dimanche 29 novembre 2015

C'est dimanche, on visite...



Cela fait un moment que j'ai envie de présenté une nouvelle rubrique sur mon blog pour parler d'une autre de mes passions : le patrimoine! l'architecture des vieilles pierre. Visiter des châteaux, des églises ou des villes qui ont une histoire. J'ai donc décidé de faire cette rubrique que j'ai intitulé "c'est Dimanche,  on visite ..." Je la présenterais le dernier Dimanche du mois. Cela vous donnera l'occasion de voyagé et de découvrir un lieu qui m'a plu


Pour cette première édition, je  vous emmène visité : la maison de Victor Hugo situé sur la place des Vosges no 6 a Paris. Bonne visite.

porte d'entrée qui nous accueille au 6 place des Vosges paris 4e
Victor Hugo est un auteur mondialement connu avec ses œuvres tel que les misérables, notre dame de paris pour ne citer que celles ci. De 1832 a 1848, il a loué dans l'ancien hôtel de Rohan-Guémené ( il porte le nom des anciens propriétaires qui était une des plus puissantes et des plus influente famille de l'ancien régime , descendant des ducs de Bretagne) un appartement au 2eme étage ou il s'installa avec sa femme Adèle et ses 4 enfants Léopoldine Charles, François-Victor et Adèle , pendant 16 ans. Elle est aujourd'hui aménagé de façon a vous faire parcourir sa vie tout en évoquant ses écrits a travers les meubles, objets et œuvres d'art lui ayant appartenu ou qu'il a crée lui même. Vous visitez l'appartement de façon chronologique: avant, pendant et après l'exil.


 
Cette plaque se situe a l'entrée a coté de la porte. Il faut savoir que la visite en elle même est gratuite, ce sont les expos qui sont situés au premier étage qui sont payante mais les caissiers essayent gentiment de vous les vendre.
 
Voila entrez et gravissez l'escalier ou vous pouvez admiré des gravures et des tableaux de l'écrivain





Vous entrez dans l'appartement qui fait quand même 280 m² et vous entrez dans une première pièce qui est l'anti chambre  ou il y'a très peu de meuble mais beaucoup de portraits dont les deux premiers présentés sont ses grands parents maternel Mr et Mme Trébuchet  et de Adèle Faucher (futur madame Hugo) au temps de leur fiançailles.  Cette pièce évoque l'atmosphère familiale, les lieux de l’enfance et de la jeunesse de Victor Hugo, jusqu’à ses premiers succès littéraires. Les portraits de famille ont été le plus souvent réalisés par ses proches ou ses amis, les frères Eugène et Achille Devéria, sa belle-sœur Julie Duvidal de Montferrier, talentueuse élève du Baron Gérard ou Mme Hugo elle-même.
Voici le salon rouge qui évoque la période avant l'exil ou Victor vivait avec sa famille et ou sa maison était le rendez vous des lettres, des arts et de la politique autour du chef de file des romantiques. On y croisait Théophile Gautier, Lamartine, Dumas, Mérimée, David d’Angers. Nous pouvons admiré des portraits  de Adèle Hugo son épouse, un buste de qui vous savez, un portrait de Victor avec son fils François Victor ( fait en 1836, il a 36 ans)
       


  a droite voici Juliette Drouet qui fut sa maitresse presque toute sa vie. En bas voici sa fille adoré Léopoldine qui mourut tragiquement noyé avec son mari a 19 ans. A gauche un portrait plus grand de Victor et son fils François-Victor, en dessous Charles et un portrait de Adèle Hugo vers 1839

Voici le salon chinois.  A l’origine, il se trouvait dans la maison de Juliette Drouet, maîtresse de Victor Hugo, à Guernesey. Il faut savoir que ce salon a été conçu par Victor Hugo. Les pyrogravures des boiseries ont d’ailleurs été réalisées par l’écrivain.


  Voici la salle a manger, d'inspiration moyenâgeuse qui est situé juste derrière, a été conçu aussi par Victor Hugo pour la maison de Juliette a Guernesey. Ce mobilier est aux armes de l'écrivain. Ses deux pièces évoquent donc sa période d'exil. On constate que Juliette Drouet a accompagné l'écrivain.
 
