dimanche 28 avril 2019

C'est Dimanche, on visite..

Et voila revenu la fin du mois et un nouveau rendez vous de ma chronique de c'est dimanche, on visite..
Comme vous le savez, ce rendez vous, vous invite a visité un trésor de notre patrimoine aussi bien architectural que historique

Ce mois ci, une lecture faite récemment, m'a donner envie de vous emmener voir un lieu que j'ai trouvé magnifique lorsque je l'ai visité. Par contre, toute les photos que vous verrez dans cette article sont issus d'internet. Au vue du nombre de personnes présente, je n'ai pas pu faire de belles photos.
Je vous emmène donc au Trianon de Marie Antoinette a Versailles. Dans un prochain article, je vous ferais visiter le château que j'ai vu le même jour.

C'est partis..
Petite précision historique, tout d'abord histoire de savoir de quoi je vous parle. ( article pris sur le site du château de Versailles)
En 1758, Louis XV envisage la construction d’un nouveau petit château au milieu des jardins qu’il a développés et embellis depuis une petite dizaine d’année. Il commande à Ange-Jacques Gabriel, son Premier architecte, un pavillon de taille suffisamment conséquente pour y habiter et y loger une partie de sa suite. Gabriel signe ici un véritable manifeste de l’architecture néo-classique, exemple parfait de la mode « à la grecque » qui se répandait alors en Europe.
Achevé par Ange-Jacques Gabriel en 1768, le nouveau château de Trianon est nommé Petit Trianon pour le distinguer du Trianon de marbre voisin qui prend quant à lui le nom usuel de Grand Trianon. C’est à Trianon, en avril 1774, que Louis XV ressent les premières atteintes de la petite vérole qui l’emporte quelques jours plus tard, amenant les jeunes Louis XVI et Marie-Antoinette à monter sur le trône. Le Petit Trianon et son domaine est ensuite offert par Louis XVI à sa jeune épouse, qui en fait son séjour favori et entreprend d’importants travaux extérieurs. Le jardin botanique de Louis XV est bientôt remplacé par un jardin anglo-chinois dans le goût du temps.
Au moment de la Révolution, le Petit Trianon est transformé en auberge, tandis que les jardins échappent de peu au lotissement. Napoléon  redonne ensuite son lustre à l’ensemble, faisant restaurer château et jardins d’abord pour sa sœur Pauline puis pour l’impératrice Marie-Louise, sa seconde épouse. C’est à l’impératrice Eugénie, femme de Napoléon III, qu’il revient d’avoir, en 1867, transformé le Petit Trianon en musée consacré au souvenir de Marie-Antoinette.
 deux vues du petit Trianon ( comme vous le voyez en bas de la photo, elles viennent d'un site: https://vicedi.com/petit-trianon)
Le Petit Trianon est tout entier dévoué aux fleurs, ce qui en fait sans doute la raison de son succès auprès de la gent féminine. Il est entouré de jardins, tout près du Hameau de la Reine. Seules les femmes y habitaient, les hommes, y compris le roi, n’étant juste que des invités. Marie-Antoinette aimait dire qu’elle ne vivait au Petit Trianon que comme simple particulière. Cette apparente insouciance de la misère du peuple français aura bien sûr contribué à sa perte plus tard, même si nous savons aujourd’hui que l’image que nous avons hérité de la reine par les révolutionnaires est fausse.

Pour en revenir au petit Trianon a l'époque de Marie Antoinette, il faut savoir que C’est en 1774 que Marie-Antoinette s’installe au Petit Trianon, après avoir écarté madame du Barry. Dès lors, le petit château sera associé à jamais à la reine dans l’imaginaire français. Le Petit Trianon, ça sera le « Château des femmes« , où les épouses des souverains de France établissent leur résidence. Sa relative petite taille, plus intimiste, plaisait beaucoup à Marie-Antoinette, qui était ainsi libérée des devoirs de la Cour. C’est un édifice de plan carré, largement inspiré par l’Antiquité. Lors de sa construction, la mode était au Néoclassique, ce style voulant recréer les gloires de l’Antiquité, remises au goût du jour. On préfère ainsi la pureté des lignes, les colonnes et les pilastres d’ordre corinthien, l’harmonisation avec la nature.

