dimanche 25 février 2018

C'est Dimanche on visite..

Et voici la fin du mois et le rendez vous de c'est Dimanche, on visite.. Comme vous le savez, c'est un rendez vous mensuel ou je vous emmène visité un lieu chargé d'histoire ou d'architecture, un trésor de notre patrimoine.
je ne pouvais pas faire des articles sur le patrimoine et passé a coté d'un endroit qui est tellement charger d'histoire.

Du coup ce mois ci, je vous emmène a paris visité la conciergerie. Cette prison qui fut la dernière demeure de Marie Antoinette. Attention séquence émotion.. 

C’est sans aucun doute l’un des grands monuments parisiens les plus méconnus en dehors de Paris, malgré son importance capitale dans l’Histoire de la ville. Peut-être parce qu'il s'agit d'une ancienne prison...



On commence par un peu d'histoire : La Conciergerie, puisque c’est de ce monument qu’il s’agit, est pourtant située à un des endroits les plus en vue de la Capitale, où chaque touriste est obligé de passer : l’île de la Cité, le long du Quai de l’Horloge. J’ai ma petite idée sur la raison de ce relatif « désamour » pour la Conciergerie : c’est la plus ancienne prison de France, de très sinistre mémoire de surcroît ! Une petite balade du coté de ce vénérable lieu rempli de mille souvenirs datant du Moyen-âge s’imposait, surtout qu’il y a de quoi raconter et voir.

Lorsqu’on arrive sur les bords de Seine, on est toujours étonnés de voir cet édifice majestueux, mélange de styles architecturaux, se trouver là. Nous sommes en plein cœur de Paris, où les touristes abondent et la circulation de voitures est infernale. La Conciergerie semble relativement calme, un repos pour les yeux.
 deux vues du palais de justice: de nuit et de jour
 
détail des deux tours majestueuse qui nous rappelle qu'avant d'être le palais de justice, cet édifice était un château
 
La Conciergerie est en fait l’ancien Palais de la Cité, qui n’était rien de moins que le Palais des anciens rois de France, les Capétiens.C'est Clovis qui au VIe siècle qui fit de l'ile de la cité une résidence royal. Hugues Capet, premier roi de la dynastie des capétiens au Xe siècle y établit son conseil et son administration
 
 Nous avons donc, avec la Conciergerie, un édifice qui nous montre ce qui se faisait de mieux au XIVème siècle en matière d’architecture civile. Le Palais de la Cité originel date du Xème siècle, et servit, jusqu’à sa rénovation au XIVème siècle que nous pouvons aujourd’hui admirer, de siège du pouvoir royal. Il était plus étendu que l’actuelle Conciergerie, englobant également le Palais de Justice moderne. La Sainte Chapelle, édifiée par Saint-Louis, faisait également partie du Palais de la Cité.
Sa situation au cœur de la Capitale, au bord de la Seine et sur l’île de la Cité en faisaient un endroit stratégique militaire indéniable : les rois de France n’ont pas choisi par hasard le site ! Il suffit de regarder les deux tours massives caractéristiques du système défensif des châteaux-forts pour bien le comprendre. Ces deux tours, la tour d’Argent (où était gardé le trésor royal) et la tour César (en mémoire des fondations romaines sur lesquelles repose la tour) avaient été construites par Philippe IV le Bel et achevées en 1313, et nous sont parvenues, intactes. Aujourd’hui, nous pouvons apprécier les reflets de l’illumination de la Conciergerie la nuit dans la Seine, ce n’est pas plus mal.
Après quelques vues de l'extérieur rentrons:
 
voici un petit plan
La partie basse était réservée à la garde royale et aux nombreux personnels tels que clercs, officiers et domestiques, soit environ 2000 personnes.
1. la salle des gens d'armes
2. la pavillon des cuisines
3. La salle des Gardes
4. la rue de Paris
5. le couloir des prisonniers
6. La chapelle dite des girondins
7. La chapelle commémorative de Marie-Antoinette
8. La cour des femmes
9. La cellule de Marie-Antoinette


 sur la photo du haut, voici la salle des gens d'armes : construite en 1302, la salle des gens d'armes est composée de 4 nefs voutées d'ogive.
Sur le mur de gauche est présenté un fragment de la table de marbre noir utilisée lors des fastueuses réceptions que la monarchie capétienne donnait dans la Grand 'salle d'apparat du palais, située à l'étage aujourd'hui disparue.

