jeudi 31 décembre 2020

Pot-bouille de Emile Zola

RESUME: " Ils restaient, la main dans la main, face à face, sans pouvoir détourner les yeux ; et leurs mains se glaçaient, et leurs yeux s'avouaient l'ordure de leur liaison, l'infirmité des maîtres étalée dans la haine de la domesticité. C'était ça leurs amours, cette fornication sous une pluie battante de viande gâtée et de légumes aigres! "


MON AVIS:  Je poursuis tranquillement ma découverte de la série des Rougon Macquart, l'œuvre d'Emile Zola. Celui-ci a été lu en LC sur Livraddict avec quelques copinautes. Pour pouvoir y participer, j'ai donc sauter deux tomes (une page d'amour et Nana) que je vais lire ensuite. Mais cela n'a aucunement gêné ma lecture. 
Lorsque j'ai commencé ma lecture, dés le premier chapitre, lors de la description des personnages et de l'immeuble, j'avais une image qui m'est venu en tête. C'est celle de l'émission laissez vous guider avec Stéphane Bern et Lorant Deutsch où ils parlent du Paris 
Haussmannien. Une séquence montre un des immeubles à cette époque en image de synthèse. Et on peut voir que plus on avance dans les étages et plus le statut social diminue. C'est tout à fait ça dans pot-bouille ! 

Bien que le sujet se veut assez léger, on peut remarquer qu'il y a quand même une certaine noirceur dans les personnages qui sont décortiqué pour nous montrer toute leur facette et leurs pires défauts et le côté immoral que peut avoir l'être humain. Zola n'épargne rien ni personne, que ce soit le bon bourgeois que l'on pourrait imaginer tout lisse et les servantes qui finalement ne valent pas mieux. Chacun en prend pour son grade !

Dans ce tome, aucun n'est vraiment un personnage central, mais c'est plutôt toute une galerie de personnage qui est plus ou moins mise en avant. Par moments, j'ai eu l'impression d'assister à une pièce de théâtre de boulevard, comme l'émission qui passait à la télévision "au théâtre ce soir". Avec ses personnages qui gravitent sur la scène, quelques moments burlesques, ses claquements de porte et autre sortie mémorable.
Pour ce qui est des personnages, citons Mme Josserand, caricature de la bourgeoise ridicule qui veut à tout prix parader dans son salon et briller à ses réunions dans l'espoir de marier ses filles. Son mari, pauvre homme qui pour sa femme, fait plutôt office de meuble, tant il est en retrait. N'oublions pas et surtout sa deuxième fille Berthe, que j'appréciais au début, mais qui finit par ressembler tant à sa mère que l'on avait l'impression de regarder un miroir. 
Et Octave Mouret, qui, je pensais au début qu'il serait le héros de cette histoire, mais qui fut finalement un maillon de la chaîne, sans être un personnage central et sera victime de ses idées de grandeur en pensant que n'importe quelle femme va lui tomber dans les bras. Cette attitude m'a d'ailleurs bien surprise, car ayant lu au bonheur des dames, je ne me souvenais pas qu'il était comme ça. Mais sa façon de faire m'a beaucoup irrité.
Que dire de ce livre à part que j'ai beaucoup aimé, alors que finalement, il ne se passe rien de bien important, si ce n'est la vie et les travers de ses personnages, qui brille surtout pour leur côté ridicule dans leur façon de faire. Pourtant, je l'ai aimé celui-ci et je n'ai pas eu comme dans certains tomes précédent, des passages qui m'emballait moins. Zola prouve encore son génie dans sa manière de décrire aussi bien la bourgeoisie que le petit peuple en dénonçant les travers de la société et s'en sort encore une fois avec brio. 



ce livre a été lu dans le cadre du challenge des Rougon- Macquart de Mypianocanta


mercredi 30 décembre 2020

Les cathédrales du vide de Henri Loevenbruck

 RESUME: Sous couvert de protection de l'environnement, une organisation internationale met la main sur plusieurs régions du globe. Leur motif réel ? Un secret enfoui dans le cœur de la terre depuis la nuit des temps. Alerté par une série de disparitions étranges, Ari Mackenzie, pourtant retiré des Renseignements généraux, décide de mener l'enquête. Se pourrait-il qu'il y ait un lien entre les recherches clandestines de cette multinationale et les découvertes de l'alchimiste Nicolas Flamel ? Malgré lui, le commandant Mackenzie est à nouveau confronté à une affaire singulière. La plus dangereuse de sa carrière, sans doute. La dernière, peut-être.


MON AVIS:  Après l'excellent 1er opus le rasoir d'Ockham dont j'ai déjà fait la chronique, j'ai lu la suite des aventures de Ari Mc Kenzie. 
Encore une fois, l'auteur a bien mené sa barque, car j'ai été embarqué dans sa croisière pendant tout le livre. Cette histoire mélange un côté ésotérique et un côté un peu écologique qui n'est pas dépourvu de sens pour peu que l'on s'y arrête deux secondes. 
On retrouve Ari dans cette nouvelle histoire en bien mauvaise posture : j'avoue que je ne m'y attendais pas, vu comment fini le tome 1. Je pensais que l'histoire allait démarrer juste après la fin du tome 1, du coup, cela m'a un peu déstabiliser. Je me suis même demander si je n'avais pas oublié des passages, ou si mon livre avait un manque. Mais après quelques pages, j'ai été rassuré. On retrouve donc notre héros tout seul avec une grosse déprime, voir même plutôt une dépression. Il enchaîne les arrêts maladie, Lola l'a quitté, car il n'arrive pas à s'engager et l'enquête qu'il menait dans le précédent opus a été classé secret défense sur ordre du ministère. Tout pour avoir la joie !

Mais le voilà embarqué un peu malgré lui tout d'abord mais l'agent qui sommeille en lu réveille ses instincts ensuite dans une nouvelle enquête sans temps mort.  

Comme d'habitude dans les livres de Henri loevenbruck, j'ai été littéralement happé dans l'histoire, en totale immersion. Un livre qui se lit en apnée, car c'est extrêmement prenant avec une écriture très addictive. On voyage autour du monde, nous avons de nombreuses explications sur différents sujets tel que sur les organisations secrètes et sur la géopolitique qui peut paraître barbant pour les néophytes, mais qui, sous la plume de l'auteur se lisent tout seul. 

De plus, les personnages sont toujours aussi attachants tels qu' Ari bien sûr, mais aussi Zalewski, qui m'avait fait me poser pas mal de questions dans le tome 1 et que j'ai encore plus apprécié dans celui ci. 

Les intrigues y sont nombreuse et on ne s'ennuie pas une seconde pourvu que l'on aime ce genre de lecture. 
De plus, la fin se termine de tel façon avec de nombreuses questions qu'il va falloir que, sans tarder, je dévore le tome 3 .


dimanche 27 décembre 2020

Germaine Lacrevure de Alizée Villemin

                                 SERVICE PRESSE


RESUME: Germaine Lacrevure, sorcière des marais, était… Eh bien, une femme de caractère, comme on dit avec politesse pour ne pas se faire épiler le fondement sans anesthésie.


