jeudi 12 octobre 2017

Dossier 64 de Jussi Adler Olsen

RESUME: A la fin des années 80, quatre personnes disparaissent mystérieusement en l'espace de quelques jours. Jamais élucidée, l'affaire se retrouve sur le bureau du Département V. Carl Morck et ses improbables assistants, le réfugié syrien Assad et la pétillante Rose, ne tardent pas à remonter jusqu'aux années 50 où s'ouvre un sombre chapitre de l'histoire danoise : sur la petite île de Sprögo, des femmes sont internées et stérilisées de force sous la direction du docteur Curt Wad, obsédé par l'idée d'un peuple " pur ".
Plongé dans une terrible histoire de vengeance, Mørck enquête cette fois dans le milieu politique opaque d'une société danoise où l'influence des extrêmes se fait sentir.

MON AVIS: Et voila, un nouveau cru des aventures du département V de fini. Et quel cru!! Si j'avais un peu moins aimé le précédent, je ressors enchanté de celui ci.
On a un bon concentré d'intrigue, de suspens aussi et un écheveaux de  nœud qui semble difficile a démêler.
En parallèle, de ce qui semble être l'enquête principale, on assiste a la vie d'une certaine Nete. Bien qu'au début, on se demande d'où elle sort, qui c'est plus un tas de question que je me suis poser, mais dont je vous épargne le détail.
Voila le décors est planté, place a la suite. On retrouve avec plaisir Carl, Rose, Assad plus les second rôle, si vous me pardonnez l'expression, mais qui sont bien présent dans la vie de nos trois héros. On en apprend plus sur la vie de Rose et Assad, bien que de son coté, le mystère plane toujours. Car si certains détails sont échappé de si de la au court de la lecture, le voile noir qui entoure la vie d'Assad reste aussi sombre qu'une nuit sans lune dans une campagne non éclairé. Et que dire de Rose et de son coté asociale, de sa je ne sais combien de personnalité et qui a un caractère pour le moins explosif mais qui est d'une efficacité a toute épreuve.?
L'auteur choisit comme thème de son histoire, un fait qui c'est vraiment passer apparemment, d'après ce que j'en ai lu. De plus, il manie les nœuds de son intrigue avec la précision d'un chef d'orchestre. Une intrigue que l'on croit simple comme bonjour et on a droit a une claque magistrale sur les 30 dernières pages, qui vous laissent pantelant.
L'auteur est d'un machiavélisme redoutable et on adore ça. Moi je dis bravo! c'est du grand art.
 
Ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne
note 4/5