lundi 29 janvier 2018

La naissance des dieux de Clotilde Bruneau,

RESUME: Au commencement, il n y avait que Chaos.

Issus du néant primordial, Gaïa, la terre, et Ouranos, le ciel, donnèrent naissance aux premiers êtres de la création. Des monstres d'une violence sans borne qui se soulevèrent contre leurs parents poussés par leur cadet, le plus dangereux des titans : Cronos. C'est pour éviter sa fureur que son fils Zeus fut élevé en secret de ce père capable de dévorer ses propres enfants. C'est pour établir la paix et l'harmonie dans l'univers qu'il se mit en guerre contre lui et permit le règne des Olympiens...
Comment Zeus et les autres dieux de l'Olympe sont-ils nés et ont-ils pris le contrôle du monde ? C est ce que ce nouvel album de la collection « La Sagesse des mythes » raconte en revenant aux origines de la création selon la mythologie grecque.

MON AVIS: Cela faisait longtemps que j'attendais la sortie de cette BD. Des mois!! Et quel bonheur quand elle est sortie et que j'ai pu courir a ma librairie Bd pour l'acheter. Enfin dans les mains. Aussitôt acheter aussitôt lu.
Et ravie de vous en parler. Fan de mythologie, ( ça vous le savez, vu que je vous rabâche les oreilles avec ça... enfin plutôt les yeux) je connais bien la naissance des dieux, ayant lu quelques livres a ce sujet. Mais j'ai trouvé merveilleux de pouvoir mettre des images sur le chaos, sur Gaia, sur Ouranos. Bref me faire une idée plus précise sur cette naissance des dieux.
Je peux vous dire que je n'ai pas bouder mon plaisir loin de la! La lecture est très enrichissante pour ceux qui ne connaissent pas la mythologie et qui souhaite la découvrir ou pour ceux qui veulent parfaire leur connaissance.
La ou je suis un peu déçue c'est quand au graphisme, que je n'ai pas trouvé aussi magnifique que sur les autres livres de cette collection. Je n'ai pas trouvé les visages super bien réalisé. Pour des dieux qui sont sensé être magnifique, j'ai trouvé les visages assez laid. Le trait hachuré et les couleurs un peu fade m'ont laissé perplexe. Pourtant dans tous les autres livres de cette collection, les graphismes sont magnifique! Voir Zeus en jeune homme hirsute, mal rasé (bon après il a la barbe, alors c'est peut être le début) avec des allures de mauvais garçon m'ont un peu laisser dubitative.
Par contre, l'histoire vaut le coup. Je l'ai trouvé très fidèle a ce que j'en ai lu. J'ai pu me représenté Le chaos et Gaia, comme je vous l'ai souligné plus haut et les petites annexes en fin d'ouvrage apporte un petit plus qui n'est pas négligeable.  Un livre de plus dans cette collection qui commence a compter quelque un et dont je suis impatiente de découvrir de nouveaux opus et de vous en faire profiter

dimanche 28 janvier 2018

C'est Dimanche, on visite ..

La nouvelle année est la!! Et déjà bientôt la fin du mois et l'arrivée de mon rendez vous de c'est dimanche, on visite. Pours ceux qui me suive sur ce blog, vous savez que j'ai une passion pour l'histoire et l'architecture ainsi que pour le patrimoine.
Ce rendez vous permet de combiné les deux: Vous faire découvrir
un lieu chargé d'histoire ou d'architecture, un trésor de notre patrimoine.


Ce mois ci je vous emmène a chartres, visité sa cathédrale. Déjà pour commencé, elle s'appelle Notre dame de Chartres. Sachez aussi que certaine photos sont de moi et d'autre d'internet
Comme toujours on commence par situé :
La cathédrale Notre-Dame de Chartres est le monument emblématique du chef-lieu du département d'Eure-et-Loir, située à 80 kilomètres au sud-ouest de Paris. Elle est traditionnellement considérée comme la cathédrale gothique
 la plus représentative, la plus complète ainsi que la mieux conservée de France par ses sculptures, vitraux et dallage pour la plupart d'origine, bien qu'elle soit construite avec les techniques de l'architecture romane montrant ainsi la continuité et non la rupture entre ces deux types d'architecture.
L'actuelle cathédrale, de style gothique dit « classique », a été construite au début du XIIIe siècle, pour la majeure partie en trente ans, sur les ruines d'une précédente cathédrale romane, détruite lors d'un incendie en 1194. Grand lieu de pèlerinage, elle domine la ville de Chartres et la plaine de la Beauce, se dévoilant au regard à plus de dix kilomètres de distance.
L’édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par son recensement sur la liste de 1862. Par ailleurs, il est parmi les premiers monuments classés au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1979.

