dimanche 29 août 2021

L'urne de xalanor, tome 2: l'incursion du roi de Vincent Mc Phordyne

                                 SERVICE PRESSE

RESUME: Ce que tous craignaient est arrivé : le roi Légirède a déclaré la guerre au roi Ollon. Persuadé de son génie militaire, le roi d’Édorianne a envahi le royaume d’Élikasar avec des armées constituées au pied levé, privant son royaume des ressources nécessaires à la préparation des moissons. Le roi Ollon, qui ne désirait pas entrer en guerre, est forcé de répondre à cette incursion. Il doit en parallèle contrer la propagande de la flèche noire, fronde qui le dénigre, qui ronge son règne, qui voudrait sa couronne. Cette guerre risque d’attiser un jeu d’alliance dangereux risquant d’enflammer tout le continent de Koldanie. Les ordres magiques koldaniens, observateurs de ce conflit, attendent beaucoup des pourparlers religieux qui ont mal commencé. Si ces derniers venaient à échouer dans leur mission, les ordres magiques seraient contraints de s’emmêler pour prévenir un embrasement du continent, pour veiller à ne pas ressusciter le spectre de la guerre des déchus. Seront-ils obligés d’en arriver là ?


MON AVIS: Il y a une chose que l'on peut dire au sujet de ce 2e tome, c'est qu'il est beaucoup plus sombre que le 1er. 

Une autre chose par rapport au 1er tome, c'est que la plume de l'auteur a pris plus d'assurance et cela se sent dans la fluidité de l'histoire. De plus, il y a beaucoup plus d'action dans celui-ci. Pourquoi, parce que la guerre a été déclarée par le roi Legirède contre le roi Ollon.
On peut dire sans risque de se tromper que ce tome va voir beaucoup de sang versé au fil de ce tome. (Normal me direz-vous, vu qu'il y a de la bataille) .

J'ai beaucoup apprécié ce second tome, car d'une part, il y a plus d'action comme je le disais plus haut, mais aussi l'auteur maitrise mieux son sujet. On sent qu'il a pris "du galon" et qu'il est plus sûr de lui. 

De plus, l'auteur nous fait sortir, par rapport au 1er ou tout se déroulait ou presque dans les châteaux. Ici, on suit les personnages et cela nous permet d'élargir notre champ d'horizon. Et que dire des batailles ou des créatures horribles jalonnent le récit.

Par contre je dois avoué qu'il y a certaines petites choses qui m'ont moins plu. Le principal est le nombre de personnages qui peuplent l'histoire m'ont donné le tournis. A tel point que je m'y suis perdue plus d'une fois et que j'ai dû faire des retours en arrière pour me rappeler qui était qui. Pas évident lorsqu'on lit sur une liseuse !. De plus, quelques longueurs, principalement au niveau de certaines batailles, m'ont un peu fait lire quelques passages en diagonale.

Pour ce qui est des personnages, j'apprécie toujours la reine que j'ai trouvée très courageuse dans ce monde où le mâle domine. Et son mari est toujours complètement cinglé entre ce qu'il descend en alcool, plus ses colères qu'ils passent sur ses pauvres serviteurs, on peut dire que l'auteur les a savamment bien travaillés.

En conclusion, une bonne lecture où j'ai quand même par moments perdu le fil, mais que j'ai apprécié et que je suis ravie d'avoir découvert.

Merci à Vincent pour sa confiance et de m'avoir permis de découvrir la suite de son livre. 

samedi 7 août 2021

Le passager de Jean Christophe Grangé

RESUME:  Je suis l'ombre.

Je suis la proie.
Je suis le tueur.
Je suis la cible.

Pour m'en sortir,
Une seule option: Fuir l'autre.