 ci dessus la salle des gardes
La salle des gardes est l'ancien rez-de-chaussée de la Grand 'Chambre où le roi tenait son lit de justice et où siégea plus tard le Tribunal Révolutionnaire.
Elle fut édifiée vers 1310. Au nord de la salle, deux escaliers permettent d'accéder au premier étage des tours de César et d'Argent, regroupant des pièces qui ont longtemps servi de cachots.
 ci dessous la table de marbre dont je vous parlais plus haut.

continuons notre tout historique de la conciergerie: Le roi Charles V abandonna le Palais de la Cité pour une autre demeure, l’Hôtel Saint-Pol, laissant l’édifice libre pour sa conversion en 1370 en prison d’Etat. Le Concierge du Palais était une personne importante, chargée de percevoir les redevances de la location des boutiques qui se trouvaient dans le palais royal. C’est de sa fonction que découlera le nom de sa résidence, la Conciergerie. L’administration du roi sera conservée à la Conciergerie : le Parlement, la Chancellerie et la Chambre des Comptes y ont leur résidence : on comprend que le pouvoir du Concierge, véritable intendant du roi, est énorme. Transformée en prison sur sa partie basse (le haut étant une annexe de la Cour de Cassation), les prévenus y sont gardés en attendant leur jugement.

 escalier menant a la tour d'argent et ci dessous la tour césar, cabinet du directeur et le greffe au rez-de-chaussée
Ces deux tours sont toujours visibles extérieurement. La « tour d’Argent » tient son nom en allusion au trésor royal qui y était gardé, et la « tour César » fut nommée ainsi en souvenir de la présence des Romains et au fait que la tour est bâtie sur des fondations romaines.
Quand nous quittons la salle des gardes vers la boutique, nous passons du côté des salles révolutionnaires où des petites reconstitutions ont été réalisées.
Nous découvrons ainsi le bureau du greffier et du concierge, ainsi que la salle de la toilette.

                                       la salle du greffier. Il était chargé de tenir le registre d'écrou de la prison dans lequel étaient consignés les mouvements de prisonniers, avec généralement, leur qualité et les motifs de leur condamnation.
je dois vous avoué qu'une fois passer ici, le reste se visite avec une vive émotion et pour ma part, ainsi qu'un silence quasi religieux. Il est émouvant de visiter cette prison dont tout est resté en état depuis la révolution. De plus, la présence de mannequins de cire rajoute un peu plus de réalité. On ne peut qu'imaginer a travers ses images, le quotidien des prisonniers.
voici la salle du concierge, Le responsable de la conciergerie portait le titre de gardien ou concierge. La prison hébergea jusqu'à 800 prisonniers ce qui rendait son rôle difficile.
Il veillait à la sécurité, salubrité et à l'approvisionnement de la prison, et avait la charge de la distribution de la nourriture. Responsable de la direction des la prison, il dirigeait une équipe de geôliers et de porte-clefs, accompagnés de redoutables molosses.
la salle de toilette. La salle de la toilette servaient aux aides du bourreau qui préparaient les condamnés à mort. C'est là que les condamnées remettaient les derniers objets en leur possession, puis on leur liait les mains derrière le dos, on les tondait à ras la nuque et on échancrait largement le col de leur chemise. Ensuite on les dirigeait vers la Cour du Mai où les attendaient les charrettes qui devaient les conduire la guillotine.
 
