lundi 28 mars 2016

Diane de poitiers de Mireille Lesage

RESUME: Duchesse de Valentinois, comtesse de Brézé, dame de Saint-Vallier... Femme de tête, femme de coeur, intrigante et loyale, qui fut vraiment Diane de Poitiers, amie de François Ier et maîtresse du roi Henri II, dont elle était l'aînée de vingt ans ?
Protectrice des Lettres et des Arts, elle sut donner au château de Chenonceau toute sa splendeur et fit édifier le superbe et audacieux château d'Anet. Éclipsant Catherine de Médicis, déjouant les complots et balayant les jalousies, armée de sa légendaire beauté et de sa redoutable intelligence, elle régna dans l'ombre sur le coeur du souverain et les destinées de la France.

MON AVIS: Enorme surprise que ce bouquin! Enorme avec un grand E. Une très bonne surprise qui plus est. L'histoire de Diane de Poitiers, je la connais déjà; Fan inconditionnelle de Secrets d'histoire, ils en avaient parlé au cour d'une émission. Mais finalement je ne connais que les grandes lignes: Son enfance, sa jeunesse, son mariage arrangé, je ne connaissais pas. J'ai lu aussi un une partie de sa vie dans l'excellent roman la cour des dames de Franck Ferrand mais pas assez pour en savoir plus. Ce livre est limite un coup de cœur! Limite? peut être pas. Il nous fait revivre la vie de Diane mais pas seulement. IL y'a aussi tout ceux qu'elle a connue, côtoyé, approché. On rencontre au détour des pages, son père et sa famille, François Ier, Henri II bien entendu, mais aussi le connétable Anne de Montmorency, la peste Anne de Pisseleu ( la favorite de François Ier ) et tout ceux qu'elle a connu a cette époque. Ce livre est une épopée qui commence avec la mort de la mère de Diane et le règne de Louis XII. On suit leur vie comme un roman et on assiste a leur joie, leur peine comme si on y était. L'auteur nous fait revivre cette partie de l'histoire avec panache sans tombé dans le cliché de la favorite comme on se l'imagine. Diane était une femme en avance sur son temps et a su comme elle l'a peut être désiré avoir son nom accolé a Henri II ainsi que tout ceux qui ont été célèbre a cet époque: que ce soit Charles Quint, Catherine de Médicis, Henri VIII, Marie Stuart.. Un livre qui se lit comme un roman et qui ne tombe pas dans la biographie pure et ça c'est une idée génial. Certain détails sont plus creusé que d'autre, peut être pour évité que le livre soit trop lourd. Mais un bon livre avec une écriture fluide et un sujet passionnant.

dimanche 27 mars 2016

C'est dimanche, on visite...







Et voila de nouveau la fin du mois et avec le retour du rendez vous de c'est Dimanche on visite... Comme vous le savez, c'est un rendez vous mensuel ou je vous emmène visité un lieu chargé d'histoire ou d'architecture, un trésor de notre patrimoine. Je tiens d'ailleurs a vous remercié pour les commentaires élogieux que vous adressez sur ce rendez vous. Il est vrai que si c'est un travail conséquent, mais comme beaucoup me le dise, c'est une passion chez moi et un véritable plaisir de préparer ce rendez vous qui me tient a cœur.

Ce mois ci, je vais vous faire partagé la visite d'une des églises de la ville de Troyes ou j'ai passé une semaine de vacance en 2014. Voici pour ma part l'une des plus belles de la ville l'église saint Pantaléon.

Tout d'abord, il faut situé cette église. Une église? non en faite c'est une église paroissiale que j'ai trouvé magnifique. Il faut savoir que la ville de Troyes est réputé pour son nombre d'église, paroisse a visité. Autant dire que j'étais a la fête!! Donc, situons. Troyes se trouve dans le département de l'Aube a 1h de train de paris. Sachez que c'est une église catholique situé entre la cathédrale et la gare. C'est un édifice religieux de la ville qui est mentionné dès 1189, en même temps que l'église Saint-Nicolas. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862.
Nous arrivons devant et voici ce qui nous accueille.
 
 La façade (en style classique) du XVIIIe siècle et ses deux frontons superposés
À droite sur l'image, le curieux clocher octogonal. Déjà rien que devant, on peut imaginé l'intérieur.