MON AVIS: Cela faisait un long moment que je n'avais pas lu un Grangé. Il faut dire que le dernier en date La foret des mânes, ne m'avait pas laissé un bon souvenir puisque je l'ai abandonné. Celui-ci m'attirait par son résumé qui pour une fois n'en dit pas trop. Et c'est très bien ainsi. Il est vrai que lire un bouquin, dont le 4e de couverture a pratiquement tout spoiler est un poil énervant.
A force de lire ce genre de bouquin, on sait s'il va nous plaire ou pas, une fois passé les 60 premières pages. Il faut que dès le début, ça accroche, qu'il se passe quelque chose qui aiguise l'intérêt, sinon, pour ma part, c'est au revoir et au suivant.
Et là, l'auteur m'a bien surprise ! Il est vrai que j'y allais un peu à l'aveugle, car je ne savais pas trop à quoi m'attendre. 
Au début, on peut se demander où l'auteur veut en venir, mais une fois dépasser ses fameuses 60 premières pages, il est difficile de lâcher le bouquin. L'auteur a encore fait preuve d'originalité dans la construction de son histoire. C'est un véritable compte à rebours à l'envers que nous propose l'auteur . 
En effet, on suit donc Mathias Freire, dans sa quête (je ne dirais pas de quoi) et plus on avance et plus on remonte le temps pour partir à la recherche de la vérité.
Le style très accrocheur et la plume addictive de l'auteur, font de ce thriller, un livre efficace qui vaut son pesant d'or.
Le livre a pour principal sujet la mémoire et le souvenir. Et l'intrigue tisse sa toile que l'on essaye de démêler pendant toute notre lecture.
Dans les commentaires, j'ai lu que beaucoup de personnes n'avaient pas aimé la fin. Personnellement, si elle n'a rien d'exceptionnel dans sa terminaison, elle reste quand même très plausible et ne m'a absolument pas déçue.
Ce livre et l'auteur s'en sortent honorablement pour ce qui est de l'intrigue, de la construction ou du final et vont me rester un moment en mémoire.

  

vendredi 6 août 2021

une page d'amour d'Emile Zola

 RESUME: Rédigée entre L'Assommoir et Nana, en 1878, Une page d'amour d'Émile Zola correspond à une période de répit dans les turbulences des Rougon-Macquart, formidable tableau de la société française d'un XIXe siècle finissant. C'est l'histoire d'Hélène Grandjean, veuve, retirée avec sa fille Jeanne, aux portes de Paris, à Passy. Prise de convulsions, Jeanne est traitée par le docteur Deberle. Entre le médecin et la mère, un coup de foudre réciproque va bouleverser les habitudes des uns et des autres. Des bouleversements que Jeanne ne pourra longtemps supporter. Elle succombe d'une phtisie cependant que sa mère est en compagnie de son amant. C'est bien assez pour développer un sentiment de culpabilité maternelle. Rongée par le remords, Hélène préfère rompre pour se marier quelque temps plus tard (non sans regrets) avec un vieil ami de la famille. La rupture avec Deberle est aussi celle du sentiment amoureux dans cette vie sans éclat.

MON AVIS: Ayant sauté deux livres de la saga pour lire en LC pot bouille et au bonheur des dames, je me fais un petit retour en arrière pour lire celui-ci. Et je dois dire que si les deux cités précédemment m'ont enchanté, il n'en va pas de même pour celui-là. Je m'explique :

Dans chaque roman de Zola, il y a toujours soit un personnage fort qui mène le front si je puis dire, ou bien un endroit emblématique qui prend bien la place. Ici, il n y a rien de tout ça ! Je dois avouer que je me suis bien ennuyé pendant une grande partie de ma lecture, tant j'ai trouvé ça fade. Il ne se passe quasi rien, si ce n'est le jeu amoureux du Dr Deberle et d'Hélène et les crises de jalousie de Jeanne. 

Pour ce qui est des personnages d'ailleurs, aucun de m'a plu. Que ce soit Hélène avec ses airs effacés, Jeanne avec sa jalousie insupportable et ses airs de petite fille capricieuse qui veut régenter la vie de sa mère ou le docteur que j'ai trouvé insignifiant, je n'en ai pas trouvé un qui sort du lot.