ci dessous le parloir des avocats. Personnellement, c'est d'un sinistre. Bon c'est une prison me direz vous.
 porte massive de cellule. Comme je vous le disais plus haut, l'émotion est très vive quand on passe dans ses endroits. Les cellules étaient minuscule et sachant que au moment de la révolution, la plupart des prisonniers ne ressortaient de la prison que pour aller a l'échafaud !!
Pendant la révolution, la Conciergerie continuera ses fonctions de prison d’Etat, avec assez de cachots pour 1000 prisonniers. C’est ici que tout les notables emprisonnés vont venir, en attendant leur jugement (et presque tout le temps la guillotine). Fouquier-Tinville, l’accusateur public, y siègera. Ce sont pas moins de 2700 condamnés à mort en à peine deux ans qui passeront par la Conciergerie ! Marie-Antoinette et Robespierre y séjourneront, avant de passer à l’échafaud, on peut d’ailleurs visiter la cellule de l’ancienne reine de France. La cellule a été « remise en l’état », avec des figures en cire pour les gardes, habillés d’époque, les objets, sinistres… 
 
voici la cour des femmes, entourées par deux étages de cachots de prisonnières, présente encore la fontaine où celles-ci lavaient leur linge, une des tables de pierre où elles prenaient leurs repas et le "coin des douze" dite des derniers adieux, endroit où les condamnés par groupe de douze attendaient la charrette pour l'échafaud
 sur cette photo vous pouvez voir la tribune des femmes et ci dessous le chœur de la chapelle des girondins.
ici il y'a notamment une chapelle royal dédié marie Antoinette.
nous arrivons a l'étage des cellules
 
 le premier étage, le quartier des prisons a. La salle des condamnés
b. les pailleux
c. la pistole
d. cellule individuelle
Les trois cellules (b) (c) (d) témoignent du mépris dans lequel était tenue l'égalité à l'intérieur des prisons révolutionnaires. Le traitement des détenus variait sensiblement en fonction de leurs ressources financières. Ainsi les pailleux, misérables sans le sou, partageaient un espace sans lumière où grouillaient les rats et la vermine. Ceux qui pouvaient acquitter quelques pistoles étaient logés à quatre ou cinq dans une cellule équipée de lits à sangles. Et enfin, les prisonniers de marque bénéficiaient d'une cellule individuelle et meublée dans laquelle ils pouvaient se faire servir de délicieux repas.



de haut en bas, vous avez la cellule des pailleux, de la pistole et la cellule individuelle.
ensuite lorsqu'au premier étage , la première salle a gauche de l'escalier , vous pouvez lire la liste des 2780 guillotinés de la révolution de paris.




vue de la liste complète juste ci dessous. En haut quelques noms. Comme vous pouvez le constaté, les noms de Louis XVI et de Marie Antoinette y figure l'un en face de l'autre.
 j'ai gardé le plus émouvant pour la fin: la cellule de Marie Antoinette reconstitué a l'identique

 
Comme vous pouvez le voir sur cette image, les conditions de détention de la reine devait être dur car elle n'avait aucune intimité, ses moindre fait et geste et soumis au regard!!
c'est ici que se finit notre visite. Lorsque je suis sorti de la conciergerie, il m'a fallut quelques minutes pour me rappeler qu'on était au 21e siècle en 2017, tellement l'atmosphère vous catapulte dans le temps.
je vous met une dernière photo de la tour de l'horloge de la conciergerie que je ne peux pas m'empêcher d 'admiré lorsque je passe devant
C'est ici que s'achève notre visite de la conciergerie qui je pense, vous causera une vive émotion comme celle que j'ai eu en entrant dedans. Toute les photos ont été prise sur internet. La mauvaise qualité de la lumière ne m'ont pas permis de faire de belle photos  de cet endroit
 
pour finir je vous met les infos pratique
Dernier accès 30 min avant la fermeture.