Un beau jour, Rodrik, brave gars du village, vient trouver refuge dans sa vieille cabane.
Ensemble, seront-ils triompher du perfide Ybiscus de la Kapuche 

MON AVIS:  En commençant ce livre, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, mais comme en littérature, je suis assez curieuse et que j'aime bien découvrir de nouveaux auteurs, je me suis lancé dedans. 
En le démarrant, j'ai appris que l'auteure l'a écrit sous la contrainte de l'inktober (ou textober). C'est un défi qui consiste à écrire avec un mot imposé par jour. J'avoue que je ne connaissais pas du tout ce procédé. Une liste de mots a été insérée en début d'ouvrage pour nous faire connaitre les mots imposés. Et on peut dire que la mayonnaise a bien pris, car c'est délirant. Que ce soit Germaine décrite d'une telle façon qu'on peut sans peine se l'imaginer. (Personnellement, elle m'a fait penser à la sorcière de la rue Mouffetard, la méchanceté en moins),  à Rodrik un brave gars qui va chercher de l'aide auprès de cette sorcière qui vit au milieu des marais en compagnie d' Ebregésile son crapaud, ou Ursule son araignée. 

Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est une lecture sans prise de tête! C'est léger, décalé et j'ai beaucoup rit avec les répliques de Germaine. Elle a une façon de gérer les situations d'une manière assez rocambolesque.
Les chapitres sont courts , ce qui permet de l'avancer très rapidement et on a envie de savoir comment Rodrik et Germaine vont s'en sortir. 
Il n'y a pas à dire, c'est du vrai feel good! J'avoue que je ne lis pas beaucoup de ce genre, mais en cherchant la définition du terme, on peut dire qu'il correspond tout à fait au livre. "Livre qui fait du bien au moral".
Et on peut dire qu'il en fait du bien, c'est drôle, déjanté, complètement farfelu, mais ça fonctionne et c'est le principal. 

Merci à l'auteure pour m'avoir fait découvrir son livre et pour sa confiance. 

dimanche 20 décembre 2020

Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 3 : La bibliothèque des âmes de Ransom Riggs

 RESUME: Dans le Londres d'aujourd'hui, Jacob Portman et Emma Bloom se lancent à la recherche de leurs amis enlevés par les Estres. Ils retrouvent leur trace grâce au flair aiguisé d'Addison, l'illustre chien particulier doué de parole. Bientôt, au bord de la Tamise, ils font la connaissance de Sharon, un géant bourru qui, moyennant une pièce d'or, propose de leur faire traverser le fleuve. Ils rejoignent ainsi l'Arpent du Diable, une boucle temporelle à la réputation effroyable où séjournent les particuliers les moins recommandables, où pirates et malfaiteurs commettent leurs forfaits en toute impunité.

Jacob et Emma ne se sont pas trompés : l'ennemi a bien établi son QG dans l'Arpent, derrière les murs d'une forteresse imprenable...

MON AVIS: Entre la lecture du tome 2 et celui ci, il s'était écoulé un bon bout de temps. Pourtant, tout était encore assez frais dans ma tête pour me dire que j'allais passer encore un bon moment de lecture, faites de magie et de rêve comme cela avait été le cas pour les deux premiers tomes. 
Mais hélas cela n'a pas été le cas. Je m'explique : Après avoir adoré ses deux tomes qui m'ont plongé dans un émerveillement, je dois dire que là, j'ai été un peu déçue. Je n'ai pas retrouvé  ce qui m'avait plu dans les tomes précédent. L'histoire est assez longue et il ne se passe pas autant de choses que dans les deux autres. J'ai eu un peu l'impression que l'auteur ne savait pas trop quoi écrire.
Déjà, j'ai trouvé l'histoire un peu plate et il y a beaucoup trop de facilité sur le chemin qu'empreinte nos héros. Tout est trop simpliste et trop vite fait. Il ne se passe en vérité pas grand chose, si ce n'est que Jacob et Emma poursuivent leur quête pour libérer leurs amis.

Comme je l'ai dit, il y a pas mal de longueurs et certains passage qui n'apporte rien à l'histoire renforce le sentiment que j'ai éprouvé pendant une bonne partie de ma lecture.
De plus, j'ai trouvé que la fin n'était pas très convaincante et ne concluait pas cette histoire de manière originale. En vérité, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais certainement pas à cette fin.
C'est dommage, car je partais super confiante et finalement, j'ai un avis mitigé.  Est ce que l'auteur ne savait pas trop comment conclure son histoire ou est ce que c'est moi qui suis redescendu de ma petite bulle et de mon enchantement, j'avoue que je ne sais pas. Il y a certains passages que j'ai quand même beaucoup aimé comme ceux avec le chien Addison qui apporte un petit côté comique à l'histoire. Pour être honnête, si j'ai été jusqu'au bout, c'est uniquement parce que je voulais voir comment finissait cette saga. 
Je ne veux retirer en rien le travail de l'auteur, car son idée était vraiment super originale et le fait d'intégrer des photos ancienne dans l'histoire apporte un petit côté surnaturel qui n'est pas déplaisant et se fonde à merveille dans le décor et s'explique parfaitement. 
En conclusion, un tome 3 qui n'était peut être pas nécessaire, un allongement du 2 aurait sans doute suffi pour conclure cette saga. Une chose est sûre,  je ne lirais pas les autres tomes qui sont depuis sortis.  



samedi 19 décembre 2020

L'Éveil de l'Ombre, tome 2 : La Relique de Tiphaine Levillain

                                    SERVICE PRESSE                          

RESUME: Cette fois-ci, Jill, Betty et Niklas savent enfin où se rendre pour empêcher l'Ombre d'arriver à ses fins : Salem. Malgré les récentes révélations sur les Filles de la Nature et la Lumière, le trio de chasseurs d'Ombre est plus fort et plus soudé que jamais. La course contre la montre se poursuit, alors que de nouveaux mensonges sont mis à jour et que l'Ombre les talonne de près. L'avenir de l'humanité n'a jamais été aussi proche de basculer dans les ténèbres... Des pluies sanglantes s'abattront-elles bientôt sur Terre ?


MON AVIS: C'est avec une grande impatience que j'attendais cette suite ! Aussi, lorsque j'ai vu qu'il était sur simplement pro, je n'ai pas hésité à envoyer une demande à l'auteure. 

Et quelle suite mes amis : l'auteure ne nous ménage sur aucun détail. Le premier mot qui me vient à l'esprit en parlant de ce tome 2, est évolution! Car pour en avoir, on peut dire qu'il y en a. Que ce soit au niveau des personnages, de l'intrigue, de l'atmosphère... 

Pour parler des personnages, j'avoue que sur certaines choses en rapport avec un personnage, j'avais un léger doute. Enfin, je me disais "pourvu qu'il n' y ai pas un truc de louche" et bang ! J'avais mis dans le mille. Bon même si je me posais des questions par moment, j'espérais que l'auteure ne soit pas aussi sadique que dans le tome 1. Sinon par rapport au tome précédent, Jill, Betty et Niklas ont beaucoup évolués et forment un vrai trio.

 Betty est plus sûre d'elle, moins effacée. Elle devient très courageuse et ne laisse plus les autres sur le devant de la scène, elle a pris "du galon"

Jill est obligée d'être en face-à-face avec elle même, car toutes ses croyances auxquelles elle tenait ont été balayé par des révélations.

Niklas est égal à lui même et fait un peu pilier du trio. Bien que toujours aussi mystérieux, il a un côté zen que j'apprécie.

