mardi 26 septembre 2017

Le paris des merveilles: tome 1: les enchantements d'Ambremer de Pierre Pevel

RESUME: Paris, 1909. La tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes se baignent dans la Seine, des farfadets se promènent dans le bois de Vincennes... et une ligne de métro relie la ville à l'OutreMonde, le pays des fées, et à sa capitale Ambremer. Louis Denizart Hippolyte Griffont est mage du Cercle Cyan, un club de gentlemen-magiciens. Chargé d'enquêter sur un trafic d'objets enchantés, il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. L'affaire est épineuse et Griffont doit affronter bien des dangers: un puissant sorcier, d'immortelles gargouilles et, par-dessus tout, l'association forcée avec Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien...

MON AVIS: Ce livre est une petite pépite. Un conditionné de bonne humeur, une petite bouffée d'oxygène dans un monde obscure. Je connaissais déjà l'auteur avec son haut royaume, un livre qui était beaucoup plus sombre et noir. Celui ci est vraiment une recréation.
Dois je vous dire que j'ai adoré de bout en bout? Je pense que vous l'avez compris. Ce livre est en haut en couleur avec de la magie, du rêve aussi. De plus habitant paris, je n'ai eu aucun mal a me transporter dans le Paris de 1900 imaginé par l'auteur! Que ce soit l'ile Saint Louis, quartier de Griffont, rue de Rivoli et tant d'autre que je ne vais pas vous cité.
Parlons des personnages: je les ai beaucoup aimé. Griffont tout d'abord, personnage qui m'a paru au début dans la lune tout en étant très sérieux dans ses compétences de mage; la comtesse de Saint Gil qui m'a semblé bien mystérieuse au premier abord et puis que j'ai bien apprécié. J'ai adoré ce couple un peu improbable qu'ils forment. Si différent mais en même temps si complémentaire. Leur dialogue avec leur nombreuse pic m'ont beaucoup fait sourire.
Le chat ailé Azincourt n'est pas en reste, très facétieux mais en même temps très proche de nos deux protagoniste. Mention spéciale aussi pour l'arbre Balthazar qui apporte une touche de romantisme.   L'histoire est bien mené et la plume de Pevel très efficace. On lit vite! pour savoir la fin.
Nous avons aussi droit a de nombreux clin d'œil que je ne veux pas vous révéler, histoire de garder la surprise. De plus, l'auteur nous interpelle directement, nous lecteur. J'ai eu l'impression de partager un secret. Comme je le disais plus haut, l'auteur nous décrit le Paris de la belle époque, mais il n'y a pas que ça! il a dut vraiment se documenter, pour avoir le souci du détail jusque dans l'habillage des personnages. Les nombreuses référence a Outre-monde, m'ont aussi fait penser aux livres les sœurs de la lune car beaucoup de détails sont identique.
Pour conclure, une lecture très positive et comme on reste un peu sur sa faim en refermant ce livre, j'espère que les deux autres tomes apporteront pleins de réponses. Comme c'est un intégrale, je les ai sous la main et ne vais pas tarder a rallumer la liseuse

Ce livre a été lu en LC avec elena88 et c'era una volta dans le cadre du challenge de la licorne. je met 5/5. Je rajoute la chronique de c'era une volta sur ce livre par ici

dimanche 24 septembre 2017

C'est dimanche, on visite

Et voila, la rentrée est passé et voici le retour de ma chronique de c'est dimanche on visite. Comme vous le savez, c'est un rendez vous mensuel ou je vous emmène visité un lieu chargé d'histoire ou d'architecture, un trésor de notre patrimoine.

Ce mois ci je vous emmène très loin dans l'Est. Plus précisément en Alsace a la découverte du château du Haut Koenigsbourg. Suivez moi!... Sachez que toute les sources, photos et articles sont issus d'internet car lorsque j'ai visité ce château, ce qui remonte a loin, le numérique n'existait pas !!

 Perché sur un promontoire rocheux au-dessus de la plaine d’Alsace et rebâti pour célébrer la grandeur de Guillaume II, empereur d’Allemagne, ce château est devenu, un des monuments les plus visités de France.
Ci dessus, une vue du panorama du château.



Allez un peu d'histoire:

Tout d'abord appelé Staufenberg, le site comprend dès 1147 des fortifications qui permettent de surveiller la route reliant l'Alsace du Nord au Sud et l'un des axes principaux d'Est en Ouest. Il appartient alors à Frédéric de Hohenstaufen, futur empereur du Saint Empire Romain Germanique. Le nom de Koenigsbourg (château du roi) apparaît en 1192.

Au XIIIème siècle, le château passe aux familles des Ratsamhausen et des Hohenstein. Devenu un repère de chevaliers brigands, le château est conquis et incendié en 1462 par une coalition regroupant Colmar, Strasbourg et Bâle.

Les restes du château du Haut Koenigsbourg sont alors confiés à la famille des Thierstein en 1479, qui le reconstruisent et l'adaptent à l'artillerie. A l'extinction de la famille des Thierstein en 1517, le château n'est plus entretenu et se délabre petit à petit.
Les fortifications ne résisteront pas aux Suédois, qui s'en emparent et l'incendient en 1633 lors de la guerre de Trente Ans.



Vue depuis le donjon. Magnifique non??