Du 1er janvier au 31 décembre

Ouvert tous les jours 9.30-18.00

PLEIN TARIF

9

TARIF RÉDUIT

Le tarif réduit s’applique aux enseignants qui n’ont pas le pass eduction ainsi qu’aux moins de 25 ans , non ressortissant de la communauté européenne.
7

TARIF GROUPE


7

TARIF GROUPE SCOLAIRE

Jusqu’à 35 personnes + 2 accompagnateurs
30

Gratuité

* Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires)
18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire de l’Union Européenne)
Personne handicapée et son accompagnateur
Demandeur d’emploi, sur présentation d’une attestation de moins de 6 mois
Carte Culture - Carte ICOM
 

 Si jamais vous souhaitez vous y rendre

En métro // En RER

Ligne 4, station Cité, lignes 1, 7, 11 et 14, station Châtelet // ligne B et C, station Saint-Michel
 
Je vous retrouve le mois prochain pour un nouveau rendez vous de c'est Dimanche on visite..

samedi 24 février 2018

De fièvre et de sang de Sire Cedric

RESUME: Une jeune fille se réveille entièrement nue et entravée sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu'elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n'est rien en comparaison de la peur panique qui s'est emparée d'elle...
Le commandant Vauvert mène l'enquête en compagnie d'une profileuse albinos, Eva Svärta. Personnage excentrique et hors-norme, Eva a un véritable sixième sens qui fait d'elle une redoutable traqueuse de l'ombre. Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d'un tueur en série qu'ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S'agit-il d'une réincarnation, d'un spectre, d'un homme, d'une femme, d'une créature d'un autre monde ?

MON AVIS: Après avoir lu le premier sang en aout dernier et avoir été conquise, que dis je avoir été emballé par l'histoire, je me devais de lire le premier opus de la saga de Eva Svärta. C'est chose faite! Je me demande encore comment j'ai pu passer a coté de cet auteur après avoir abandonné l'enfant des cimetières qui j'avoue ne m'avait pas plu plus que ça. (il faudrait d'ailleurs que je le retente pour voir ce qui a cloché).
Bref, revenons au sujet qui nous préoccupe! Si je devais décrire ce livre en un mot, je dirais magistral!
Déjà on entre dans le vif du sujet dés le début: Je trouve que c'est une des grande force de cet auteur. On attend pas trois plombes  pour qu'il se passe quelque chose. L'histoire est prenante, angoissante avec une grande noirceur qui fait que l'on est prit dans la toile de l'histoire et qu'on arrive plus a s'en détacher. C'est macabre a la limite du glauque pour ce qui est de certains détails. D'ailleurs a ce sujet si vous êtes une âme sensible, passez votre chemin car certains passages sont vraiment "berk" si je puis dire! Pourtant, je n'ai pas trouvé la description des scènes gore. L'auteur le fait avec une plume qui ramène de l'humanité.
Personnellement, j'ai adoré et j'ai dévoré ce bouquin en 5 jours tellement j'étais pris dedans.
La plume de l'auteur est très addictive, on rentre dedans et on ne le lâche plus. Il a un coté tranchant comme une lame de rasoir. ça coupe net! l'histoire en elle même est dû même acabit et on frissonne presque a chaque page. Ce coté fantastique qui mêle le genre thriller se marie bien.
Les personnages ne sont pas en reste dans cet écheveaux et tire brillamment leur épingle du jeu. Que ce soit  Eva, la flic albinos ou Alexandre le commandant, ils sont aussi attachant l'un que l'autre. Eva de par son passé peuplé de fantôme qui joue les dur mais qui a un coté d'enfant fragile et Alexandre qui a un physique de gros ours mais qui est très protecteur.
L'histoire en elle même a un coté fascinant de par son coté fantastique. On sent que l'auteur c'est documenté sur les rites anciens et sur Elisabeth Báthory dont j'avais lu le parcours, la première femme serial killer de l'histoire et dont la biographie fait froid dans le dos.
Un thriller haletant, avec des personnages atypique sur fond de noirceur fantastique avec un coté angoissant, sanglant et macabre. De quoi faire, a mon humble avis un thriller dont on se souvient un moment et qui donne envie si on aime le style de relire un autre livre de cet auteur.
ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne
je lui met un 5/5