Photo ci dessus Le chevet de l'église
Le côté nord que l'on voit avec le transept est en style Renaissance. Il a été rebâti après l'incendie de 1524.
Je fais ici une parenthèse, si vous suivez mes articles, vous savez que j'adore vous renseigné sur ce que je vous montre. Un minimum de connaissance, histoire de savoir de quoi je parle. Donc , il faut savoir que À l'emplacement de l'édifice actuel, les sources indiquent la présence d'une église de bois et de torchis. En 1189, elle est citée en tant que dépendance de l'église Saint-Jean-au-Marché. Mais ce quartier de Troyes était celui des commerçants aisés. Au début du XVIe siècle, grâce aux dons de grandes familles troyennes, on put commencer la construction d'une église en pierre. Presque achevée, elle brûla en partie lors du grand incendie de 1524 qui détruisit le tiers de la ville.
Les chapelles sud furent peu touchées. En sept ans, on les restaura dans leur style d'origine : le gothique. Les chapelles nord, complètement sinistrées, furent rebâties en style Renaissance. Après les parties hautes du chœur, ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'on érigea celles du transept et de la nef. Le très beau voutement en bois fut monté entre 1660 et 1675. Enfin, au début du XVIIIe siècle, on ajouta une travée à la nef et la façade actuelle, de style classique, fut achevée.
Saint-Pantaléon n'est pas une église ordinaire. Depuis la Révolution, elle abrite une soixantaine de statues du XVIe siècles  issues d'établissements religieux fermés à cette époque. Voila pour la parenthèse. je reviens donc sur  le présent. Nous entrons et voici ce qui nous accueille a l'intérieur

 Vue d'ensemble de la nef de Saint-Pantaléon
L'église est présentée comme un musée de la statuaire troyenne au XVIe siècle.. L'église n'étant pas si grande, on vraiment l'impression d'être assailli par les innombrables statues qui sont réellement toutes proches.. En bas  la nef et son exubérante collection de statues du XVIe siècle. La chaire à prêcher est de 1832.
Dans les parties hautes, notez la différence entre les vitraux. Certains sont en grisaille (posés en 1661),
d'autres sont en verre blanc (posés en 1676). Entre les deux dates, la mode avait changé.
 
Vous pouvez voir sur la photo du bas La nef et le transept. Je vais vous montré maintenant quelques statues qui décorent cette magnifique église. Sculpture polychrome «L'Arrestation de Crépin et Crépinien»
(milieu du XVIe siècle) et son dais gothique sur la droite et en bas a gauche, le détail de la statue

   
 Sur la photo du bas, vous pouvez admiré la Statue de saint Nicolas
Groupe en pierre (vers 1540-1550), dais gothique
Selon la légende, trois petits enfants ont été tués, découpés
et jetés au saloir. Saint Nicolas les ressuscite. Les deux photos de gauche représente la Vierge de douleur. On lit ce commentaire dans le guide de visite
de l'église Saint-Pantaléon :
«La Vierge est assise, les mains jointes. Le drapé,
très compliqué, est encore dans l'esprit du gothique
car il tend à dramatiser la scène. Il contraste
fortement avec le traitement du visage, tout
de douceur et de régularité.»
            Statue polychrome vers 1530 et Statue «La Foi», XVIe siècle
par Dominique le Florentin, l'un des
grand-maîtres de la sculpture troyenne.



 

Je vous présente ensuite en photo du haut Le bas-côté droit et a gauche Chapelle latérale sur le côté nord de l'église.
Cette chapelle est de style Renaissance (voir la voûte à caissons) comme toutes celles du côté nord.  Sur les photos du bas voici a gauche Haut-relief dans une chapelle latérale du côté nord
À gauche, Esther devant Assuerus. Au centre, le triomphe de Mardochée.
À droite, Judith sortant de la tente d'Holopherne, a droite la photo de Vierge de douleur» et «Portement de Croix»
Ces statues en pierre du XVIe siècle faisaient partie du Calvaire. En bas au milieu Statues de la Vierge et de saint Jean(?)
dans une chapelle latérale nord (XVIe siècle)



Et voici une photo qui vous oblige a lever les yeux au ciel :La voûte charpentée a été érigée entre 1660 et 1675. A gauche Statues en pierre du XVIe : Anne et Caïphe assistant au Calvaire: Les grands prêtres Anne et Caïphe assistent au clavaire.  C'est l'interprétation donnée par la tradition locale. À la fin du XVIIIe siècle, le curé de l'église plaça ces deux statues derrière la rambarde de la galerie qui menait à la salle de réunion de conseil de fabrique, assurant ainsi un effet théâtral très réussi. Malheureusement il fit scier les corps des statues pour laisser libre le passage dans la galerie !
 