Pour ce qui est de l'intrigue, l'auteure ne nous ménage pas de répit, et même si des moments sont plus calme que d'autre, j'ai été sous tension pendant les 3/4 de l'histoire, tant on a envie de connaitre la suite. J'ai fini le livre à bout de souffle, tant je retenais ma respiration, car on passe par des passages plus épique que d'autre. Nous avons en outre beaucoup de révélations sur différents sujet, tel que les filles de la nature et certaines questions que l'on pouvait se poser à la fin du tome 1 trouve ici une réponse, mais qui apportent d'autres interrogations.

L'atmosphère est aussi plus sombre (normal me direz vous, puisque c'est un combat contre l'ombre.) Mais le génie de l'auteure prend encore une fois tout son sens, tant elle arrive à nous embarquer facilement dans son monde. Je ne peux que dire encore une fois chapeau à l'auteure, car non seulement, elle arrive à nous tenir en haleine pendant toute notre lecture, mais en plus, elle réussit le pari de nous obliger à ronger notre frein pour attendre la suite, avec une fin de tome qui nous laisse à nos interrogations et m'a fait dire : "oh non ! Pas maintenant."

Je vais attendre donc le tome 3 qui s'annonce encore une fois grandiose ! 


Je remercie l'auteure pour sa confiance et pour m'avoir permis de découvrir cette suite tant attendue


samedi 5 décembre 2020

Pax Deorum, tome 1: Il était une fois, Rome de Cédric Plouvier

                              SERVICE PRESSE

RESUME: Début du IVe siècle avant J-C. Rome est en passe de dominer complètement le Latium, une région fertile du centre de l’Italie. Puissante, la ville bouillonne pourtant intérieurement. Les intrigues familiales et politiques au Sénat et dans les grandes maisons, les querelles d’ego, ainsi que les affaires sales dans les quartiers populaires aux mains des bandits, sont le lot quotidien de la Ville. Celle-ci est également confrontée aux menaces croissantes des peuples voisins, notamment étrusques, l’obligeant à mener des guerres continuelles. C’est ainsi que depuis plusieurs années Rome assiège la cité de Véies qu’elle ne parvient toujours pas à soumettre. A tout cela s’ajoutent d’étranges évènements qui se multiplient jusque dans les campagnes environnantes. Des phénomènes que personne ne parvient à interpréter et qui poussent les Romains à s’interroger sur leur destin. Est-ce un signe des dieux ? Ont-ils eut tort d’entreprendre leurs guerres ? De quelle nature est la menace qui pèse sur Rome ?


MON AVIS: Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman historique de ce style. Je ne suis même pas sur d'en avoir lu d'ailleurs. Il faut dire que c'est un sacré morceau! L'auteur nous fait plonger dans la Rome antique et c'est une période que j'apprécie . Peut être pas autant que la Grèce et l'Egypte, mais j'aime bien. Au début, je dois dire que j'ai été un peu dérouté, car il faut retenir un grand nombre de personnages et j'avoue avoir été un peu perdu. De plus, le lisant en Ebook, je ne pouvais pas avoir accès au glossaire que l'auteur m'a envoyé en même temps à chaque fois que j'en avais besoin.
Comme c'est une saga sur 10 tomes séparés en deux cycles de 5, il est vrai que celui ci est plutôt un tome de présentation si j'ose dire. Ayant été prévenu, cela ne m'a pas dérangé, car j'ai beaucoup aimé me balader dans cette Rome antique, que finalement, je connais si peu.
L'auteur a su parfaitement recréer cette époque et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a dû faire un énorme travail de recherche pour arriver à nous donner cette impression d'être en totale immersion à cette époque. Ce tome est bourré de détails qui peuvent paraitre indigeste mais, sont, je pense nécessaire pour la compréhension de l'histoire, mais aussi pour bien la placer dans le contexte. 

Une chose doit être dite, c'est que l'auteur décrit si bien toutes ses scènes que l'on a aucun mal à visualiser l'histoire, les personnages, les lieux, etc..

Un bon premier tome qui m'a beaucoup plu et que je suis ravie d'avoir lu. Une dernière chose, que je voudrais commenter, c'est la couverture du livre que je trouve magnifique. Bon, il est vrai que je l'ai lu en Ebook et que de ce fait, ce n'est pas le même rendu, mais visuellement parlant, j'ai eu l'impression de lire un vieux livre, trouver dans une bouquinerie, tellement le côté "vieux parchemins" fait un peu penser à un livre qui a trainé très longtemps sur une étagère avant d'être enfin lu.




Je remercie l'auteur, Cédric Plouvier pour m'avoir permis de découvrir son livre ainsi que pour sa confiance

lundi 23 novembre 2020

Les égouts de Los Angeles de Michael Connelly

 RESUME: Harry Bosch, policier à Los Angeles, enquête sur la mort par overdose d'un toxicomane. Suite à un appel anonyme, le corps a été retrouvé à l'intérieur d'une canalisation. Bosch reconnaît vite la victime, Billy Meadows. Jadis, il a combattu avec lui au Vietnam. Tous deux étaient des "rats de tunnel", chargés de "nettoyer" les galeries souterraines tenues par le Vietminh. Alors que la police s'apprêtait à classer l'affaire, l'inspecteur, convaincu qu'il s'agit d'un meurtre, va s'acharner à découvrir qui a tué son ancien compagnon. Bosch découvre que Meadows a participé au cambriolage d'une banque l'année précédente. Pour remonter la piste, il accepte de travailler avec un agent spécial du FBI, Eleanor D. Wish, dont le frère n'est jamais revenu du Vietnam.


MON AVIS:  Bien que je sois très avancé dans la série d' Harry Bosch de Michael Connelly, j'ai eu envie de reprendre la série au début, histoire de faire un retour aux sources. Il est vrai que cela fait longtemps que j'ai démarré cette série et que je ne l'ai pas forcément lu dans l'ordre sur les débuts . Il n'y a que depuis Deuil interdit, que je les lis dans l'ordre. Cela me fait plaisir de retrouver Harry à un âge plus jeune, mais toujours aussi indomptable. Je me rends compte après avoir terminé cette relecture, qu'il y a beaucoup de choses que j'ai oubliées. Comme la première rencontre entre Eleanor et Harry ! 

Je me souviens que lorsque je l'avais lu, celui ci, je l'avais bien aimé, mais sans plus. Bizarrement, à cette relecture, je l'ai beaucoup mieux apprécié. Allez savoir pourquoi ? On rencontre donc (ou retrouve pour ma part) Bosch, flic à Los Angeles qui a été muté suite à une affaire antérieure, dans un autre service. Même si ses supérieurs reconnaissent ses qualités, ils cherchent quand même à lui mettre des bâtons dans les roues, tant sa façon de procéder est pour le moins originale, car il a tendance à agir souvent de manière qui frôle l'illégalité. 

Sur Harry, on pourrait en dire des tonnes: qu'il n'aime pas se mélanger, qu'il a des techniques d'investigations douteuses.. Mais en même temps, quand il sait qu'il a flairé quelque chose de pas claire, il ne lâche pas le morceau et personnellement, c'est ce que j'aime dans ce personnage: il est droit dans ses bottes! 