Vous aurez reconnu sur cette double photo, les bustes de Louis XVI et de Marie Antoinette. Nul besoin de les présenter.
A gauche, une fenêtre richement décorée du rez-de-chaussée. A droite, la chapelle, avec son clocheton à bulbe
photo ci dessous
 
Dans la cour de la maison du Suisse, le gardien du Petit Trianon. C’est redevenu comme à l’époque l’entrée principale du château. photo ci dessus
 
Cour de la maison du Suisse, photo ci dessus
 
Depuis l'époque de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie,  le petit Trianon a été restauré a l'identique parait il. Après personne n'y a vécu a l'époque de la reine, donc, je me suis toujours poser la question: était ce vraiment comme ça au temps de Marie Antoinette. Faisons confiance aux historiens! La seule chose que l'on sait c'est qu'a l'époque, ce n'était pas un musée.
 
Ne vous leurrez pas, vous ne trouverez rien dans ce lieu qui vous fera mieux connaitre la reine. Beaucoup de meubles et de vaisselles ont été éparpillé a  la révolution et jamais retrouvé. Mais c'est plus pour se faire une idée que d'apprendre des choses.
Bon entrons quand même :
Lorsque nous passons la porte, outre le vestibule avec le grand escalier, nous sommes accueillis par la salle des gardes.
 ci dessus la salle des gardes et ci dessous le grand escalier avec la salle a manger.
ci dessus: une des salles expose le peu de vaisselle qui reste de ceux utilisé au petit Trianon a cette époque. A droite les toilettes. Comme vous pouvez remarqué ce sont de vrai toilettes. Bon pas comme nous mais a priori plus pratique qu'a l'époque de Louis XIV
 comme vous l'avez deviné sur les deux photos que je vous montre ci dessus et ci dessous, voici la chambre de la reine. Le lit qui est représenté n'est pas celui de Marie Antoinette, car il a apparemment disparu a la révolution et ne fut jamais retrouver. De la fenêtre de  la chambre, vous pouvez apercevoir le temple de l'amour.
photo de gauche le rechauffoir qui servait bien évidemment a réchauffer les plats qui avaient été cuisiner avant de les servir. la photo de droite montre la salle de billard qui a été reconstitué en 2008.
 photo du bas, Boudoir de la Reine, où se trouvait le fameux système de Glaces Mouvantes. Le boudoir est alors connu sous le nom de Cabinet des Glaces Mouvantes. C’était des miroirs qui se déplaçaient par un jeu de mécanismes afin de fermer les fenêtres du boudoir. En haut le salon de compagnie. Comme vous pouvez le remarqué, la décoration de la porte se mélange bien avec les murs.
 
 
Je ne peux pas vous parlé du Trianon sans vous parlé du Hameau qui a mon sens va de paire avec le Trianon.
Le Hameau de la Reine est ainsi l’héritier de ce qui existait déjà, la ménagerie, où se trouvait une étable, une basse-cour, une bergerie, une laiterie… tout ce qui était nécessaire pour apporter des produits frais de la ferme à la table royale. Aux potagers s’ajoutent un jardin botanique, où des plantes exotiques sont cultivées, faisant la réputation du jardin du roi dans toute l’Europe. Ce petit hameau, voulu par la reine et construit par l’architecte Richard Mique, était là pour se dépayser totalement de Versailles. Il est inspiré du hameau de Chantilly. Le hameau de Chantilly n’avait d’autre but que de distraire les invités du propriétaire du Château de Chantilly, le prince de Condé. Celui de la Reine était pour la distraire elle, tout en ayant cet aspect utilitaire d’approvisionnement de la table royale.
 
Le Hameau de la Reine est inséré au sein du Parc de Versailles, avec ses petits canaux enjambés par des ponts de pierre.
 
