait déjà croisé dans la fortune des Rougon.
Zola nous explique finalement dans ce tome, la façon de vivre des bourgeois sous le second empire. Comme pour le premier tome, le livre commence avec des personnages dont on ne sait rien au début. Maxime et Renée sont dans une calèche pour se promener au bois. Au fur et a mesure, on apprend qu'ils sont beau fils et belle mère et que Renée est la seconde épouse d'Aristide Saccard qui a changer son nom de Rougon pour ne pas faire de l'ombre a son frère Eugène.
Ce roman retrace pleinement la vie de bourgeoisie a l'époque du second empire. L'époque du baron Haussmann, de Napoléon III, du changement de Paris. J'ai bien apprécié ce roman, malgré j'avoue quelques descriptions qui m'ont parut bien longue, bien que je sache que ce soit le style de Zola...
Les personnages ne sont pas en reste: que ce soit Maxime et sont coté homme femme, Renée qui malgré toute sa fortune, s'ennuie a mourir et ne sait pas quoi faire de ses 10 doigts et passe sont temps a se plaindre, Aristide cupide et détestable au plus haut point qui pour avoir toujours plus d'argent ne vas se gêner a déposséder sa femme  de ses bien, car elle possède un important capitale immobilier.
Le livre est intéressant, car Zola dépeint a  merveille la fragilité des classes supérieur, englué dans leur position immorale, rigide et o combien vide.
Les femmes faisant souvent les frais de cette position, ainsi que les jeunes filles, comme fut sacrifié finalement Renée par son père.
Un roman haut en couleur qui montre tout, le coté arriviste de la grande bourgeoisie, l'ennui chez ses même personnes qui bien que blindé d'argent sont pauvre d'amour, de connaissance et de pleins de choses qui font qu'une personne peut se dire heureuse. Zola a su s'inspiré de la condition de Paris et de sa transformation, de la spéculation immobilière pour en tirer son livre qui fait bien entrevoir les répercussion que cela a causé, dans la classe sociale supérieur, le tout arrosé de cynisme et de cupidité. Brillant!!

ce livre a été lu dans le cadre du challenge Rougon-Macquart de mypianocanta

8 commentaires:

  1. J'en avais entendu parlé, j'ai une petite collection de cet auteur mais pas celui là !
    Merci pour le reminding :)

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    1. je te remercie de ton passage. j'aimerais arriver a tous les lire, je ne sais pas si j'y arriverais

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  2. J'ai trouvé admirable ce que Zola est parvenue à restituer dans ce roman car il parle aussi bien de la ville que des gens! Comme tu dis, "brillant"!

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    1. oui j'adhère bien a cette partie. Moins a la partie politique même si je sais que c'est partie integrante de la serie

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  3. Très jolie chronique ! je trouve que tu résumes bien les enjeux de ce tome.
    Bonne suite maintenant ;)

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    1. merci du compliment. J'essaye au maximum de décrire mon ressenti. A priori j'ai reussi. J'en suis flatée

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  4. Merci d'avoir ravivé mon désir de lire cette saga, car tu en parles vraiment bien, merci :)

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    1. j'essaye d'en parler au mieux en tout cas. Difficile des fois car il y'a forte descriptions, mais pour le moment j'aime.

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