 





Voici les trois autels de l'abside plate
Les retables des autels sont du XIXe siècle. n'est ce pas magnifique??
 Sur les trois photos ci dessous, vous pouvez admiré Statue polychrome de la Vierge à l'Enfant
dans l'autel absidial droit
Elle a été restaurée et repeinte par Joseph-François Valtat,
sculpteur troyen, au milieu du XIXe siècle. (photo en haut). A coté voici Statue de saint Pantaléon en bois sculpté dans le maître-autel
Œuvre du sculpteur troyen J.-F. Valtat datée de 1865. et en bas Autel absidial gauche
et son vitrail de la Légende de la sainte Croix. Que de belle chose qui vous en mettent plein la vue, pour peu que vous aimiez ça biens sur!!!
 

 
Je vais vous montré maintenant quelques vitraux, parmi les photos que j'ai trouvé, car bien évidemment impossible de prendre en photos les vitraux plus près. En plus je vous montre quelques tableaux qui orne les murs
 
 A gauche  Tableau : «Le Martyre de sainte Ursule» par Monier, XVIIe siècle. Photo ci dessous a droite Tableau dans la nef : «La Sainte Famille», XVIIe siècle. Ensuite vient le Tableau dans la nef : «Jésus chez Marthe et Marie»
Pas d'indication de date (XVIIe siècle?)
                     


 Pour les vitraux ci contre Le festin de Balthazar (Vitrail de l'histoire de Daniel)
Grisaille rehaussée de jaune d'argent, 1531-1536
Le vitrail de l'«Histoire de Daniel» pourrait être l'œuvre de Jehan I Macadré.. Ci dessous Daniel dans la fosse aux lions (Vitrail de l'histoire de Daniel)
Grisaille rehaussée de jaune d'argent et de sanguine, 1531-1536


 A droite je vous présente le Vitrail central du chœur «Le Calvaire», 1662
Grisaille rehaussée de jaune d'argent. Et en bas Vitrail de la Passion» (1531), détail : Pilate et le Portement de Croix. je vous montre qu'un échantillon de tout ce que contient cette église en matière de tableaux et vitraux.
Maintenant je vous montre l'une des choses que j'ai trouvé le plus beau dans cette église  Le chœur de Saint-Pantaléon et son atmosphère de piété tout artistique

 En haut voici La chaire à prêcher date de 1832. Elle comprend quatre reliefs en bronze sur des modèles de Simart, 1832.
Ces reliefs représentent les trois vertus théologales.
Ci-dessus, la Foi (avec un calice surmonté d'une hostie) et l'Espérance symbolisée par une ancre.. Sur la photo du bas des Statues en pierre sur un pilier de la nef
 
Pour finir sur la photo du bas L'entrée de Saint-Pantaléon qui est aussi la sortie de cette merveilleuse église. Sachez que si vous voulez en savoir plus, j'ai trouvé ce magnifique livre a l'office du tourisme de Troyes. Mais qu'a priori vous pouvez trouver partout car j'ai trouvé l'image assez facilement. Il est absolument superbe et vous y trouverez répertorié les églises de Troyes mais aussi des environs avec tout un tas de détails et de photos.
 
Ici s'achève ce voyage a Troyes, j'espère vous avoir communiqué un peu ma passion et si jamais vous y passez, dites moi ce que vous en avez pensé en vrai. Aller au mois prochain

samedi 19 mars 2016

Le 5e temoin de Michael Connelly

RESUME: Abandonnée par son mari, Lisa Trammel n’a soudain plus assez d’argent pour payer ses mensualités d’emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison. Affolée, elle engage l’avocat Mickey Haller, mais elle est si révoltée par l’épidémie de saisies liée à la crise des subprimes qu’elle manifeste souvent et violemment devant la banque au point de s’en voir interdire l’accès par la justice.
Malheureusement pour Haller qui espérait gagner du temps en faisant traîner la procédure, le dossier se corse quand sa cliente est soudain accusée du meurtre de Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland retrouvé mort dans le parking de son agence. Au fur et à mesure qu’il monte un système de défense bien hasardeux, Haller découvre un certain nombre d’éléments qui l’amènent à douter de sa cliente et de lui-même, et ce, jusqu’au verdict.