mardi 20 février 2018

Metronome de Lorant Deutsch

RESUME: Saviez-vous que la Lutèce des origines ne se situait pas sur l'île de la Cité, mais à Nanterre ? Que les derniers combattants gaulois massacrés par les Romains reposent sous la tour Eiffel ? Que les vestiges de la première cathédrale de Paris se trouvent sous le parking d'un immeuble moderne du Ve arrondissement ? Au fil de ses découvertes, Lorànt Deutsch vous emmènera vers ce qui fut le Pont-au-Change, ancêtre de la Bourse, puis chez ce bistrotier qui entasse ses bouteilles dans une cellule de la Bastille sauvée de la destruction, et tout au long des rues où se cachent des trésors que vous ne soupçonniez pas. Une promenade captivante, où défilent les seigneurs alliés comme les princes rebelles, et tout ce qui a forgé le pays. Vous verrez s'ériger des murailles contre l'envahisseur, s'agiter l'Église, s'imposer les marchands, s'ébrouer les artistes, l'Université s'installer sur des ballots de paille place Maubert, le peuple de Paris se soulever - violent, sanglant, emblématique -, et se construire ainsi toute l'histoire de France.

MON AVIS: Un moment que j'avais ce livre dans ma pal. Je sais que ce livre a fait une polémique auprès d'éminent historiens, car apparemment beaucoup de ses anecdotes écrite dans ce livre serait erroné.
Pour ma part, n'étant pas historienne, je ne peux pas juger. Pour ce que j'en ai lu, et pour ce que je connais de l'histoire des rois de France, cela me semblait concret sans pour autant être capable de dire que tout est bon ou il y'a beaucoup de fautes. Je peux juste dire que ce livre n'est pas un livre d'histoire mais que c'est un livre écrit par un amoureux de notre capital. Ne voulant pas déblatérer dessus dans un sens ou dans l'autre, je m'arrête la pour revenir a mon avis.
Ce livre est a la hauteur de mes attentes , en partie du moins. Je m'attendais quand même a une plus grosse part sur l'histoire de Paris. Mais en faite, c'est en quelques sorte un prétexte pour parler de l'histoire de France.
Attention, je dis qu'il ne parle pas assez a mon gout de l'histoire de Paris. Et non qu'il n'en dit rien!! Car il en raconte de belle quand même. Mais en fervente amoureuse de l'histoire du Paris ancien, j'ai trouvé qu'il y'en avait trop peu. 

j'ai aimé la plume de Lorant Deutsch très belle et très fluide. Il nous embarque dans son voyage dans le temps a travers le métro parisien et on sent qu'il aime conter l'histoire de la ville depuis le début. Il arrive sans soucis a nous communiquer sa passion pour Paris. Et le fait de nous le raconter au travers des différentes stations du métro est une bonne idée. On le suit au travers des pages et des siècles au stations invalide, hôtel de ville, l'ile de la cité et tant d'autre. Etant parisienne, je me suis sans problème orienté dans les différents quartiers et j'ai appris plein de choses sur la ville.
Par contre, je pense que pour une personne qui ne connait pas paris, il peut être difficile de se repérer. Ce livre est la fois ludique, intéressant et prenant pour tout les amoureux de l'histoire de la ville et de la France. Un bien jolie moment passé dans le métro et dans les quartiers.
Plaisir que je renouvèlerais avec le tome 2 que j'ai dans ma pal.





