dimanche 28 mai 2017

C'est Dimanche on visite...






Et voici la fin du mois et le rendez vous de c'est Dimanche, on visite.. Comme vous le savez, c'est un rendez vous mensuel ou je vous emmène visité un lieu chargé d'histoire ou d'architecture, un trésor de notre patrimoine.

Ce mois ci je vous emmène voir une église de Paris qui si elle n'est pas la plus connue reste quand même a découvrir.
Bon tout d'abord, il faut la situé: elle se trouve dans le 5e arrondissement de Paris! Bon mais ou exactement? Sur la montagne Sainte-Geneviève a proximité du mythique lycée Henri IV et du Panthéon.
Remplaçant un édifice du XIIIe siècle, elle est construite à partir de la fin du XVe siècle, et sert de paroisse aux habitants du quartier situé autour de l'abbaye Sainte-Geneviève. Le chantier, commencé par le chevet et le clocher en 1491, est achevé par la façade en 1624.
Après avoir été brièvement transformée en temple de la Piété filiale sous la Révolution française, elle est rendue à ses fonctions d'église paroissiale en 1801 et n'a pas changé d'affectation depuis.
La châsse de sainte Geneviève, vide de ses reliques depuis la Révolution française, y est conservée. L'église abrite également un orgue dont les origines et le buffet remontent aux années 1630. Elle est la dernière église parisienne où l'on peut encore voir un jubé.
Elle fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Voila pour la partie historique.
 vue de l'église.
 Sur la photo du haut, une vue de l'époque avec l'église saint- Etienne du mont et l'église Sainte-Geneviève. En bas, une photo prise plus près.
Construite au XVIe siècle, l’église Saint-Étienne se caractérise par une architecture particulière, entre les derniers feux du Gothique, sous sa forme dernière, le flamboyant, et la Renaissance influencée par l’Antiquité. Sa structure générale est celle d’une église basilicale longue de 69 m et large de 25,5 m : le transept n’est pas saillant à l’extérieur, les bas-côtés sont très hauts. L'église possède également la particularité d'avoir l'axe du chœur incliné par rapport à celui de la nef et de ce fait de ne pas avoir de symétrie axiale.
 
  Sur les photos présenté ci dessous, vous pouvez admiré a gauche le clocher et le lanternon. sur la 2e photo, voici la façade avec la rosace. Sur la photo d'après vous pouvez voir les sculptures qui orne la porte d'entrée qui est la martyr de saint Etienne. La première statue, je n'ai pas l'information désolée et la 2e statue est sainte Geneviève.



maintenant poussons la porte et entrons
L'église Saint-Etienne-du-Mont est remarquable à plusieurs titres : elle possède un jubé de pierre finement sculpté (un des derniers existant à Paris), datant des environs de 1530 et mêlant avec une parfaite élégance les vocabulaires gothique tardif et renaissance, une chaire dessinée par Laurent de La Hyre et sculptée par Claude Lestocart, ainsi qu'un buffet d'orgues (1631) (le plus ancien de la capitale). L'église renferme également la châsse qui contenait les reliques de sainte Geneviève jusqu'en 1793 (date à laquelle elles ont été jetées aux égouts, ne subsiste qu'un morceau d'os), le tombeau de Blaise de Vigenère, de Blaise Pascal, de Racine, et de Mgr Sibour.
 Sur la photo ci dessus vous pouvez voir le jubé. a gauche vue de la structure, en dessous la Coupole de la chapelle de la Vierge. Puis viens la Coursive et croisées d'ogives vues de derrière le chœur. Pour finir une autre vue de face des structures.



Les jubés ont disparu de la plupart des églises gothiques, et leur usage s’est perdu dans les églises modernes. Ils servaient à certains rites, mais suspendus entre le chœur et la nef, ils isolaient davantage les prêtres des fidèles, ce qui explique probablement leur destruction. Plusieurs villes de France possèdent encore des jubés mais l'un des plus curieux et remarquables est celui de l'église Saint-Étienne-du-Mont, le seul qui subsiste à Paris. 
Ce jubé conjugue une structure gothique avec une ornementation Renaissance. La balustrade, véritable entrelacs de dentelle de pierre, est sculptée dans du calcaire de Saint-Leu et ses deux escaliers s’enroulent autour des piliers tout en desservant, à la fois, le jubé et la coursive. Curieusement on ignore l’auteur de ce chef-d’œuvre alors que la plupart des noms des artisans ayant participé à la construction de l’église nous sont connus. En revanche pour les sculptures du jubé, dont les deux figures de jeunes hommes aux regards extatiques surmontant les portes menant au chœur, l'auteur est bien identifié : il s'agit de Pierre Biard l'Aîné
je vous met ses deux photos qui montrent les détails de l'escalier du jubé.
 
Passons ensuite aux vitraux. Même si l'église conserve une belle série de vitraux, il ne reste finalement que des débris de ceux dont elles étaient autrefois. Je vous en met un ou deux histoire que vous voyez quand même.
 Vitraux de la chapelle Sainte-Geneviève illustrant les principaux épisodes de la vie de la sainte (Riquier et Steinheil, 1868-1877).
 sachez toute fois que l'église conserve  dans la chapelle de la Communion (ou des Catéchismes), une très belle collection de vitraux peints à l'émail de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe. Mutilés et dispersés à la Révolution, ils furent à nouveau réunis en 1834 ; malheureusement, il n'en reste plus que 12 sur les 22 initiaux.