MON AVIS: Je dois avoué que même si Connelly est un de mes auteurs favori, j'ai du mal a apprécié son personnage de Michael Haller. Je le trouve un tantinet imbu de sa personne, et qui se prend pour le centre du monde. Par contre dans celui ci, j'ai eu l'agréable surprise de le voir autrement. Et j'ai adoré l'histoire. Ouah du Connelly tout craché! On suit l'enquête que mène Haller et ses collègues pour prouvé l'innocence de sa cliente. Le rythme du départ est un peu lent et puis ensuite tout s'accélère et on lit avec avidité. Une grande partie du livre se situe au tribunal, bien évidemment puisque on suit le procès de lisa. J'ai eu l'impression de regarder un épisode de Perry Mason  ( vous connaissez? ) Par contre je n'ai pas aimé le personnage de Lisa que j'ai trouvé un poil énervante. Mais bon l'auteur nous distille tout ce qui se passe avant et pendant le procès, les réflexions de l'avocat de la défense. Tout est bien ficelé et la structure nous permet de bien comprendre les rouages de la justice américaine tellement l'auteur nous les décortique. On suit le procès et on a vraiment l'impression d'être dans la salle de tribunal. Mais il y'a les a cotés aussi. Le travail fait pour la journée du lendemain , la vie privée aussi de Mickey et ses soucis propre qui n'ont rien a voir avec son boulot. La j'ai beaucoup apprécié le personnage de Michael que j'ai trouvé beaucoup mieux que dans ses precedent livres, plus humain et moins "compte en banque". Un bon livre quoi qui venant de Connelly ne m'étonne pas le moins du monde.

Gravé dans le sable de Michel Bussi

RESUME: Quel est le prix d'une vie ? La veille du Débarquement en Normandie, face à une mort certaine, que seriez-vous prêt à promettre pour échanger votre place ? Et que vaudra cette promesse, après la guerre, alors que tous les témoins seront morts ou disparus ? Lorsqu'une jeune veuve, Alice Queen, découvre des bri­bes de vérité, vingt ans plus tard, que peut-elle prouver ? Alice décide pourtant de fouiller le passé et de s'engager dans une quête improbable qui va la mener de la Normandie aux quatre coins des Etats-Unis... Au péril de sa vie ! Accidents, disparitions, meurtres se succèdent...

MON AVIS: 2e livre que je lis de cet auteur et je suis de nouveau conquise. L'auteur sait nous mené en bateau, on a l'impression de savoir quelque chose et on est plus sur de rien trois pages plus loin. Quel œuvre magistral! Quand on pense que c'est une réédition d'un de ses  premiers livre!! je reste bouche bée, chapeau. Pourtant, je n'aime pas trop les romans sur la guerre, mais celui la passe comme une lettre a la poste. Que dire pour ne pas tout dévoiler? je peux vous dire que l'on voyage beaucoup entre la Normandie et l'Amérique. Que l'on retrouve toute une galerie de personnages plus ou moins tordue, plus ou moins sympathique, plus ou moins intéressant. Qu'on suit Alice qui cherche la vérité concernant son grand amour mort a la guerre. On apprend qu'il y'a eu une promesse, quelque chose dont personne n'a jamais rien su mais qui risque de tout changer. On rencontre des femmes qui m'ont scotché par leur courage et leur résignation. Par contre j'avoue avoir eu du mal a m'attacher a Alice que j'ai trouvé un peu froide comme irréelle. Je ne sais pas mais je lui ai trouvé un truc bizarre pendant une grand partie du livre. Par contre j'ai beaucoup apprécié Lison ainsi que Nick dont j'ai adoré les apartés! On se pose beaucoup de question dans ce livre mais c'est un des principes des livres de Bussi. Se trituré les méninges, essayé de savoir comment sa se termine et tombé des nues quand on lit ladite fin, car ce n'est jamais ce qu'on a imaginé. Un pur bonheur a lire avec plein de rebondissement et aussi une grande claque pendant une grande partie du livre. On lit vite pour savoir mais obligé d'attendre la fin pour enfin comprendre tout le canevas du livre. Un roman qui tient en haleine et une écriture dont je ne me lasse pas. Au prochain

vendredi 11 mars 2016

La voix d'Analdur Indridasson

RESUME: Tuer un père Noël, il n´y a qu´un Islandais pour oser imaginer ça ! Le commissaire Erlendur, qui déteste les fêtes de fin d´année, doit enquêter sur un père Noël assassiné dans un hôtel de luxe juste avant un goûter d´enfants. Sale boulot pour le commissaire, dont la fille essaye de ne pas replonger dans la drogue. La victime était portier et occupait une petite chambre dans les sous-sols depuis vingt ans. Son licenciement lui avait été signifié la veille. Le commissaire prend ses quartiers d´hiver pour une enquête qui va faire remonter à la surface de vieux démons.