Voici le salon dit du retour d'exil. Lorsqu'il revient, Victor Hugo est célébré par la IIIe république. Le portrait de droite est l'un des plus célèbre de l'auteur peint par Léon Bonnat. Il passera en France les dernières années de sa vie. Le tableau de gauche, représente Georges et Jeanne Hugo les petits enfants  de l'écrivain. Cette table " la table aux encrier" est une idée de son épouse adèle qui voulait la faire fabriquer pour la revendre et récolter des fonds pour les enfants pauvres. Victor Hugo demanda l'aide de ses amis qui donnèrent tous quelque chose: Lamartine, Georges Sand, Alexandre Dumas et bien sur Victor Hugo. Mais cette table ne trouva pas preneur et Victor Hugo l'a racheta 

 Voici le cabinet de travail. Retapissée dans la couleur verte qui était celle de l’époque, cette pièce  est organisée autour de ce qui fut sa destination première  l’écriture  tout en évoquant la période du retour en France. Voici un portrait très émouvant de Juliette Drouet a la fin de sa vie. Ce tableau fait quelques mois avant sa mort, évoque une fin de vie marqué par les deuils.


 
Nous voici arrivé au bout de notre visite de la maison de Victor Hugo avec sa chambre a coucher.Grâce à la générosité de ses petits enfants, Georges et Jeanne, la chambre de Victor Hugo, au 130, avenue d’Eylau, où il passa les dernières années de sa vie, de 1878 à 1885 a pu être fidèlement reconstituée. Parmi ce mobilier, on trouve des cadeaux que l’écrivain, personnage public, a reçus pour son 80ème anniversaire : La République, par Clésinger, un vase de Sèvres, offert par Jules Ferry au nom du gouvernement. On y voit aussi la fameuse écritoire surélevée sur laquelle Hugo aimait écrire debout. C’est dans ce lit que Victor Hugo s’éteint le 22 mai 1885.
 
 
 Dernière vue en sortant des fenêtres qui donnent sur l'appartement que l'on vient de visité. C'est avec une petite émotion que j'ai quitté ses lieux ou j'avais l'impression que rien n'a bougé depuis la mort de l'écrivain  bien que je sache que  c'est une reconstitution. Tout est resté quelque peu figé dans le temps depuis 1885.
 
                                               


 
 
 
 

 
 
 

N'oublier jamais de Michel Bussi

RESUME:  Vous croisez au bord d'une falaise une jolie fille ? Ne lui tendez pas la main ! On pourrait croire que vous l'avez poussée. " Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l'ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l'une des courses d'endurance les plus ardues du monde, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge. Ceci est la version de Jamal. La vraie ?

Tout d'abord je tiens a remercié lili du blog licorne pour m'avoir passé ce bouquin et du coup de m'avoir fait découvrir cet auteur


MON AVIS: Ouah quelle découverte que ce livre!! Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre qui m'a donné envie de savoir la fin au détriment de tout le reste. Je l'ai dévoré de bout en bout.
Nous suivons Jamal qui pour le coup a une vie "manque de chance". Il est unijambiste, arabe et vivant dans un quartier difficile mais il s'accroche. Comble de l'ironie, il est la au mauvais moment pour voir une fille qui saute du haut d'une falaise. Le décor est posé!
A partir de la tout s'enchaine a une vitesse incroyable. Jamal enquête sur la mort de cette fille, qui était elle? pourquoi a t'elle sauté et pourquoi c'est lui qu'on accuse? Les pistes s'enchainent les une derrière les autres. De rebondissement, en faux semblant et méli mélo. Une piste a l'air bonne pour tomber 3 pages plus tard, on suspecte tout le monde, on tourne les pages avec avidité. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer une seconde. Il est vrai que ce n'est pas un thriller avec hémoglobine et tout le toutime, mais bien un policier plus profond, plus psychologique avec une recherche qui est en faite une quête de soi pour ce pauvre Jamal qui finit par se demander si c'est lui le coupable. as t'il pu tuer et ne pas s'en souvenir? j'avoue que j'ai été surprise de la fin: je ne l'ai pas vu venir du tout. j'ai cherché, exploré pleins de pistes mais j'avoue que je suis resté scotché et j'ai adoré!! De bout en bout, j'ai retenu mon souffle a certains moment, je me disais comment cela allait il finir? Bon il est vrai que certains personnages sont bien tordu peut être un peu trop, ce qui fait penser que la ficelle est un peu grosse, mais bon c'est une histoire que j'ai trouvé bien mené et assez machiavélique. Chapeau! je relirais avec plaisir un livre de cet auteur car grâce a lili j'ai gravé dans le sable et je me suis procuré les nymphéas noir et un avion sans elle De quoi faire
 
 
Ce livre a été lu en LC avec Naramaya