Pour cette enquête, on suit donc Bosch, dans la mort d'un toxicomane qui pourrait passer pour une banale overdose, mais manque de chance, Bosch le connaissait et va s'investir à fond dans cette enquête au grand désespoir de sa hiérarchie, pour qui, ce n'est pas la peine d'en faire des caisses.

De recherche en enquête, Harry va avoir des réponses et va aller jusqu'au bout, car comme un chien, quand il a un os: il ne le lâche pas! 
Ayant lu beaucoup de tomes de cette série, je peux dire qu'elle c'est bien amélioré au fil du temps. Ici, malgré quelques longueurs qui je pense, s'explique par le fait que c'est un premier tome et un premier livre de l'auteur. On sent déjà que l'auteur à "sa patte" et qu'il a trouvé son style qui s'est affiné au fil des tomes. Même s'il est très bon, on peut peut-être regretter que les chapitres soient longs. Cela s'explique par le fait, que chaque chapitre équivaut à une journée . Sinon, l'intrigue est bien ficelée et extrêmement bien détaillé, peut être un poil trop. Mais le point positif dans ses descriptions, c'est que le lecteur va enquêter en même temps que Harry et peut réfléchir aussi à l'intrigue. Un peu comme si le lecteur voyait avec les yeux de Bosch. Autre point positif, c'est le côté immersion que l'on a pendant notre lecture et il faut dire que Connelly s'en sort avec brio et qu'il a réussi à nous concocter un savoureux polar à déguster sans modération et que s'il n'est pas parfait, l'auteur nous donne quand même envie de retrouver Harry pour suivre à ses côtés d'autres aventures.  


dimanche 22 novembre 2020

Louis II de Bavière ou le roi foudroyé de Jean des Cars

 RESUME: Grâce à une enquête minutieuse dans les archives du règne de Louis II de Bavière, Jean des Cars réussit à percer la personnalité de ce roi longtemps victime d'un réputation injustifiée.

Il a édifié des châteaux fantastiques exaltant l'éthique de la chevalerie médiévale et le génie de la France du Grand Siècle. Il a sauvé de la faillite Richard Wagner, imposant son œuvre mais contraint d'exiler le musicien au comportement intéressé. Il a été le premier mécène du festival de Bayreuth. Son homosexualité le révulsait et défrayait la chronique. Il fut cependant l'étrange confident de sa belle cousine, la célèbre Sissi, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie. Il s'est battu pour défendre l'identité de son royaume, dans l'Empire allemand. Accablé par l'effondrement français en 1870, il se réfugia dans ses montagnes, construisant de fascinants palais et s'isolant dans un monde que personne ne pourrait atteindre ni détruire.
Il est mort sur le rivage d'un lac, dans des circonstances énigmatiques. Accident ? Suicide ? Assassinat ? Louis II n'est pas seulement le plus célèbre des rois de Bavière, il est aussi le plus mystérieux. Grâce à une enquête minutieuse dans les archives et les dossiers de son règne, Jean des Cars réussit à expliquer la vie et la mort de ce monarque visionnaire, longtemps victime d'une réputation injustifiée parce qu'il percevait parfaitement les pulsions de son siècle.


MON AVIS:  Ah Jean des Cars ! A chaque fois que j'ouvre un livre de cet auteur, je sais que je vais passer un bon moment. Et là encore, la magie a opéré ! Je me suis lancé dans l'histoire de Louis II, roi de Bavière avec un enthousiasme qui a duré jusqu'à la dernière page. Que dire que l'on ne sache déjà sur ce roi connu, mais en même temps avec de nombreuses zones d'ombres qui font que l'on pense tout savoir sur lui, alors que finalement, on en connait si peu .
Jean des Cars qui est passionné par l'histoire des Habsbourg et connait le sujet sur le bout des doigts a essayé dans cette biographie de brosser le portrait de ce roi dont le seul tord est peut être de ne pas être né à la bonne époque. Était il un roi visionnaire, novateur à qui on doit le plaisir de pouvoir voir de magnifique châteaux, ou et c'est malheureusement ce que l'histoire retient souvent, un roi fou, incapable de régner et qui fut déchu de ses droits, contraint au suicide ?
Grace à de minutieuses recherches dans les archives, Jean des Cars nous éclaire sur la personnalité et la vie hors du commun qu'a eut ce roi incompris mais génial dans bien des domaines. 
N'attendez pas dans cette biographie d'avoir la clé de l'énigme sur la mort au combien étrange de Louis II et qui a fait couler beaucoup d'encre à son époque et continue de d'alimenter la polémique.
Personnage complexe mais fascinant, au même titre que sa cousine, la très connue Elisabeth, dite Sissi, j'ai toujours voulu en savoir plus sur cet homme qui fut finalement un incompris. Avec cette biographie, j'ai passé un excellent moment de lecture et pu en apprendre plus sur ce roi dont l'auteur c'est évertué à creuser plus en profondeur pour essayer d'en faire sortir toutes les facettes. Fou, peut être l'était il, mais et c'est là que l'auteur nous montre son génie, c'est de nous faire comprendre que sa personnalité ne s'arrête pas qu'à cette folie. 


samedi 21 novembre 2020

La dame de Reykjavik de Ragnar Jónasson

 RESUME: Soudainement poussée à la retraite, Hulda, inspectrice de 64 ans, est autorisée à rouvrir le cold case de son choix, le temps de voir arriver son jeune remplaçant. Elle se penche sur le cas d’Elena, une jeune russe retrouvée noyée il y a un an à 30 km de Reykjavik. Traitée par un collègue négligent, la mort de cette demandeuse d’asile est sur le point d’être classée. Mais Hulda refuse de laisser Elena tomber dans l’oubli… L’atypique inspectrice se jette à corps perdu dans cette enquête.


MON AVIS: on fait la connaissance de l'inspectrice Hulda qui est gentiment poussée vers la retraite par son supérieur. Avant de partir, elle a le droit de rouvrir un cold case, autrement dit, une affaire non élucidée. Elle se penche donc sur la découverte du corps d'Elena, jeune russe retrouvée noyée. Point de départ de cette  enquête!

Si l'histoire est sympathique à suivre et que la plume de l'auteur est assez fluide et intéressante, je dois dire qu'il n y'a rien d'innovant ni de super original.  Bien que l'enquête soit habilement menée et pourrait se révéler passionnante pour ceux qui ne lisent pas beaucoup de thrillers, je dois avouer que si j'ai passé un bon moment de lecture, cela ne me laissera pas non plus un souvenir inoubliable. Peut être que j'en lis trop et que du coup, je suis plus difficile dessus.
Toutefois, ce livre a des qualités certaine, car malgré tout et c'est là le "boulot" d'un thriller, c'est d'essayer de faire deviner aux lecteurs à travers différentes pistes, qui est le coupable et tout ce qui tourne autours ou justement de faire en sorte qu'ils ne trouvent pas pour qu'ils soient surpris à la fin. Pour être surprise par la fin, je peux dire que je l'ai été, car je ne m'y attendais pas du tout! On lit tour à tour des chapitres avec Hulda qui mène son enquête et des chapitres sur une autre personne, complètement inconnue et dont on se pose des questions tout au long du livre avant que tout s'imbrique et que la vérité nous saute aux yeux.