MON AVIS: En lisant les différentes critiques sur les blogs a propos de ce bouquin, je me rend compte que beaucoup de personnes ont moins aimé ce livre par rapport aux précédents. Bizarrement, je ne partage pas leur avis. Pour ma part, je l'ai adoré et dévoré vite fait. On suit les personnages en parallèle, d'un coté l'enquête a proprement parlé avec Erlendur et ses acolytes d'un coté et leur vie privée de l'autre. L'histoire démarre bien entendu sur un meurtre (pour un policier normal, me direz vous) d'un père noël dans un hôtel de luxe. On suit les pensées d' erlendur, la vie difficile de sa fille qui essaye de rester clean. De plus, cela arrive au moment de noël, mais la pas question de magie, d'esprit de noël, de joie etc., comme on pourrait s'attendre a en trouvé a cette époque! Bien au contraire, on en est a très loin. Ce livre nous plonge dans une atmosphère lourde et glauque a souhait. Pour couronner le tout, le fait que ce meurtre ce déroule dans un hôtel, nous plonge dans un huit clos qui est omniprésent pendant tout le livre. Pour autant, cela ne gène en rien la lecture. L'auteur mène sa barque avec brio, nous donne les infos au compte goutte, des indices ou des fausses pistes.  On prend connaissance des personnages de l'hôtel des proches de la victime qui sont tous plus ou moins tordus. Tout est fait pour nous tenir en halène de la première a la dernière page et on suit le tout avec intérêt pour savoir ou cela va nous emmener. Le pari est réussis pour cet auteur que j'ai plaisir a suivre et a retrouvé au fur et a mesure de ses livres. Petite précision, même si ce livre est a priori le 3e des aventures de ce commissaire bourru mais avec un cœur immense, on peut le lire sans se préoccupé de l'ordre.


dimanche 6 mars 2016

La guerre des 3 Henri: les rapines du duc de Guise de Jean d'Aillon

RESUME: 1585. Après trente ans de guerre civile et le massacre de la Saint-Barthélemy, la France est plus divisée que jamais. Trois Henri se disputent un trône à l'équilibre fragile. Henri III veut garder sa couronne, mais n'a pas d'héritier. Henri de Navarre, le protestant, tient à faire valoir ses droits, mais Henri de Guise, l'ultra-catholique, refuse de laisser un huguenot régner sur la France. Sous la direction d'Henri de Guise, la Ligue organise un vaste rapinage de l'impôt de la taille, afin de lever une armée catholique. C'est en recherchant l'assassin de son père, contrôleur des tailles, qu'Olivier Hauteville va croiser la route des ligueurs. II rencontre également Cassandre, une jeune protestante qui a bien des raisons de s'intéresser à cette enquête...

MON AVIS: Je me suis plongé avec un grand plaisir dans un livre de Jean d'Aillon. J'apprécie beaucoup sa plume. Il mélange vérité historique et fiction. Je connais cet auteur avec son personnage de Guilhem d'Ussel, dont j'ai déjà présenté ses aventures sur ce blog. J'avoue que je suis a nouveau conquise par ce livre. De plus, je le cherchais depuis un bon bout de temps mais impossible de le trouvé en librairie et il a fallut que j'aille a Troyes pour les trouvé!! Bref, j'arrête de raconté ma vie et je reviens au livre: Nous sommes quelques années après le massacre de la saint Barthélemy et nous suivons les aventures de plusieurs personnages imaginaire tel que Olivier Hauteville et Cassandre de Mornay avec d'autre qui ont réellement existé a cet époque tel que Henri de Guise et Henri III bien sur mais aussi Nicolas Poulain qui a priori n'est pas celui qu'a voulu nous le décrire Dumas dans sa série des quarante cinq. Ou bien le François d'O qui était un des mignons de Henri III pour ne cité qu'eux. Comme d'habitude avec les livres de cet auteur, il nous emmène dans un  tourbillon de complots et de trahisons, qui se mêle aux intrigues et a la fidélité. Le début peut paraitre déroutant car l'auteur prend le temps de présenté les protagonistes que nous allons rencontré dans notre lecture, du coup il faut être attentif. Un petit lexique au début est le bienvenu. de plus il faut pas s'emmêlé entre les trois Henri, les gens loyaux, les traitres, et ceux qui font semblant de l'être. Mais personnellement, connaissant la plume de Jean d'Aillon, cela ne m'a pas rebuté. L'intrigue est bien ficelé et j'ai tourné les pages avec avidité pour connaitre la suite. Et nous plongeons dans le Paris de cet époque avec le nom des rues (qui pour beaucoup existent encore). je peux même vous dire que l'histoire se passe pas mal dans le quartier du Marais et a châtelet. Cette superbe fresque historique est a lire absolument et je vais vite me plongé dans la suite pour continué cette épopée qui fut un grand moment de lecture, et un gros coup de cœur. Je persiste et signe Jean d'Aillon est un de mes auteur favori