vue d'ensemble de la cathédrale.

allez un peu d'histoire :
La première cathédrale date de la fin du IVe siècle, mais on ne peut passer sous silence les légendes qui voulaient faire remonter l'installation d'une cathédrale dès les premiers siècles.
A partir du Xe siècle, on raconte que saint Savinien et saint Potentien, au cours du IIe siècle, vinrent évangéliser le pays chartrain. Quirinus, magistrat romain, aurait fait massacrer les premiers chrétiens dont sa fille Modeste. Leurs corps auraient été ensuite jetés dans le puits de la crypte, dit des Saints-Forts.
Le contenu de cette légende évolue, et dans la vieille chronique (1389) on peut lire : « La dite Eglise, on l’affirme a été fondée avant la naissance du Christ, en l’honneur de la Vierge qui devait enfanter (Virgini Pariturae) et elle était gouvernée par les prêtres des idoles. Lorsque saint Altin et saint Eodald, envoyés de Sens par saint Savinien et saint Potentien, vers l’an 67, vinrent évangéliser Chartres, ils reconnurent que cette femme honorée là était Marie. Et, ils dressèrent en cet endroit une église chrétienne en l’honneur de la Vierge-Mère. »
Au XVIe siècle, on parle pour la première fois d'une grotte druidique.
Ruinée accidentellement par le feu en 1020, la cathédrale du IXe siècle fut immédiatement rebâtie par l'évêque Fulbert, mais sur un plan qui enveloppait l'édifice précédent. Sa crypte — la plus vaste de France — était presque achevée en 1024. Fulbert meurt en 1028. La dédicace de la cathédrale fut célébrée par son successeur, Thierry, le 17 octobre 1037.
En 1134, un incendie en ville, permit d'entreprendre, sur l'espace dégagé devant la cathédrale romane, la construction de deux tours et du portail Royal. Seule, la tour sud sera couverte d'une flèche en 1180.
Un nouvel incendie accidentel, survenu le 10 juin 1194, n'épargna que la façade, les tours et la crypte.
Dès le début du sinistre, des clercs, se réfugièrent, avec la "Sainte Chemise", sous le choeur dans la crypte Saint-Lubin. Après deux ou trois jours d'efforts pour déblayer, on éprouva la joie de retrouver indemnes les sauveteurs et leur précieux dépôt.
L'évêque et les chanoines décident d'abandonner une partie de leurs biens « afin de louer des ouvriers sachant bien travailler » et la reconstruction est entreprise dans l'enthousiasme.
Le gros œuvre est presque terminé à la fin de 1220, soit un peu plus de vingt-six ans après la disparition de l'ancienne église.
Les vitraux se mettent en place et il ne restera plus à exécuter que les dernières sculptures des porches. Puis sera élevé le jubé et on gardera sans doute longtemps l'espoir d'achever les neuf tours projetées.
La dédicace fut célébrée en octobre 1260.
La cathédrale mesure 130,20 mètres de longueur dans œuvre et ses voûtes sont à plus de 37 mètres au-dessus du sol. La largeur de la nef principale est de 16,40 mètres d'axe en axe; la largeur dans œuvre est de 32,80 mètres avec les bas-côtés; la largeur dans œuvre, avec les bas-côtés doubles du chœur, est de 46 mètres. Avec les porches, la longueur du transept atteint 76,80 mètres. Enfin, les hauteurs respectives du clocher Vieux et du clocher Neuf (croix non comprise) sont de 103 mètres [et 112 mètres environ, après achèvement de la flèche de gauche en 1513].
Je m'arrête la dans ses longues descriptions

 différente vu de l'entrée de la cathédrale
 photo ci contre le portail royal et ci dessous: Détail du portail royal, en bordure de la baie centrale : reine de Juda

 


 Au dessus du Porche à trois baies (cf photo ci-dessus) se situent trois verrières en ogives, une grande rosace, une balustrade avec la galerie des rois et un pignon triangulaire (cf photo ci-contre).  