Au final, une histoire sympathique qui fait passer un bon moment mais,
qui ne me restera pas longtemps graver dans ma mémoire. Un livre de lu quoi ! 

samedi 14 novembre 2020

Le jeu de l'ombre de Sire Cédric

 RESUME: Mais que pouvait bien chercher Malko Swann cette nuit-là ? Une overdose d'adrénaline, la sensation ultime, le sentiment de liberté ?

Pourquoi roulait-il aussi vite en pleine nuit sur une route de campagne étroite et sinueuse jusqu'à faire une chute de trente mètres en bas du pont du Diable ?
Atteint d'un traumatisme inexplicable, le musicien est désormais incapable d'entendre la musique. Mais il ne s'agit que du début de sa déchéance. Dans l'ombre, quelqu'un l'observe… quelqu'un qui veut jouer avec lui. Un jeu au goût de sang… Il s'engage alors dans un combat désespéré.



MON AVIS: Et voilà, j'ai lu le dernier livre des aventures d'Alexandre Vauvert sorti à ce jour! Et quel livre… L'auteur n y a pas été dans la demi-mesure. On suit donc Malko Swann, musicien de son état qui après un accident de la route se retrouve avec une pathologie inconnu pour ma part: celui  de ne plus  entendre la musique. Il entend très bien les sons, mais pas les notes. Si vous êtes sceptique, sachez que cette pathologie existe.
On peut difficilement aimer Malko. Il passe de femme en femme, les prend et les jette comme de vulgaire kleenex et s'abrutit de fêtes, d'alcools et de drogues. 
Suite à cela, il s'enferme dans une sorte de dépression et c'est là que tout démarre, si j'ose dire. Que lui arrive t'il exactement? 
En parallèle de cette histoire, on retrouve notre ami Vauvert qui enquête sur la découverte de deux corps de jeunes filles assassinées, ou après une petite investigation, trouve un point commun entre notre rock star dépressive et ses deux jeunes filles. Je n'en dis pas plus, histoire de titiller votre curiosité.
Comme je l'ai dit plus haut, on ne peut pas s'attacher à ce Swann qui est horripilant de bien des façons. Il est l'archétype de la star qui se prend pour dieu et croit qu'il peut tout avoir et faire ce qu'il veut. Mais, personnellement, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir un petit pincement au cœur, en lisant tout ce qui lui arrive.
Dans tous ses livres, l'auteur adore y glisser une petite pointe de fantastique, histoire de maintenir un petit côté angoissant dans ses histoires. Et il faut dire que cela marche à merveille. 
Pendant toute la lecture, on se pose des questions sur la santé mentale de Malko: Est il fou? Ce qu'il vit est-il réelle ? Faut il le croire ? On n'est pas épargné côté questions .
Ce thriller est captivant et stressant, car on joue aux devinettes pendant  toute la durée de notre lecture et que l'on a hâte d'arriver à la fin pour connaitre le dénouement. C'est diaboliquement efficace et l'auteur mène son jeu de main de maître.

 
Et puis j'ai adoré retrouver Vauvert qui sous ses airs de gros baraqué, a quelque chose qui fait qu'on l'aime très vite (pour cela, je vous conseille de lire la saga Eva Svarta, où vous retrouverez Vauvert) 
Des chapitres court, une histoire bien prenante et palpitante, il n'en fallait pas plus pour passer un très bon moment de lecture avec cet auteur que j'apprécie vraiment beaucoup.  

Dessins

 Et voici mes deux nouveaux dessins. Ce coup ci, ce sont des chiens. 



dimanche 8 novembre 2020

Complot de Nicolas Beuglet

 RESUME: Un archipel isolé au nord de la Norvège, battu par les vents. Et, au bord de la falaise, le corps nu et martyrisé d’une femme. Les blessures qui déchirent sa chair semblent être autant de symboles mystérieux.


Quand l’inspectrice Sarah Geringën, escortée par les forces spéciales, apprend l’identité de la victime, c’est le choc. Le cadavre est celui de la Première ministre.

Qui en voulait à la chef de gouvernement ? Que cachait-elle sur cette île, dans un sanctuaire en béton enfoui au pied du phare ? Sarah, très vite, le pressent : la scène du crime signe le début d’une terrifiante série meurtrière. Dans son enquête, curieusement, quelqu’un semble toujours la devancer. Comme si cette ombre pouvait lire dans ses pensées…

De la Norvège à la vieille cité de Byblos, et jusqu’au cœur même du Vatican, c’est l’odeur d’un complot implacable qui accompagne chacun de ses pas. Et dans cette lutte à mort, Sarah va devoir faire face à ses peurs les plus profondes. à ses vérités les plus enfouies…

Étayé par les dernières découvertes de la science et de l’histoire, Complot explore les secrets premiers de l’humanité.

MON AVIS: J'ai découvert cet auteur avec le cri que j'ai eu en cadeau après une réclamation suite à un livre défectueux.  Ce premier tome fut une excellente surprise et j'avais beaucoup adhéré à l'univers de l'auteur. Du coup, je fus ravie de retrouver les personnages principaux dans cette nouvelle intrigue qui, bien qu'elle ne soit pas dénuée d'intérêt m'a un poil moins passionné que le premier.
En écrivant cela, je ne veux pas dire que je n'ai pas aimé. Au contraire, j'ai apprécié ma lecture, mais je l'ai trouvé un peu plus long. 
Par contre, la force de ce roman en ai le thème qui est très actuel. De plus, au vu du sujet, je ne pouvais pas ne pas adhérer à l'histoire! L'auteur nous livre un sujet qui pose question, à savoir la place des femmes dans la société.
Ce roman tout en nuance, sans tomber dans l'exagération nous parle de la misogynie dont font encore preuve certains hommes.
L'intrigue est, en tout cas, menée tambour battant et d'une main de maître par son auteur. Tel un chef d'orchestre, il donne le ton et nous amène à nous poser des questions sur nos origines et les valeurs que l'on nous a inculqué. 
En ce qui concerne les personnages, j'ai eu plaisir à retrouver Christopher et Sarah, de même que Simon. Si Christopher est resté le même que dans le cri, j'ai trouvé par contre Sarah bien différente. Plus hargneuse, plus fragile, plus "roc". J'ai eu l'impression que rien ne la touche. Mais en même temps, l'auteur ne nous l'épargne pas au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture. Il nous dévoile aussi certains secrets la concernant et j'ai hâte d'en connaître un peu plus.
L'auteur a su écrire une très bonne intrigue autour de faits historique ou il remonte très loin en arrière et nous amène a nous pencher sur nos origines et a essayer de peut être en savoir un peu plus. 
Bien que j'ai beaucoup apprécié ce livre, il m'a manqué un petit quelque chose pour le mettre à la hauteur du premier. Je vous laisse le soin de vous faire votre propre opinion et de me dire ce que vous en avez penser. 

  

Remède de cheval, tome 2 de Agatha Raisin de M.C. Beaton

 RESUME: Agatha Raisin, s'intégrant peu à peu à son petit village, fait la connaissance de Paul, le vétérinaire, qui ne semble pas insensible à ses charmes. Mais celui-ci est retrouvé mort, victime d'une injection de tranquillisant destiné au cheval de Lord Pendlebury. Agatha ne croit pas à l'accident et prend l'enquête en main. Son nouveau voisin, le colonel Lacey, d'habitude distant, accepte de l'aider.