Le hameau était donc bien plus qu’une simple fabrique de jardin, la vocation n’était pas juste ornementale. D’autres fabriques de jardin décorent le parc du Petit Trianon, que ce soit le Grand Rocher et le Belvédère ou le temple de l’Amour par exemple. Pour la reine, le hameau avait également une vocation pédagogique pour les enfants. Mais nous sommes toujours à Versailles, même si à l’extérieur le hameau est d’aspect rustique, à l’intérieur, tout le confort versaillais est de mise. Les maisons sont construites autour d’un grand lac, avec la ferme un peu en retrait. Rien n’a été placé au hasard, la reine s’étant entouré de peintres pour la conseiller.
 sur la photo du haut, la maison de la reine, au milieu, on peut voir sur le coté gauche , la Maison du Garde et a droite  le Colombier. Photo du bas La Tour Marloborough avec à coté la Laiterie de propreté. A droite, on reconnaît la Maison du Garde.

 Marie-Antoinette n’aura finalement que très peu profité de son petit hameau et de la vie « paysanne » qu’elle désirait y avoir. Commencé en 1783, il était pratiquement fini en 1786, trois ans avant la prise de la Bastille. Après la Révolution, le Hameau de la Reine est laissé à l’abandon, un rapport suggérant même à Napoléon de le détruire. Ce n’est qu’au XXème siècle qu’il sera restauré petit à petit. Une ferme pédagogique y est installée dans les années 1990, restituant une des volontés de la reine.
 
en visitant le Trianon et ce hameau, j'ai l'impression que cela correspondait plus a la personnalité de la reine, bien loin des clichés qu'on lui a collé sur le dos pendant des siècles. voici maintenant une galerie de photo
en premier Vue arrière de la ferme. Ce que l’on voit aujourd’hui est une reconstruction à l’identique, terminée en 2006.
 
 ci dessous Le Grand Rocher et le Belvédère du Petit Trianon ( cette grotte, Marie Antoinette l'avait fait construire pour avoir plus d'intimité)
 ci dessous, rien n'a changé a notre époque. Les moutons et les chevaux sont toujours présent.
 ci dessous, le moulin qui n'a jamais eu de meule et n'a donc jamais servis, le ruisseau étant trop faible pour pouvoir faire tourner le moulin.
 ci dessous, vue arrière de la maison de la reine
 ci dessous, on se croirait de nouveau dans nos campagnes



 ci dessus, vue du hameau. véritable exploitation agricole. Jolie pied de nez de la part de celle que l'on surnommait Mme déficit
maison du garde vue de face, ci dessus, restauré comme a l'époque de Marie Antoinette.
Pour terminer, je vous mets des infos pratique si l'envie vous prenait de venir voir le petit Trianon

Passeport de 20 a 27 € ( 20  étant le prix sans les grandes eaux et 27 avec)

Le Passeport donne accès à l'ensemble du Domaine :

Billet Domaine de Trianon 12€

Le billet Domaine de Trianon donne accès :

Pour de plus ample informations, je vous donne l'adresse du site
 
et c'est avec ses quelques informations que se termine notre visite au sein du petit Trianon et du hameau de Marie Antoinette. Le mois prochain, je vous parlerais du grand Trianon et je vous parlerais du château de Versailles dans un prochain c'est dimanche, on visite.
Merci a vous de votre visite et de prendre le temps de me laisser un petit commentaire... Au mois prochain

samedi 27 avril 2019

Sans défense de Harlan Coben

RESUME: Un adolescent est retrouvé à Londres dix ans après avoir été kidnappé aux États-Unis. Que s’est-il passé ?

Patrick et Rhys, amis et voisins, ont été kidnappés alors qu’ils jouaient ensemble. Leurs parents ont versé une rançon mais les petits garçons n’ont jamais réapparu, laissant les deux familles dans l’angoisse et le doute. Dix ans plus tard, à Londres, Win, l’oncle de Rhys, croit reconnaître l’un des deux garçons. Il appelle en renfort son meilleur ami, le détective Myron Bolitar. Ils retrouvent Patrick mais Rhys reste introuvable. Peut-il encore être sauvé ? Que s’est-il passé pendant ces dix années ? Pourquoi Patrick refuse-t-il de confier ce qu’il a vécu ?