Le Portail Royal est la porte d'entrée principale de la cathédrale, il a été construit de 1145 à 1155 et c'est un chef d'œuvre de l'art Roman même si certaines sculptures peuvent aussi être classées dans le Gothique. Partout règne l'ordre et la symétrie, les statues ne sont pas seulement un élément décoratif, elles contribuent également à la construction.
 
sur les photos  ci dessus  Arcs-boutant et Contreforts de la Nef. D'autre vu, photos ci dessous

Entre la Nef et le Choeur, l'architecte a ajouté un imposant Transept (sa longueur est supérieure à 64 mètres) flanqué de collatéraux et précédé par deux porches au Nord et au Sud.
 
Les deux façades latérales du Transept (Nord et Sud) ont le même aspect architectural, l'une et l'autre sont précédées d'un triple porche ogival avec pignon aigu élevé sur un perron de plusieurs marches. Ces porches, y compris leurs voussures, sont décorés de sculptures délicates d'une grande pureté de style. Les imagiers du XIIIème siècle les ont peuplées de nombreuses statues ou statuettes pour former des groupes, des bas-reliefs et composer des scènes sur l'Ancien et le Nouveau Testament.  
 


 sur les différentes photos, voici des vues des transepts nord et sud


 La façade du Transept Nord comporte un porche de près de 40m de long avec trois portes donnant accès au transept. Au dessus se trouvent des verrières et une Rosace. La Rosace et au-dessus le pignon sont encadrés de deux tours tronquées. La Rosace Nord a été offerte par Saint Louis et sa mère Blanche de Castille.
Elle représente une Vierge à l'Enfant entourée d'anges disposés dans des médaillons disposés en cercle, on y trouve aussi les rois de Juda et douze petits prophètes.

Sous la rosace, dans une verrière, Sainte Anne, mère de la Vierge, porte celle-ci. Les verrières latérales représentent des personnages de l'Ancien Testament.

assez vu l'extérieur, passons la porte et voyons ce que donne cette endroit.. suivez moi
voici ce qui nous accueille une fois a l'intérieur
voici le chœur, le maitre autel
un petit mot dessus. Le maître-autel monumental date de la fin du XVIIIe siècle. Ce groupe en marbre réalisé en 1772 par Charles-Antoine Bridan représente l'Assomption de Marie. Il est également l'auteur des six bas-reliefs en marbre (1787-1788), disposés au-dessus des stalles, symétriquement de chaque côté de l'espace central, qui évoquent des épisodes de la vie de la Vierge.
 


 
ses deux photos ci dessus montre la clôture ou tour de chœur:
La clôture ou tour de chœur est un mur entourant le chœur, destiné à mieux isoler ce dernier du déambulatoire. Entièrement sculpté, il est formé d’un ensemble de 40 groupes totalisant 200 statues.
Le tour du chœur est un projet des chanoines qui se basent sur un programme déjà bien établi suivant les épisodes de la vie de Jésus et de la Vierge Marie. Le cycle se déroule du sud, à partir du transept, jusqu'au nord, au transept. Sa réalisation s'étendit sur deux siècles, mais le style reste cohérent d’un bout à l’autre de la clôture.

je vous montre maintenant ce qui me fascine toujours dans une église, le buffet d'orgue
 
 
on passe maintenant a l'énigmatique labyrinthe qui fait la curiosité de la cathédrale.
voici le plan en photo ci dessus.