MON AVIS:  Si j'ai envie d'une lecture légère et fraîche, sans prise de tête, les aventures d'Agatha Raisin sont idéales ! Il faut dire que le personnage est désopilant de bout en bout. Elle est un film comique à elle toute seule, tant elle arrive à se fourrer dans des situations rocambolesques. 

Ce qu'on peut dire, c'est que si l'enquête est le fil conducteur de ce tome, le reste n'est pas à écarter non plus. Outre le personnage d'Agatha, dont j'ai déjà parlé plus haut, il y a tous les autres qui gravitent autour et qui méritent leur part du gâteau. De plus, la description du cottage  et de l'environnement est bien rendu.
  

Encore une fois, si vous êtes adepte de policier et que vous fassiez fonctionner vos méninges, vous devriez arriver au bout de l'intrigue sans problème. Car si elle n'est pas si compliqué, elle n'est pas forcément évidente non plus. Personnellement, j'ai adoré certaines scènes comme une dans un pub, ou je me suis tordu de rire en imaginant la scène décrite. On peut dire qu'Agatha a le chique pour s'attirer les pires ennuis.

Cette série a vraiment l'humour à l'anglaise et c'est agréable à lire. Pourtant, on ne peut pas dire que c'est une lecture "facile" non plus. Il y a bien une enquête avec un écheveau à démêler, des suspects à éliminer, mais tout ça dans un condensé de burlesque qui dans un autre contexte pourrait entrer dans le ridicule. Mais là, j'avoue que la façon dont l'auteur tourne la chose, cela passe sans problème.

Dans le premier tome, le personnage d'Agatha m'agaçait un peu par son côté "emmerdeuse", mais j'ai appris à apprécier le personnage qui, et on le découvre dans ce tome n'a pas eu une vie facile. 
Un bon tome que j'ai adoré lire et j'ai hâte de lire la suite, histoire de savoir ce qui va se passer entre Agatha et son voisin. J'ai de quoi faire, vu que j'ai encore 8 tomes dans ma pal. 
 


dimanche 11 octobre 2020

Carnaval de Ray Celestin

 RESUME: Au coeur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s'affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant...

Lorsqu'en 1919 un tueur en série s'attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l'agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D'Andrea, vont tenter de résoudre l'affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu'un ouragan s'approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.


MON AVIS:  Mon mari a trouvé ce livre dans la rue. En l'entamant, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. 
Mais il y a quelque chose qui attire l'œil sans avoir commencé la lecture, c'est la couverture. Pourtant, certains vont dire qu'elle n'a rien d'exceptionnel. Pour moi, elle a un je- ne- sais- quoi.
Deuxième point qui m'a interpellé c'est l'endroit où se situe l'histoire: La Nouvelle-Orléans. Je ne sais pas pourquoi non plus, mais cette ville me fascine depuis très longtemps. Elle a quelque chose qui fait qu'on s'y intéresse ! 
Pour écrire son histoire, l'auteur s'est basé sur un fait réel qui a eu lieu à l'époque, un sérial killer a perpétré une série de meurtres entre 1918 et 1919 à la Nouvelle-Orléans. 
Si les meurtres servent de toile de fond à ce polar historique, pour moi ce qui occupe avec brio le devant de la scène c'est tout ce qui gravite autour. A savoir, le jazz, le vaudou, le bayou et toute l'ambiance que l'on peut s'imaginer qu'il y avait à l'époque. L'atmosphère est très bien rendu car personnellement, je visualise tout à fait la Nouvelle-Orléans de 1919 comme décrit dans ce livre. 

De plus, l'auteur a eu la bonne idée d'inclure le grand Louis Armstrong dans son histoire. Ce qui n'est pas de l'imagination car, Armstrong est né à la Nouvelle-Orléans en 1901 et que je pense qu'il a dû connaitre ce fait divers.
J'ai bien aimé ce livre mais pas à cause des meurtres car ceux ci sont finalement assez accessoires, bien qu'il y ai une enquête. Malgré tout, l'intrigue tient la route et nous fait passer un bon moment. Mais ce que je retiens le plus de ce livre, c'est toute l'ambiance qui en découle et non les meurtres, l'enquête et tout ce qu'on peut attendre d'un polar qu'il soit historique ou pas. Et finalement, cela change et j'ai beaucoup aimé ça. 

dimanche 4 octobre 2020

L'assommoir de Emile Zola

 RESUME: Qu'est-ce qui nous fascine dans la vie « simple et tranquille » de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd'hui encore? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d 'Or version Second Empire? L'existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s'expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l'intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers « assommoirs » - un accident de travail, l'alcool, les « autres », la faim - ont finalement raison d'elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. Relisons L'Assommoir, cette « passion de Gervaise », cet étonnant chef-d'œuvre, avec des yeux neufs.


MON AVIS: De toutes les œuvres de la saga des Rougon-Macquart, la série de Zola, l'assommoir est celui qui me faisait le plus peur. Je ne sais pas pourquoi ! Pourtant je ne l'avais jamais lu, mais je repoussais sans cesse la lecture. Pensez donc, ma dernière lecture de la saga remonte à 2019!

J'ai été rassuré dès les premières pages: Je me suis laissé transporter dans l'univers de Gervaise et de ses proches. le moins que l'on puisse dire, c'est que la pauvre en prend plein la figure tout au long de sa vie. Comme si sur son berceau, il avait été écrit qu'elle aurait des malheurs toute sa vie. 

Il faut dire que l'époque n'aide pas ! Et Zola la décrit parfaitement cette époque où les ouvriers du Paris du second Empire luttent comme ils peuvent contre la misère qui les menace en permanence. Tout y est: L'alcool, l'argot des ouvriers, l'hypocrisie des gens, les radins et j'en passe. Plus, la description de ce quartier de la goutte d'or que je connais bien pour avoir travaillé à côté pendant quelques années . L'auteur nous dépeint cette vie de tous les jours et c'est purement jouissif de bout en bout. 
Zola nous promène dans ce quartier ou les métiers d'autrefois tel que les blanchisseuses ou les zingueurs se côtoient et "refond le monde". Qui se souvient au jour d'aujourd'hui tous ses métiers qui faisaient la force de ses quartiers parisiens mais aussi ceux de la campagne. Est ce que vous vous voyez lavandières alors qu'il existe des machines à laver chez soi ou à la rigueur la laverie automatique. 

Il y'a deux ans, j'ai été en vacance à Rochefort en Charente maritime et j'ai visité le musée des commerces d'autrefois. J'ai beaucoup aimé cette plongée dans le temps pour nous faire découvrir ses commerces que nos grand parents ont connus. 

C'est ce que j'apprécie dans les livres de Zola, l'immersion dans le passé où il nous décrit avec force détails tout l'univers aussi bien des ouvriers de l'époque que des bourgeois. Nous entrons par la grande porte  dans les riches demeures ou brille une société souvent complètement creuse sous la plume de Zola. Ou nous nous promenons dans les ruelles de Paris et nous apprenons à connaitre "les petites gens".