jeudi 8 février 2018

Dôme, tome 2 de Stephen King

RESUME: Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…
MON AVIS: et voila 2e tome du dôme lu! Bon logiquement le livre est en un seul volume, mais c'est l'éditeur qui a décidé apparemment de le découper en deux tomes. Pour ma aprt, ce découpage me convient car j'avoue que je n'aurais pas pu me lire tout le livre d'un coup. Ce tome ci commence donc  la ou l'autre c'est arrêté. On continue du coup de suivre d'une manière un peu voyeur, il faut bien le dire, la vie des habitants de chester mill's. Comme dans le tome précédent, la vie des habitants ne tient qu'a un fil. On finit par se demander qui va rester en vie et qui va y passer.
Certains personnages sont absolument abjecte, a l'image de big Jim et son fils dont je vous ai déjà parler dans le tome précédent. Mais certains n'ont rien a leur envier tant le pouvoir peut rendre débile et pourri. Heureusement il y'en a une belle brochette qui rehausse le niveau!  Le suspens monte crescendo et on reste a bout de souffle en tournant les pages. Par contre j'avoue que j'ai ressentis un peu plus de longueur sur celui ci par rapport au tome 1. Je pense que ce sentiment est du au faite que lorsque j'ai commencé ce livre, j'avais peu de temps pour le lire, du coup il a trainé pendant plus de deux semaines. Cela n'enlève en rien dans la qualité de l'histoire, même si certains passages m'ont paru plus long que d'autre.
Comme je le disais plus haut, l'histoire est tellement prenante que l'on s'imagine être près  du dôme mais coté extérieur en train de regarder les habitants se battre pour survivre, un peu comme lorsqu'on regarde les animaux dans un zoo. Les  150 dernières pages se lisent presque en apnée, tellement la tension monte a son paroxysme! L'auteur a fait un beau travail pour décrire les personnages au point qu'on peut presque se les imaginer. J'avoue que la fin m'a un peu laisser dubitative, même si en réfléchissant, elle semble être la seule possible. J'aurais voulu une fin un peu plus en apothéose, en accord avec tout le reste du livre.
Bref une histoire fantastique que j'ai adoré découvrir et que je ne peux que vous recommander et que pour ma part, je suis ravie d'avoir lu

Ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne. je lui met un 4/5

dimanche 4 février 2018

Le coma des Mortels de Maxime Chattam

RESUME: Qui est Pierre ?
Et d'ailleurs se nomme-t-il vraiment Pierre ?
Un rêveur ?
Un affabulateur ?
Un assassin ?
Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui.
Et rarement de mort naturelle.
MON AVIS: Lorsque j'ai commencé ce livre, j'avoue que je n'en attendais rien de particulier. En effet, ce bouquin a fait un énorme tapage médiatique car tout le monde s'attendait a lire un thriller comme maxime Chattam sait si bien les faire. Résultat, il y'a eu beaucoup de critiques négative sur ce bouquin. Tout le monde criait au scandale et les fans de l'auteur pensait avoir été trompé. Pourtant maxime Chattam avait bien dit que ce n'était pas un thriller et que c'était différent de ce qu'il faisait d'habitude.
Personnellement, j'ai trouvé que si c'était un peu en dessous de ce que je connaissais de l'auteur, moi qui le considère comme mon auteur chouchou, j'ai passé un très bon moment avec cette lecture!. Déjà l'idée de commencé par la fin est une idée intéressante. On suit le narrateur, pierre, qui pense qu'il est poursuivit par une malédiction car les morts se succèdent autour de lui a vitesse grand V.  Est ce lui? ou quelqu'un d'autre? Raconte il des mensonges? Je dois avoué que par contre, je n'ai eu aucune empathie pour le personnage qui est quand même un type très égocentrique et fêlé au possible. Quoi que tous ceux qu'ils croisent ne valent pas mieux. Que ce soit le psy, qui a l'air plus taré que les patients qu'il s'occupe, tess la véto du zoo qui collectionne les hommes comme d'autre les timbres, Ophélie qui elle collectionne les suicidés. J'ai bien rigolé en lisant ce livre car l'auteur a un gout très sur pour bien détaillé les personnages et leur noirceur extrême. Même si ce n'est pas un thriller, une énigme est quand même posé. Qui est le meurtrier qui gravite autour de Pierre? A moins que ce soit Pierre lui même?
L'auteur nous distille les pensées de Pierre, ce qu'il fait, qui il croise etc. L'intrigue et la plume de l'auteur sont quand même très addictive et j'ai trouvé ce roman un peu extraterrestre, car il fait preuve de beaucoup d'originalité, il a un humour noir très grinçant qui fait passé un super bon moment. Je dis chapeau a l'auteur, car sortir des sentiers battu comme il le fait est une preuve s'il en faut une, que Mr Chattam est un très grand auteur, car il n'hésite pas a se renouveler sans rester dans la position confortable qu'on lui a octroyé et rien que pour ça, je lui dis  un grand bravo!!