MON AVIS: Je n'avais pas lu de Coben depuis des années et cela m'a fait chaud au cœur de retrouver le personnage de Myron Bolitar, mais aussi de son entourage tel que Win, Esperanza et big cindi.  A ce que j'ai pu lire, l'auteur a toujours le même sens de l'intrigue et c'est toujours plaisant de le lire. De plus comme je l'ai dis, retrouver ses personnages récurent était comme prendre des nouvelles de vieux amis. Lorsque je lisais beaucoup de Coben, j'avais un faible pour le personnage de Myron mais encore plus de son ami Win que je trouve vraiment plaisant a imaginer. Et la cerise sur le gâteau, on a ses pensées! Alors que dans les autres livres de la série si mes souvenirs sont bon (du moins pour ceux que j'ai lu), on avait que l'avis de Myron.
De plus, là, Win est directement concerné car il s'agit de son cousin! L'intrigue ne manque pas de panache ni de suspens et on suit avec plaisir nos deux héros essayer de tout faire pour démêler cette histoire vieille de 10 ans.
Ce que j'aime dans les livres de cet auteur est que s'il n' y'a pas hémoglobine et tout le toutim, il a quand même son lot d'action et c'est mené d'une main de maitre. Certains diront que les livres de Coben n'ont pas une intrigue super compliqué, mais moi je dis faux, car l'auteur sème ses petits cailloux a bon entendeur et on a du mal a savoir le fin mot de l'histoire que je n'ai d'ailleurs pas trouver. Même si j'avais deviner quelques détails et plusieurs points, la suite est resté dans le brouillard total!.
La relation entre Win et Myron est toujours aussi forte quasi fraternelle. On sent que ses deux là s'aiment et s'estiment. Comme le dis Win lui même, il a besoin de voir son ami heureux! Qu'en dites vous? pas mal! J'ai adoré aussi leur dialogue ou un certain sarcasme n'hésite pas a poindre et c'est hyper drôle.
C'est aussi ça les livres de Coben: un mélange d'humour, de suspens, d'intrigue, très prenant et qui se lit bien. Du bon quoi
 ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne

mercredi 24 avril 2019

Arsène Lupin gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc

RESUME: Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire (qui ici, en l'occurrence, s'appelle l'inspecteur Ganimard), traînant les cœurs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur est un Robin des Bois, de la " Belle Époque".
Un Robin des Bois bien français : il ne se prend pas trop au sérieux, ses armes les plus meurtrières sont les traits d'esprit ; ce n'est pas un aristocrate qui vit comme un anarchiste mais un anarchiste qui vit comme un aristocrate. Arsène Lupin, après plus d'un demi-siècle, n'a pas vieilli. Il ne vieillira jamais en dépit de son chapeau haut de forme, de sa cape et de son monocle.

MON AVIS: Il y'a de cela des années j'avais lu 2 aventures du célèbre cambrioleur: Arsène lupin contre Herlock Sholmès et les confidences d'Arsène lupin, mais je n'avais jamais lu les autres. Aujourd'hui, j'ai décidé de recommencer la série par le début et donc d'attaquer le premier tome. Ah! quel plaisir de retrouver les aventures de ce gentleman.
Un recueil de nouvelle pour présenter ce personnage que l'on ne présente plus justement! Car qui n'a pas au moins entendu parler de lui? Entre le film, la série et les livres, un de ses supports a été au moins vu.
Ce livre, basé sur des recueils pour raconter les débuts de notre personnage favori est très bien mené et malgré le temps qui c'est écoulé depuis l'écriture, reste très actuel et moderne, même si les hommes portent des jaquettes et des hauts de forme!
Tout est très bien ficelé, les nouvelles se suivent et se lisent a la suite sans problème. De plus, comme cela change toujours de narrateur, on ne sait pas qui est Arsène lupin, tellement il change de nom a chaque fois. J'ai beaucoup aimer la nouvelle qui met en scène son évasion. Je me suis surprise a chercher comment il avait fait et j'ai ris aux éclats quand j'ai su le dénouement.
L'auteur a inventé un personnage incroyable et a un imaginaire des plus fournis. Cela fait du bien au milieu des thrillers bourré de cadavre ambulant, de sadique et de taré en tout genre, de lire ce genre de livre. C'est frais, ça fait du bien, c'est bourré d'humour avec un petit coté recherche quand même, bref, de quoi passer un excellent moment.