Pour en revenir au livre, je me suis dit plus d'une fois qu'est ce que Gervaise attend pour se secouer les puces et tout envoyer valser: A savoir mettre un grand coup de pied dans la fourmilière? Comme si l'auteur voulait nous faire comprendre que l'on n'échappe pas à son destin et que l'hérédité y est pour beaucoup. Même si à plusieurs reprises, l'auteur la fait se remettre à flot, elle finit toujours par retomber jusqu''à ce qu'elle ne puisse plus se relever. C'est donc un roman bien noir et dans un sens infiniment triste que nous livre Zola, même qu' en y réfléchissant, les autres que j'ai lu ne sont pas plus gais .

Je disais que jusqu'à présent, je préférais quand Zola nous faisait entrer dans le monde de la bourgeoisie. Avec cette œuvre, je me rends compte que finalement, j'aime aussi beaucoup ce milieu rude et que l'auteur nous le brosse à merveille! 


ce livre a été lu dans le cadre du challenge des Rougon Macquart de Mypianocanta

dimanche 27 septembre 2020

En direct de la morgue de Michel Sapanet

 RESUME: Un chef d’entreprise pendu avec une balle dans la tête, une femme en tenue affriolante étranglée dans ses toilettes, un mort sans visage près d’une voie ferrée, un marginal suriné soixante-seize fois avant d’être incendié… La table d’autopsie du docteur Sapanet, au CHU de Poitiers, ne désemplit pas. Chaque année, son équipe d’experts traite plus de 450 dossiers de morts

suspectes ou criminelles à la demande de la justice.
Avec humour et pédagogie, Michel Sapanet nous plonge dans le quotidien d’une équipe de médecine légale, des constatations sur les scènes de crime aux auditions devant les cours d’assises, en passant par les autopsies, les reconstitutions criminelles, ou encore
l’examen de rescapés de violences.
Corps suppliciés, cadavres putréfiés, restes humains… Autant de mystères sur lesquels l’auteur lève un coin de voile.


MON AVIS:  Ce livre m'a été prêté par ma maman qui a beaucoup aimé. Me disant que cela me changerait un peu, me voilà embarqué dans les profondeurs des salles d'autopsie et des morgues. J'avoue que sur le sujet, à part quelques connaissances glanées sur différentes lectures comme les livres de Patricia Cornwell ou Kathy Reich, je ne connais rien du tout sur ce thème. 
Pour ma part, étant assez curieuse en général et prenant plaisir à apprendre de nouvelles choses, je me suis plongé dans ce bouquin et j'avoue que je n'ai pas boudé mon plaisir. Outre la plume de l'auteur qui est assez entrainante, les histoires, quoique assez morbide, sont intéressantes à lire. Car l'auteur ne se borne pas à nous décrire une autopsie, c'est tout le schéma de processus entre la découverte du cadavre et le moment ou le corps est rendu à la famille que l'auteur prend soin de nous expliquer. 
Il est vrai que ce n'est pas le métier le  plus mis en lumière, bien qu'il soit essentiel. De plus, on y lit beaucoup de chose, parfois assez farfelu. 
Les histoires relatées dans ce livre sont pas mal différentes les unes des autres et chacune doit avoir son lot d'attention pour ne pas passer à côté de quelque chose d'essentiel.
Bien que le contexte ne le permette pas, j'ai souri à plusieurs reprises, car l'auteur a une certaine dose d'humour noir dans ses écrits en glissant un petit mot ou une phrase lors de ses explications.
J'ai appris pas mal de choses dans ce livre que j'ai beaucoup aimé. Je suis contente d'avoir découvert cet auteur et je pense aller me pencher un peu plus sur ses écrits. 

 

samedi 26 septembre 2020

Soeurs de Bernard Minier

RESUME   Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans, et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d’arbres.

Le jeune Martin Servaz, qui vient d’intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s’intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante.
Les deux sœurs n’étaient-elles pas ses fans ? L’un de ses plus grands succès ne s’appelle-t-il pas La Communiante ?… L’affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle.
Février 2018. Par une nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l’affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu’à l’obsession.
Une épouse, deux sœurs, trois communiantes… et si l’enquête de 1993 s’était trompée de coupable ?
Pour Servaz, le passé, en resurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l’encre noire.



MON AVIS: Ah que j'ai été ravie de retrouver Martin Servaz! Après la lecture de nuit que j'avais bien aimé mais auquel je trouvais qu'il manquait quelque chose par rapport à notre ami Servaz, autant je l'ai trouvé dans celui en meilleure forme. Cet Opus se déroule en deux époques: 1993 avec l'arrivée d'un tout jeune Servaz dans la brigade avec ses illusions, ses envies etc. et on le retrouve plus proche de nous en 2018 avec le passé qu'on lui connait. Dans ce tome, on suit deux enquêtes qui ont 25 ans d'écart mais un fil conducteur: Le suspect! L'enquête, pleine de remarquables descriptions sans être pesante est un régal à suivre. Et on peut suivre le parallèle entre le jeune Servaz, plein de bonne volonté et le Servaz que l'on connait plus en flic usé abimé par la vie et qui ne se fait plus d'illusions sur son métier, mais avec l'envie de trouver la réponse à l'énigme. 
Les intrigues qui jalonnent la première et la deuxième partie sont bien menées et on suit à merveille le fil rouge qui s'étend sur tout le livre. 
Mais il n'y a pas que ça! Ce livre nous permet d'en savoir plus sur notre Servaz, pourquoi il est aussi amer et aussi usé. Cela nous donne une bonne approche et nous le fait encore plus apprécier. 
Et que dire de cette enquête qui est somme toute magistrale ! La plume est fluide, les pages se tournent toutes seules et c'est un réel plaisir de lecture. 
Jusqu'à la dernière page on est scotché à notre livre, impossible de s'en détacher. Et cette fin, si complexe que l'on en reste bouche bée vaut le détour et est une conclusion logique à cette enquête rondement menée

qui ne vous laissera aucun répit jusqu'au mot fin ! 

lundi 21 septembre 2020

Les Soeurs de la lune, tome 10 : Courting Darkness de Yasmine Galenorn

RESUME:  Nous sommes les soeurs D’Artigo : mi-humaines, mi-fées, ex-agents de la CIA d’Outremonde. Menolly est une vampire, Delilah un chat-garou… Et moi ? Je suis Camille, prêtresse de la Mère Lune, mariée à trois hommes merveilleux. Mais dire que mon dernier beau-père en date n’apprécie pas que j’aie intégré sa famille est un euphémisme… Le cruel dragon blanc m’a capturée et me retient prisonnière dans sa forteresse glacée des royaumes du Nord, bien déterminé à briser non seulement mon corps, mais aussi mon esprit…


MON AVIS: En entamant ce tome, je dois avouer que j'avais un peu peur de ce que j'allais y trouver. Déjà, parce que Camille n'est pas ma sœur favorite et que ses relations avec ses maris très sexe ne sont pas trop ma tasse de thé, mais qu'en plus, je m'imaginais que la captivité de Camille par le cruel dragon Hyto allait durer pendant les 3/4 du livre. Ouf! J'ai été rassuré, car ce tome ne se déroule pas comme je le pensais pour mon plus vif plaisir. 