Le labyrinthe de Chartres, œuvre du XIIe siècle, est une figure géométrique circulaire de 12,89 m de diamètre inscrite dans toute la largeur du pavage de la nef principale, entre les troisième et quatrième travées. Elle représente un tracé continu déployé de 261,55 m, partant de l'extérieur et aboutissant au centre, en une succession de tournants et d'arcs de cercle concentriques. Une des particularités de ce labyrinthe réside dans son cheminement. Que l'on parte du centre ou de l'extérieur, le chemin parcouru présente exactement le même enchaînement de tournants et d'arcs de cercle. Si l'on se réfère à l'univers culturel des chanoines du XIIIe siècle, seuls maîtres d'ouvrage de l'édifice, le labyrinthe serait un chemin symbolique où l'homme va à la rencontre de Dieu. On peut le comprendre comme un pèlerinage « sur place », dont la finalité est d'inviter à la pénitence et à la méditation, vécue aussi bien avec le corps qu'avec l'esprit. On peut aussi y lire symboliquement le parcours qu'est l'existence humaine, long et compliqué, ou s'exprimerait la confiance d'être conduit finalement en présence de Dieu.
Ce labyrinthe s'inspire probablement du mythique Labyrinthe de Crète construit par Dédale, comme semblait l'indiquer la plaque de cuivre située en son centre, ôtée en 1792, et qui aurait représenté le combat de Thésée et du Minotaure. Néanmoins, André Peyronie fait part de son scepticisme sur l'existence d'une représentation du Minotaure à Chartres, qui serait un cas unique en France, comme le propose pourtant Marcel-Joseph Bulteau au milieu du XIXe siècle. Depuis plusieurs années, les responsables de la cathédrale mettent en valeur un rituel qui avait lieu autour de la fête de Pâques, largement documenté par des textes du XIIe siècle et du XIVe siècle et dans lequel le doyen du chapitre (le Christ) parcourait le labyrinthe (les enfers), allait jusqu'à son centre, rappelant l'extermination du minotaure (la mort vaincue), tenant une balle jaune (pelote du fil d'Ariane : fil de vie) qu'il lançait aux participants. Le parcours du labyrinthe serait ainsi – initialement – une évocation de la résurrection, celle du Christ appelant celle des hommes. Le centre de ce grand motif symboliserait ainsi la Jérusalem céleste, soit l'au-delà. Quand on réalise une projection de la rose de la façade sur le pavement, cette rose consacrée à la résurrection des morts correspond exactement au labyrinthe, le christ de la fin des temps se superposant alors au centre du labyrinthe. La démarche du labyrinthe ne consiste pas seulement à aller jusqu'au centre, mais à en ressortir. Le pèlerin est invité à emprunter la ligne tracée face à lui pour monter vers le chœur de la cathédrale – en particulier l'autel. Le labyrinthe de Chartres a été appelé « La Lieu » — bien que la lieue française soit bien plus longue que la longueur développée du labyrinthe — et plus tard « chemin de Jérusalem ».

Le Chœur comporte quatre travées et se termine par un hémicycle, il est entouré par des doubles collatéraux qui donnent sur trois grandes chapelles, celles-ci surmontent les chapelles Romanes de la Crypte. Les trois grandes chapelles sont jointes par quatre petites chapelles, en tout on en compte donc 7. Une de celles-ci possède un escalier du XIVème siècle qui permet d'accéder à la chapelle Saint Piat.
 
Dans le mur derrière l'autel une petite armoire contient un reliquaire avec les restes de la Tunique de la Vierge, elle a été endommagée à la Révolution.
 
La sculpture du rétable associé au maitre-autel représente l'Assomption de la Vierge, elle a été réalisée par Charles-Antoine Bridan entre 1767 et 1773

 sur les deux photos ci dessous, voici le chœur de la cathédrale 





 
photo ci dessus, voici le déambulatoire: Le déambulatoire autour du chœur est divisé en deux par une épine de piliers et de colonnes portant les voûtes sur croisées d'ogives. Le déambulatoire dessert la sacristie et plusieurs chapelles intéressantes.
 
La sacristie a été ajoutée à la fin du XIIIème siècle entre l'abside et le croisillon Nord du transept, elle est voûtée avec des ogives et quatre grandes fenêtres l'éclairent.
 
statue du tour du chœur et verrière
 
bon on passe aux vitraux puis les statues. ci dessous vitrail de notre dame de la belle verrière, ou vierge bleue.
 


 
Les Vitraux de la Cathédrale datent du XIIIème siècle. Ils sont remarquables et constituent l'ensemble le plus complet dans la France de cette époque et ont été bien préservés et même au-delà, ils ont peu d'équivalent dans le Monde. Ils constituent le plus bel ensemble de vitraux qui nous soit parvenu du Moyen-Age.
Ils sont répartis sur 3 grandes Rosaces, 35 Rosaces moyennes, 12 petites et 125 fenêtres. On compte en tout 3889 figures qui pour l'essentiel datent du XIIIème siècle.
 
La plupart sont des dons d'abord des rois de France et de leur famille mais ausi de grands Seigneurs et des Corporations de la ville de Chartres.
 