Je vous conseille aussi si vous passez par la de prendre un peu de temps pour portez votre attention sur quelques œuvres qui valent le coup d'œil. Tout d'abord une série de sculptures et la chasse de sainte Geneviève .Parmi toutes les œuvres d'art, on peut mettre en évidence la Mise au tombeau, groupe sculpté en terre cuite composé de huit personnages qui date de la fin du XVIe siècle. L'auteur de cette œuvre n'est pas identifié, mais ce groupe, initialement placé dans l'ancienne église de Saint-Benoit proviendrait de l'École française. Il est classé monument historique au titre objet depuis 1905. ( 2e photo). la première étant l'hôtel de la vierge.


parlons maintenant de la chasse de Sainte Geneviève. déjà qui c'était? Geneviève (née à Nanterre vers 420, morte à Paris vers 500) est une sainte française, patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes.
Selon la tradition, le tombeau de sainte Geneviève est placé auprès de celui de Clovis dans la crypte de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul (future abbaye Sainte-Geneviève de Paris), construite par le roi des Francs. Vers 630, saint Éloi orne le sarcophage de pierre de la sainte de plaques d'or, finement ciselées, et de pierres précieuses.
La châsse est évacuée vers Draveil lors de la première invasion des Normands en 845. Elle y reste jusqu’en 853. La première procession connue a lieu en 886 lors du siège de Paris. En janvier 1162, court la rumeur que des réformateurs de l'abbaye ont dérobé le chef de sainte Geneviève en le séparant du reste de ses reliques. Louis VII fait apposer sur la châsse le sceau royal et ordonne une enquête solennelle. Le résultat de cette enquête rassure tout le monde et le chapitre décide que désormais le 10 janvier serait une fête célébrée avec autant de solennité que le 3, sous la dénomination d'Invention du chef de Sainte Geneviève. En 1230, ce coffre est endommagé à un tel point que l'abbé Robert de la Ferté-Milon confie l'exécution d'une nouvelle châsse en vermeil par l'orfèvre parisien Bonnard, de 1240 à 1242. Elle est reconstruite en 1614, sous la régence de Marie de Médicis.
Le , la châsse de la sainte est transportée à la Monnaie où l'on fond les métaux précieux, tandis qu'on récupère les pierreries. Le 21 novembre, le Conseil général de Paris fait brûler les ossements de la sainte sur la place de Grève et fait jeter les cendres à la Seine.
La nouvelle châsse en cuivre entaillé et doré, honorée aujourd'hui dans l’église Saint-Étienne-du-Mont près du Panthéon, contiendrait quelques reliques (un avant-bras et quelques phalanges) qui avaient été envoyées dans d’autres sanctuaires avant la Révolution et qui ont ainsi pu être préservées des destructions. Bien que la châsse n'ait pas été portée processionnellement à l'extérieur depuis le XVIIIe siècle, la Confrérie des Porteurs de la châsse existe toujours, son rôle se bornant à la porter dans l'église même, au moment de la neuvaine. Le culte de la sainte, très populaire, explique qu'elle possède dans l'église plusieurs châsses, dont la plus grande qui contiendrait la pierre tombale de la sainte redécouverte en 1803 lors de la démolition de l'église Sainte-Geneviève. (source Wikipédia)

enfin la dernière chose ou je voulais attiré votre attention c'est la chaire qui est magnifiquement sculpté
 vous pouvez le voir sur ses trois photos, ci contre et ci après. première photo, la chaire de 1651, puis la photo suivante est une vertu dans le détails et pour finir La base de la chaire

 
Dans une église je ne peux pas ne pas vous parler de l'orgue bien sur!
Le buffet, construit par Jean Buron en 1630, est considéré comme un véritable chef-d'œuvre de menuiserie. L'orgue en lui-même est de Pierre Le Pescheur et date de 1636. L'orgue est gravement détérioré en 1760 au cours d'un violent incendie. Il est reconstruit par Cliquot en 1777, puis Aristide Cavaillé-Coll l'enrichit en 1863 et 1873. Théodore Puget apporte des améliorations en 1911. La maison Beuchet-Debierre effectue une transformation radicale en 1956 à l'instigation de Maurice Duruflé. Danion-Gonzalez réharmonise le tout et change la console en 1975 ; Bernard Dargassies effectue un relevage en 1991 et un autre en été 2011.


 cette photo montre le détail du buffet
 
L’orgue de chœur de l'église Saint-Étienne-du-Mont de Paris est un instrument de 14 jeux, dont 12 réels, répartis sur deux claviers de 56 notes et un pédalier de 30. Construit par Puget en 1902, il est placé du côté nord du chœur, derrière des stalles. La transmission est pneumatique.
L'instrument est abrité par un buffet de style néogothique de deux étages portés par un haut soubassement. Horizontalement, le buffet est organisé de façon tripartite, présentant donc six plates faces de tuyaux (7/17/7 au premier étage et 5/9/5 au second).

Pour finir une chose qui a son importance si vous passez part la et si vous aimez la littérature,  plusieurs personnages connu de la littérature ont leur nom accolé a Saint Etienne du Mont

  • Charles Perrault (1628-1703), écrivain français, auteur notamment des Contes de ma mère l'Oye, a été baptisé dans l'église le
  • Le diplomate et cryptographe Blaise de Vigenère est enterré dans l'église.
  • Blaise Pascal est aussi enterré dans l'église à proximité de la Chapelle de la Vierge.
  • Le dramaturge Jean Racine repose également dans cette église après le transfert de ses restes depuis l'abbaye de Port-Royal.

  •  Plaque rappelant l'inhumation de Blaise Pascal en l'église Saint-Étienne-du-Mont.
     Plaque indiquant le transfert des restes de Jean Racine, le 2 décembre 1711


     en haut l'épitaphe de Blaise Pascal et ci contre son buste
     
    C'est ainsi que s'achève notre visite dans cette église. Si vous passez a proximité du panthéon et du lycée Henry IV, arrêtez vous y, elle vaut vraiment le coup d'œil
    Je vous dis au mois prochain