Deuils de miel de Franck Thilliez

RESUME: Après le décès accidentel de sa femme et de sa fille, le commissaire Sharko est un homme brisé. Insomnies, remords, chagrin... Difficile dans ces conditions de reprendre du service. Mais une macabre découverte va brutalement le ramener à la réalité : une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Amateur d'énigmes, le tueur est aussi un orfèvre de la souffrance. Et certainement pas prêt à s'arrêter là. Pour Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur... et la sienne.

MON AVIS: J'avais un peu peur en ouvrant ce bouquin. Je m'explique pourquoi. Il y'a peu, j'avais abandonner un livre de cet auteur "vertige" et il y'a quelques années un autre, dont je ne me souviens plus du titre. Je m'étais dis que la plume de thilliez n'était définitivement pas pour moi. Et puis j'ai quand même voulu retenter et lui donner une dernière chance et j'ai bien fais, car j'ai passer un excellent moment avec se livre. Bon j'avoue ne pas avoir commencé par le début en lisant le premier tome des aventures du commissaire sharko, mais perso, cela ne m'a pas gêner du tout, car on a pas mal d'explications.
Pas blabla inutile, dés les premières pages, on plonge direct dans l'action et ça c'est un très bon point. Bon on pourrait se dire que cela peut s'essouffler par la suite, mais ce n'est pas le cas. Deuils de miel est un thriller ultra bien ficelé, qui tient la route et qui est très efficace. De plus, pas de temps mort ni de moment superflu, on va a l'essentiel et ça, j'ai adoré.
Bon ce n'est pas la première fois que l'on lit l'histoire d'un flic tourmenté, dépressif par sa vie privée et qui s'auto détruit mais là, on a affaire a autre chose que l'on ne découvre qu'a la fin. Je n'en dis pas plus et vous laisse voir par vous même.
L'enquête en elle même vaut son pesant d'or et les mailles de la toile sont tellement emmêlé que c'est difficile de trouver la chute de l'histoire. J'ai été happé par ce livre de bout en bout qui ne  m'a pas laisser une minute de répit, même si je ne suis pas une fan d'insectes. Il faut dire que certaine scènes sont macabre, sombre et un peu éprouvante si on est pas adepte de ce style.  Moi cela ne m'a pas gêner plus que ça.
C'est thriller captivant et très bien construit qui peut vous causer de belle frayeur que je vous invite a découvrir si l'envie vous en prend.

dimanche 21 avril 2019

Miss péregrine et les enfants particuliers, tome 2: Hollow city de Ransom Riggs

RESUME: Jacob et les enfants particuliers sont désemparés : Miss Pérégrine, changée en oiseau, est prisonnière de son état, suite à l’attaque des Estres, des âmes damnées, sur l’île Cainholm. Les voilà donc livrés à eux-mêmes ! Après avoir essuyé une tempête entre Cainholm et le continent, Jacob et ses amis s’échouent sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre Mondiale fait rage. Entre fuir des Estres déguisés en soldats, des rencontres avec des animaux singuliers, et la recherche de la dernière Ombrune en liberté afin de redonner à la directrice de l’orphelinat sa forme humaine, cette deuxième aventure de la série s’annonce palpitante et pleine de frissons !