Les trois verrières de la façade occidentale datent du XIIème siècle de même que le vitrail de Notre-Dame de la Belle Verrière (cf photo ci-contre), celle-ci se situe dans le collatéral Sud du choeur. Leurs armatures se coupent à angle droit et le ton bleu caractérisent le XIIème siècle.
Le vitrail de Notre-Dame de la Belle Verrière a été épargné par l'incendie de 1194 et remonté dans une verrière du XIIIème siècle, au Sud du Choeur. Elle a été restaurée par le peintre-verrier Gaudin en 1906.

on passe aux statues
ci dessus, le maitre-autel de Bridan
 
 voici l'assomption de la vierge, ci contre
 
voici la chaire a prêcher.
on passe a la crypte
Chapelle dans l'église Basse, ou la Crypte sur les deux photos ci dessus et ci dessous
Fresque murale du XIIème siècle dans l'église Basse, ou la Crypte

 
 

voici ci dessous Notre Dame du Pilier

retour a la crypte avec le Puits des Saints Forts
ici, c'est un reliquaire que j'ai trouvé magnifique: Reliquaire du Voile de la Vierge. je parle de l'extérieur bien sur !
 ci contre Eglise Basse, Notre Dame sous Terre, maître Autel
Bon remonte a l'air libre pour admiré les sculptures de la Chapelle Saint Piat
je ne résiste pas a vous montrer un endroit que j'ai trouvé superbe
 c'est la voute de la chapelle dont je vous ai montré les sculptures:  la chapelle Saint Piat
 
et pour finir cette visite, un chose étonnante c'est Horloge Artronomique vue de l'extérieur, photo ci dessous et de l'intérieur, photo ci après 

 


 pour finir je vous donne l'adresse de la cathédrale si jamais vous désirez vous y rendre:
16 Cloître Notre Dame, 28000 Chartres
sachez que de Paris, il faut partir de Montparnasse et que vous en aurez pour 1h environ
c'est avec ses renseignements que s'achève notre visite. J'espère que vous prenez autant de plaisir a voyagé au travers de ce rendez vous, que moi j'ai a le faire. Je vous donne rendez vous le mois prochain pour un nouveau c'est dimanche on visite..

 
 

lundi 22 janvier 2018

L'empire du Graal de Giacometti et Ravenne

RESUME: Oubliez tout ce que vous savez du Graal.  An de grâce 1190. Chrétien de Troyes révèle l'existence de la relique la plus sacrée de l'occident médiéval : le Graal. L'Église décide de faire disparaître son texte et de lui substituer une version christianisée de la légende.  2016, Vatican. L'institut scientifique du Saint-Siège rend un rapport secret : dans quelques décennies l'effondrement de l'Eglise est quasi inévitable. Par tous les moyens et grâce à de nouvelles pistes, le pape décide de mettre la main sur le Graal pour créer un immense choc dans toute la chrétienté.  L'inspecteur Marcas, au cœur d'un trafic d'antiquités, qui le conduira d'une île sacrée de Bretagne aux lieux légendaires Winchester, Glastonbury, Stonehenge, livre un combat dangereux pour récupérer une sépulture déviante qui permettrait de percer l'énigme du Graal...  Mais quelle est-elle ? La descendance du Christ, un breuvage d'immortalité, un moyen pour communiquer avec Dieu... Ce secret est-il aussi dans la version originale de Chrétien de Troyes ? Quel est son pouvoir ? Un secret qui de tout façon va changer profondément notre vie à tous...  En revisitant les grands textes qui ont été écrits sur le Graal et les sociétés chrétiennes secrètes, Giacometti-Ravenne nous plongent dans l'une des plus fabuleuses énigmes de tous les temps.

MON AVIS: C'est avec un grand plaisir que je retrouve la plume de ses auteurs que j'adore vraiment. J'ai lu tout leur bouquins a part le dernier et a chaque fois je retrouve tout ce qui me fait tomber sous le charme. Pensez donc des thrillers historiques!! Si vous me connaissez et savez ce que je lis, vous devez deviné que j'étais a la fête.
On retrouve donc notre Marcas favori, dans une ventre aux enchère a Drouot (paris pour ceux qui ne savent pas, au métro richelieu Drouot ) en compagnie d'un cercueil déviant, qui contiendrait les restes d'un vampire, rien que ça! En compagnie d'un auteur de thriller ésotérique, Derek Stanton , il suit les indices disséminé un peu partout pour recherché le Graal et ainsi sauver son fils retenu en otage par des types patibulaire.
Voila en gros l'histoire! Comme toujours, j'ai été happé dans les aventures et recherche de Marcas. Les auteurs ont le génie pour nous immerger dans leur monde, au point que l'on arrive plus a s'en détacher.
Nouveauté dans cet opus: d'habitude, il y'a une histoire antérieur a notre époque et celle de notre commissaire, jusqu'à ce qu'a la fin les deux se rejoignent. Ici cela ne se passent pas comme ça! On a notre quête avec Marcas qui perdure pendant tout
le livre.
J'ai adoré cette histoire qui mêle rebondissement, enquête, énigme.. On se prend au jeu. De plus, j'avoue que le graal et la légende du roi Arthur, sont deux sujets qui me passionne. Autant vous dire que j'étais comblé. Par contre, certains passages m'ont un peu désappointé et moins plu arrivé au 3/4 du livre. Une partie concernant le roi Arthur justement. J'ai eu un peu de mal a lire ses chapitres du livre, bien qu'elle c'est finalement trouvé très intéressante par la suite.
Ce roman mêle allégrement enquête , quête, énigme fantastique et ésotérique. On s'y plonge sans s'y noyer, on retient son souffle a certains moment et lorsque la fin arrive, on se dit " mince déjà fini". Un pur régal et je dis bravo aux auteurs car même si c'est la 10e aventure de notre commissaire, je ne suis pas  lassé, ils arrivent toujours a nous surprendre,  a nous entrainé avec eux  et j'espère qu'ils continueront un moment.
Vivement la sortie en poche de conspiration !!
 
ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne avec une note de 5/5

samedi 13 janvier 2018

La curée de Emile Zola

RESUME: La France de Napoléon III vue par Zola : " A cette heure, Paris offrait, pour un homme comme Aristide Saccard, le plus intéressant des spectacles. L'Empire venait d'être proclamé... Le silence s'était fait à la tribune et dans les journaux. La société, sauvée encore une fois, se félicitait, se reposait, faisait la grasse matinée, maintenant qu'un gouvernement fort la protégeait et lui ôtait jusqu'au souci de penser et de régler ses affaires. La grande préoccupation de la société était de savoir à quels amusements elle allait tuer le temps. Selon l'heureuse expression d'Eugène Rougon, Paris se mettait à table et rêvait gaudriole au dessert... L'Empire allait faire de Paris le mauvais lieu de l'Europe.

MON AVIS: Je poursuis tranquillement ma découverte de la saga des Rougon Macquart avec le 2e tome de la série. Si le premier tome mettait les bases et nous faisait découvrir toute la famille, celui ci s'arrête plus particulièrement sur Aristide et sa famille, que l'on avait déjà croisé dans la fortune des Rougon.
Zola nous explique finalement dans ce tome, la façon de vivre des bourgeois sous le second empire. Comme pour le premier tome, le livre commence avec des personnages dont on ne sait rien au début. Maxime et Renée sont dans une calèche pour se promener au bois. Au fur et a mesure, on apprend qu'ils sont beau fils et belle mère et que Renée est la seconde épouse d'Aristide Saccard qui a changer son nom de Rougon pour ne pas faire de l'ombre a son frère Eugène.
Ce roman retrace pleinement la vie de bourgeoisie a l'époque du second empire. L'époque du baron Haussmann, de Napoléon III, du changement de Paris. J'ai bien apprécié ce roman, malgré j'avoue quelques descriptions qui m'ont parut bien longue, bien que je sache que ce soit le style de Zola...
Les personnages ne sont pas en reste: que ce soit Maxime et sont coté homme femme, Renée qui malgré toute sa fortune, s'ennuie a mourir et ne sait pas quoi faire de ses 10 doigts et passe sont temps a se plaindre, Aristide cupide et détestable au plus haut point qui pour avoir toujours plus d'argent ne vas se gêner a déposséder sa femme  de ses bien, car elle possède un important capitale immobilier.
Le livre est intéressant, car Zola dépeint a  merveille la fragilité des classes supérieur, englué dans leur position immorale, rigide et o combien vide.
Les femmes faisant souvent les frais de cette position, ainsi que les jeunes filles, comme fut sacrifié finalement Renée par son père.
Un roman haut en couleur qui montre tout, le coté arriviste de la grande bourgeoisie, l'ennui chez ses même personnes qui bien que blindé d'argent sont pauvre d'amour, de connaissance et de pleins de choses qui font qu'une personne peut se dire heureuse. Zola a su s'inspiré de la condition de Paris et de sa transformation, de la spéculation immobilière pour en tirer son livre qui fait bien entrevoir les répercussion que cela a causé, dans la classe sociale supérieur, le tout arrosé de cynisme et de cupidité. Brillant!!

ce livre a été lu dans le cadre du challenge Rougon-Macquart de mypianocanta