samedi 14 octobre 2017

Scotland Yard tome 1 et 2 Dobbs et Stéphane Perger

RESUME: Londres, 1890. L’inspecteur Tobias Gregson est une des valeurs montantes du Yard. Mais sa carrière serait accélérée s’il n’était pas considéré comme un humaniste trop sensible et avant-gardiste, et surtout s’il n’avait pas pour fonction principale d’être le défouloir quotidien de son supérieur Lestrade. Alors lorsqu’un transfert de prisonniers ne se passe pas comme prévu, Gregson se retrouve au placard. Un blâme qui va vite se transformer en opportunité afin de démontrer sa vraie valeur aux yeux du patron des patrons, le commissionner Fix. À la tête d’une équipe atypique réunissant un gamin des rues, ancien informateur de Sherlock Holmes, un médecin psychiatre aux méthodes atypiques ainsi que son étrange assistante, Gregson va faire alliance avec le diable : coopérer avec la pègre londonienne pour traquer deux fous extrêmement dangereux qui ont profité du fiasco de l’opération de transfert pour se volatiliser. Deux aliénés mentaux qui vont apprendre aux citoyens de Londres la signification du mot terreur. À leurs côtés, plongez à votre tour au cœur des ténèbres…

RESUME: À Londres, les jeunes femmes respirent de nouveau… Elles peuvent enfin sortir sans craindre de rencontrer celui que l’on nommait Carfax : ce tueur fou n’est en effet plus une menace, car il vient d’être mis hors d’état de nuire par les actions conjuguées de Scotland Yard et de la pègre.
Malgré ce succès l’inspecteur Gregson et son équipe savent qu’ils doivent mettre la main sur l’autre monstre qui s’est échappé de la prison de New Gate, et qui se cache toujours dans l’ombre. Sa traque finale débute alors que l’alliance entre policiers et malfrats montre ses limites.
Renfield, un nouveau cas clinique extrême pour le docteur Seward… Un terrifiant buveur de sang ayant régressé de façon quasi-animale après une enfance traumatisée. Un aliéné qui faisait trembler jusqu’à la plus grosse crapule de la prison. Un chasseur solitaire en quête de la seule chose qui puisse lui rappeler sa part d’humanité : les poupées d’une enfance brisée

MON AVIS: Attention BD a ne pas mettre entre toute les mains! Ame sensible s'abstenir car c'est un peu gore! Cette histoire commence déjà sur les chapeaux de roues, des femmes qui se font tuer, belle entrée en matière tiens! La couverture tient ses promesses lorsqu'on la regarde pour le première fois. Le scénario est bon, enlever et c'est mener tambour battant. Pas de temps mort, tout se succède a un rythme d'enfer. Peut être un poil trop mais bon. Lorsque j'ai vu que c'était une BD en deux tomes, je me suis dis que comme les autres, l'enquête va continué sur les deux tomes. Bon c'est un peu le cas, mais en faite il y'a deux tueurs!
je ne veux pas en dire plus car je ne veux pas spoiler, mais je pense que ça aurait mérité deux tomes pour chaque tueur. Cela n'enlève en rien dans la qualité de l'histoire, car j'ai été emballé par cette BD encore une fois.
Parlons du contenu maintenant. Le graphisme est particulièrement soigné! On dirait du dessin en noir et blanc, tellement le dessin a l'air d'être sans couleur. En aquarelle sans doute, avec les contours pas marqué. Autre surprise: il y'a des planches entières sans texte. Mais vous ne ressentez pas le manque! Bien au contraire, les dessins se suffisent a eux même. De plus les dessins ne sont pas linéaire, ce qui apporte un petit plus. Je veux dire que les cases ne sont pas rangé bien en ligne comme dans un album de Tintin. Non! vous pouvez avoir de grande case qui prennent toute la page avec a coté deux petite cases qui se battent en duel!
On rencontre aussi nombre de personnages qui nous parlent, tel Bram stocker, l'auteur de Dracula, Phileas Fogg, Lestrade et pleins d'autre que je vous laisse découvrir.
Le Londres de 1890  parait aussi très sombre ou il ne fait pas bond de mettre un pied dehors a la nuit tomber. Pour les fans de Sherlock Holmes, l'assistante du psychiatre me fait beaucoup penser a Irène Adler!
Sinon l'histoire comme je l'ai dis plus haut est très dense, très sombre et les dessins rajoutent ce coté un peu gore qui nous font pousser des "gloups" pour peu qu'on est l'estomac pas très solide. Perso, vous l'aurez compris, j'ai adoré cette BD.
Décidément, je vais devenir une accro de la BD. Bon pas n'importe laquelle, mais celle la je les relirais avec un vif plaisir