Pour ce qui est de l'histoire d'amour entre les deux personnages, qui est quand même le sujet du livre, je me suis attendu à quelque chose qui soit décrite avec plus d'ampleur, mais non, c'est à peine survolé. On le sait plus à travers les pensées, les regards . 

Une chose que j'ai aimée cependant, c'est la description de Paris depuis la fenêtre de l'appartement d'Hélène . 

Finalement, ce qui sauve le roman et c'est horrible à dire, c'est la fin qui est bien triste, comme beaucoup des livres de la série. Mais la plume de l'auteur la rendre très vivante à nos yeux, au point que l'on ne peut pas s'empêcher de plaindre Hélène.
Pour moi, c'est pour le moment celui que j'ai le moins aimé de la saga et celui qui est le plus faible concernant l'intrigue.
Je dois lire Nana à la fin du mois. A voir ce que j'en penserais



ce livre a été lu dans le cadre du challenge de Mypianocanta sur la série Rougon Macquart.

Ce livre a été lu en LC avec ilonaireading.

mercredi 4 août 2021

Le jour du chien de Patrick Bauwen

 RESUME: Les ténèbres sont mon domaine. Le métro, ma cité des morts. La souffrance de mes victimes, mon plaisir. Je suis le Chien. Inquisiteur ou Guerrier Saint, comme vous voudrez. Dieu est avec moi. Djeen, je croyais l’avoir tuée. C’était il y a trois ans. Déchiquetée par les roues du métro. Et voilà qu’elle me menace… Je dois la retrouver avant que Kovak ne le fasse. Et ce jour-là signera l’apogée du mal


MON AVIS: Ayant lu le 2e tome, à savoir la nuit de l'ogre, je ne pouvais pas ne pas lire celui-là, histoire de prendre les aventures de Chris Kovak au début. Et je ne suis pas déçue du tout de cette découverte. 

Dans ce tome-ci, on fait la connaissance du chien, personne inconnu qui arpente le métro et ses souterrains. Mais on rencontre aussi Chris Kovak, médecin urgentiste auquel le chien est profondément lié, car nous apprenons qu'il est l'auteur du meurtre de son épouse Djeen. 

Mais alors pourquoi suite à une agression dans le métro, Chris croit voir Djeen ?

Si l'histoire peut sembler banale au premier abord, l'auteur nous entraîne dans une course-poursuite avec pour toile de fond les souterrains de Paris. Que ce soient ceux du métro ou les catacombes. On assiste à un véritable contre la montre pour tenter de démêler cette toile d'araignée que représente cette intrigue efficace. C'est un véritable défilé d'adrénaline, de suspens, de scènes un peu glauque qui vous laissent pantois. 

L'histoire tient bien la route, le fait que ce soit raconté à la 1ere personne et que l'auteur s'adresse littéralement au lecteur, nous donne l'impression d'être dans l'histoire au côté de Chris Kovak , de partager ses interrogations et ses doutes.

L'auteur réussit le tour de force de nous plonger direct dans l'action et d'arriver à nous présenter ses personnages en quelques lignes sans qu'on ne perde le rythme pour autant. 

Si Chris est le personnage principal qui paraît être celui décrit, au fur et à mesure que l'on avance dans l'intrigue et que l'on creuse la surface, on se rend compte que tout n'est pas ce qu'il parait. Et je pense que c'est aussi ça la force du roman. Rien n'est ce qu'il parait.

De même que ses nombreux coups de théâtre qui jalonnent le récit nous laissent scotchés aux pages. 
Un seul petit bémol toutefois, les explications fournies par Chris manque un peu de crédibilité, mais cela n'entache en rien tout le reste du roman qui se lit quasi d'une traite, tant le rythme est effréné et le suspens haletant. De plus, la toute fin est absolument génial.

  J'attends que le 3 sorte en poche, histoire de voir comment cela se finit.