Bon comme dans tous les tomes qui ont Camille en vedette, si j'ose dire, du sexe il y en a, mais bon ça reste assez soft. Mais ce tome est quand même beaucoup plus sombre que tous les précédents. Plus cruel aussi! De plus, ce tome est placé sous le signe du changement. De part son côté plus sombre, mais aussi changement de lieu! Car si tous les autres tomes se passent pratiquement exclusivement dans la maison des soeurs, à part quelque scène ou il y a le bar du voyageur, les rues de Seattle et quelques autres, ce tome-ci a une grosse partie dans un autre endroit, à savoir l'entre de Hyto, le père de Flam.
J'ai beaucoup aimé ce tome, car on en apprend plus sur Flam le dragon, mais aussi sur leur us et coutume. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis fasciné par ses créatures mythique. Et là, on en apprend beaucoup sur leur vie mais aussi sur la famille de Flam.

Comme je l'ai dis plus haut, ce tome est placé sous le signe du changement, mais aussi sur celui de l'évolution. Car pour ce qui est de l'évolution, les personnages quel qu'ils soient


 en auront à revendre! Que ce soit Chase, Flam, vanzir ou Iris, chacun va prendre de l'épaisseur et se développer.  

De même pour Camille qui je trouve va ressortir de ses épreuves moins frivoles, plus matures, car si c'est elle l'ainée et que de ce fait elle a un rôle envers ses soeurs et qu'elle s'en sort très bien, j'ai toujours trouvé que celle qui porte l'étiquette de "chef de famille" est plutôt Menolly! Peut être est ce dû à sa condition?

Bref, un bon tome que je suis contente d'avoir lu et maintenant que les autres tomes sont enfin sortie en VF, je vais pouvoir poursuivre cette saga que je continue à beaucoup aimer malgré le nombre de tomes. 

dimanche 20 septembre 2020

La légende du marche mort de David Gemmel

RESUME:  Le vieux guerrier se nomme Druss, mais on l'appelle Légende. Sa vie est un combat sans fin : deux bras maniant la hache au nom de l'honneur et de la justice. Pour l'ennemi nadir, il est Marche-Mort, un surnom sombre et maléfique, synonyme de destruction. A la veille de son dernier combat, le vieux guerrier raconte à une jeune recrue comment il a obtenu ce titre. Comment des années auparavant, il s'est embarqué aux côtés de l'énigmatique Talisman, un jeune guerrier nadir, dans la plus incroyable des aventures, en quête des joyaux d'Alchazzar, et comment cette épopée l'a conduit jusqu'au plus profond du royaume des morts. Lorsque Légende se lève et marche, il ne fait pas bon se dresser sur sa route...



MON AVIS: C'est toujours un plaisir d'ouvrir un livre de Gemmel. Je sais que je vais passer un bon moment et vivre une aventure fabuleuse. De plus, les personnages ont tous quelque chose de charismatique et Druss ne fais pas exception à la règle. Dans ce tome, on suit un Druss assez âgé, qui raconte à une jeune recrue comment il a obtenu ce titre de marche mort et qu'au côté d'un autre guerrier, Talisman, il part en quête des joyaux d' Alchazzar pour sauver un ami. C'est parti pour une épopée fabuleuse qui va entraîner notre héros au plus profond du royaume des morts.

Il n'y a pas à dire, Gemmel sait y faire pour nous entraîner dans une aventure palpitante qui vaut son pesant de cacahouète. Il contient de tout: amour, amitié, voyage, quête, trahison, bataille. Eh oui, il y a de tout ça dans ce volume! 

Bien que mon personnage favori des livres de Gemmel reste Waylander, j'ai beaucoup d'affections pour Druss, qui sous ses airs de bourrin, a quelque chose d'attachant. Il est droit dans ses bottes et s'il a son propre code d'honneur qui peut être discutable par moments, il est quand même assez intéressant.  

Bon même si les batailles décrites dans ce volume sont moins impressionnantes que dans Druss la légende, ce tome est plus axé, je trouve sur l'honneur, la quête et l'amitié que sur les batailles qu'on a pu trouver dans Druss.

Cela ne m'a pas empêché de passer un excellent moment avec ce livre qui m'a permis de mieux appréhender le personnage énigmatique qu'est Druss et de plus l'apprécier, bien que je l'avais aimé dans Druss. Là, ce n'est plus l'amour qui est en jeu, mais la vie et l'amitié et la dessus, on peut dire que Druss y est très fidèle. Et ça j'aime beaucoup ce côté du personnage. N'oublions pas le fidèle Sieben qui donne une touche humoristique et qui apporte un coup de frais dans un livre qui est quand même assez sombre. 
Je vais vite sortir la suite pour continuer ses aventures, vu que j'ai toute la saga dans ma pal. 




dimanche 13 septembre 2020

W3, tome 2: le mal par le mal de Hug et camut

 RESUME: Sous le choc de la découverte du responsable de sa séquestration, la journaliste Lara Mendès décide de se reconstruire loin du site d'info W3 fondé avec ses proches pour dénoncer les dysfonctionnements de la justice.

Pendant que Léon Castel, l'activiste ingérable et porte-parole du site, poursuit ses actions coups de poings, une vague de meurtres violents cible des officiers de police partout en France.
Alors que tout semble mis en oeuvre pour étouffer l'affaire, la Web TV est convaincue de tenir sa nouvelle bombe médiatique.
Fragilisée par des tensions internes et de violentes pressions extérieures, l'équipe de W3 se retrouve bientôt plongée en plein chaos.


MON AVIS:  J'étais ravi de retrouver tous les personnages de W3, dont le premier tome m'avait énormément plu. Et pourtant, j'avoue que ce tome m'a moins séduit que le premier. Il y a plusieurs facteurs à cela. Déjà, j'ai mis beaucoup de temps à le lire, car c'est un énorme pavé: plus de 1000 pages ! Mais cela ne m'impressionne pas plus que ça. Ce qui s'est passé, c'est que pour éviter l'overdose, je l'ai mis en pause à la moitié environ, histoire de lire autre chose. Et puis j'ai eu quelques soucis qui ont fait que je n'ai pas pu le reprendre de suite. Et lorsque je me suis décidé, je n'étais pas dedans plus que ça, du fait de ses soucis médicaux dont je parlais un peu plus haut.
Tout ça, pour dire que je n'ai pas apprécié ce livre à sa juste valeur et que je suis passé à coté pour ce qui est des dernières 300 pages. C'est dommage, car j'étais bien parti dedans sur les premières 500 pages ! 
Il y a de tout dans celui ci pour en faire un thriller énorme: les personnages savamment travaillés gagnent en intensité et prennent de l’épaisseur. L'intrigue est haletante au possible et on tourne les pages de manière compulsive. Et cette fin... Ou on est bien contente d'avoir la suite sous la main pour le continuer et savoir le dénouement. (chose que je n'ai pas faite, car je vais prendre un peu de temps entre les deux et je crois relire les dernières 300 pages .) 
Du coup, vous allez me dire avec toute cette bonne critique, qu'est ce qui ne m'a pas plu ? 
Et bien rien, justement! Comme je l'ai évoqué plus haut, je ne l'ai pas lu à la bonne période.
Ce qui a de magistral dans cette série, c'est qu'il n'y a pas de perte de rythme entre les tomes 1 et 2. On pourrait presque lire la trilogie l'un derrière l'autre sans observer de cassure. 
Je ne peux que conseiller cette saga malgré ce que j'ai pu en dire. Pour ma part, je vais vite reprendre ses 300 dernières pages pour de nouveau m'immerger totalement et enchaîner .

 avec le 3