MON AVIS: On retrouve nos héros dans cette excellente suite qui se passe quelques minutes après la fin du premier tome. J'avoue qu'après avoir été agréablement surprise par le tome 1 et l'avoir lu très vite, j'ai eu peur que la mayonnaise ne prenne pas avec celui la. Souvent, on est déçu par les tome 2,3 etc.. La, ouf, ce n'est pas le cas. J'ai trouvé ce tome beaucoup sombre et plus effrayant car non content de devoir fuir les Estres qui les attaquent a tour de bras, ils doivent aussi fuir la guerre qui est quand même omniprésente dans ce tome.
Les personnages sont toujours attachant, même Enoch avec ses airs de bouledogue râleur et Jacob prend un peu plus d'ampleur et de maturité.
Comme dans le tome 1, des photos sont disséminé dans tout le livre et l'auteur a sut a merveille les exploiter dans l'histoire. Si dans le premier tome, on est plongé dans l'action quasi au début, dans celui ci, cela met un peu plus de temps a arriver mais pour ma part cela ne m'a pas gêner. Un petit plus, la liste des personnages qui jalonnent le récit est comme une petite piqure de rappelle qui n'est pas négligeable si on a mit un peut de temps entre les deux tomes.
L'histoire, une fois bien démarré se lit a très grande vitesse et on ne lâche rien. De plus comme le texte est bien aéré et avec les photos en plus, cela nous permet d'avancer très vite. Je suis resté scotché par la fin et l'auteur m'a vraiment prise au dépourvu tellement je ne m'y attendais pas. Ouf! j'ai la suite dans ma pal et je pourrais la lire très vite, histoire de voir comment cela se finit. J'ai vu qu'un tome 4 vient de sortir, mais au vu des avis sur le tome 3 qui a l'air de bien se conclure, je ne sais pas si je le lirais. A voir !
 ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne

dimanche 7 avril 2019

Marie Antoinette, l'insoumise, tome 4: les reines de france au temps des bourbons de Simone Bertière

RESUME: Ce livre raconte la vie de Marie-Antoinette, tour à tour aimée et haïe des Français, passant de la cour de Vienne aux fastes de Versailles, dont elle fuit le rituel pesant pour se réfugier dans son cher Trianon, prisonnière au Louvre puis enfermée au Temple, jugée à la Conciergerie, montant enfin à l'échafaud à 43 ans avec un courage, une dignité à laquelle ses pires ennemis rendent hommage. Conjuguant anecdotes et analyses, Simone Bertière nous donne ici, grâce à son retour aux sources, à une relecture critique des documents, à des enquêtes d'archives qui lui permettent de remettre en cause bien des idées reçues, un livre désormais incontournable sur ce personnage souvent transformé par la légende.

MON AVIS: S'il y'a bien une reine dont on dit tout et son contraire et que l'on croit connaitre, c'est bien Marie Antoinette. Aussi bien a son époque qu'a la notre, cette reine a fait couler beaucoup d'encre. Ce livre est le dernier tome que l'auteure a consacré au reine de France au temps des Bourbon. Bien que ce livre fasse quand même 927 pages, il n'est pas indigeste, loin de là! Bon pour l'apprécié, il faut aimer l'histoire et les biographies. L'auteure n'hésite pas a tordre le cou aux idées reçu sur cette reine qui a eu un destin si tragique et qui n'a pas été hélas assez préparé a son fardeau.
J'ai beaucoup aimer cette biographie, qui nous plonge, que dis-je, nous immerge dans la vie de Marie Antoinette. Aussi bien a la cour de Versailles, qu'a la cour de d'Autriche.
Comme dans ses précédents tome, l'auteure ne nous compte pas que la vie de la reine. Elle s'attarde aussi sur les autres personnes qui ont jalonné sa vie. Que ce soit Mme du Barry, Louis XVI, Mme de Polignac, Mme Campan et tant d'autre comme les filles de Louis XV ou encore ce cher Axel de Fersen!
Ce livre fourmille de détails, d'anecdotes, sur sa vie, sur celle des autres. On découvre une personne complexe qui est quand même si loin de la femme dépensière et frivole. Bien qu'elle l'ai été un peu quand même a ses débuts. Mais qui aurait pu le lui reprocher? Parachuter a la cour de France a 14 ans. Je pense que ce livre est un ouvrage de référence pour qui voudrait en savoir plus sur cette reine.
L'écriture de l'auteure est toujours aussi belle et abordable. Mais malgré tout, je ne le conseillerais qu'aux personnes très porté sur l'histoire, car pour ceux qui ne sont pas fan, il peut s'avérer vite indigeste, car il y'a énormément d'information qui pourrait noyer un lecteur peu passionné. Pour moi, il fut une lecture très agréable et moi qui pensait tout savoir sur elle, j'ai été bluffé de voir a quel point j'avais quand même des lacunes. Je suis ravie d'avoir fini cette saga en apothéose avec ce livre qui m'a fait passer un si délicieux moment.