Le château est alors laissé à l'abandon. En 1899, le château est offert à Guillaume II de Hohenzollern, Empereur d'Allemagne (la région est alors allemande). L'empereur veut faire de ce château un symbole de la grandeur de l'Allemagne et décide la restauration du château du Haut Koenigsbourg.
La restauration est confiée à Bodo Ebhardt qui reconstruit le château tel qu'il était à l'époque des Thierstein (malgré quelques libertés prises ou erreurs). Le château du Haut Koenigsbourg est inauguré en mai 1908.
A la fin de la première Guerre Mondiale, le château devient bien national français.

Extérieur : le château du Haut Koenigsbourg impressionne par sa taille (long de 270 mètres) et la beauté de ses remparts. A l'Est et en contrebas du château (côté route) se situe un bastion en étoile qui servait à empêcher l'approche de canons et qui abritait un parc à animaux.
En remontant vers l'entrée, vous longerez les impressionnants remparts extérieurs (courtines), première ligne de défense, contenant plusieurs tours.
Poursuivez la promenade vers l'autre extrémité du château pour apprécier le grand bastion, flanqué de deux impressionnantes tours d'artillerie.
Ci dessous une vue des remparts.
Ci dessous, deux photos des deux portes d'entrée avec a gauche, la première porte à l'emblème de la famille des Thierstein (un animal en allemand=Tier se tenant sur une pierre=Stein), principaux constructeurs du château à la fin du XVème siècle. et a droite la 2e porte portant les doubles blasons des familles de Hohenzollern (famille de Guillaume II) et de Charles Quint (Famille des Habsbourg). Ces deux armoiries, comme de nombreux autres symboles, sont un signe politique, montrant ici la continuité des deux dynasties impériales.





 


L’architecture du lieu n’est pas facile à comprendre. Il faut dire que le château repose sur un éperon rocheux de 270 mètres de long sur 40 de large : partout, des murailles, des tourelles ; ici, une porte couronnée de lions, là une herse, un escalier à vis… et au-dessus, altier, le donjon, dont la reconstruction sur base carrée par Bodo Ebhardt suscita à l’époque de vives polémiques. Vous pouvez admiré sur cette photo, a droite le blason que vous avez en détail sur la photo du haut.
 
Maintenant, entrons a l'intérieur et voici ce qui nous accueille : de la cour principale vous avez accès à plusieurs annexes importantes, dont la forge, le moulin, l'auberge et une fontaine.
Cette cour mène aussi au corps du logis, par une porte surmontée elle aussi du blason de la famille des Thierstein. photo ci-dessous

C'est bon nous sommes a l'intérieur: l'intérieur du château du Haut Koenigsbourg est particulièrement intéressant de par sa restauration et son ameublement qui donne une vision de la vie des grands seigneurs du moyen-âge, malgré quelques salles "modernes" à destination de la politique de Guillaume II.

         La visite commence par un escalier menant à un pont levis, protégé par des meurtrières. Passé cette défense protégeant le logis, vous accédez à un puits fortifié de 62 mètres de profondeur. En rejoignant le logis, vous passerez par le cellier, belle salle voûtée, puis par une cour intérieure contenant une citerne de récupération des eaux de pluie et finalement par les cuisines.
La montée aux appartements vous permettra de découvrir un exemple de l'habitat de château. Les pièces nobles sont recouvertes de lambris et contiennent une cheminée ou un poêle en faïence (le kokelhof, typique de la région) ainsi que quelques meubles. Les fenêtres sont souvent équipées d'un coussiège, petite banquette qui permet aux femmes de s'installer à cet endroit pour recevoir un maximum de lumière et de réaliser des travaux de couture.
Voici la chambre, photo ci dessus. Ci dessous remarquez les meubles! Le genre qui tient pendant 4 générations!!

         En poursuivant votre visite vous atteindrez la salle des fêtes, la plus célèbre du château du Haut Koenigsbourg. Elle a un but clairement politique, au détriment de la restauration historique. La salle a une hauteur plus importante que celle d'origine (la galerie indique la hauteur initiale). Au plafond, l'aigle impérial domine la salle et englobe les blasons des différentes villes de la région. Sachez que
L’intérieur du château a bénéficié du même souci de reconstitution.
Le logis seigneurial est divisé en deux parties :
  • Le sud, autrefois réservé à la famille Thierstein, avec ses galeries en bois, une chapelle et une salle d’armes, présente aujourd’hui une collection d’armes blanches ;
  • Le nord, qui recevait les invités, abrite la chambre de l’impératrice, avec poêle et meubles d’époque.
Ils ont été rassemblés, comme tous les autres objets, par une association qui, de 1904 à 1918, s’est efforcée de remeubler le site. Mais la pièce la plus spectaculaire est la salle du Kaiser, au cœur du logis. photos ci dessous.

            Un peu plus loin vous pourrez visiter la salle des trophées de chasse, tous marqués du W de l'empereur (Wilhelm pour Guillaume). pas la plus intéressante si vous voulez mon avis!



Poursuivons notre visite a travers ce merveilleux château.  La salle d'armes abrite une importante collection d'armes anciennes et d'armures. Un poële en faïence équipé d'un petit siège chauffant est présent dans la salle.

Voici deux vues différente de la salle d'arme. La photo ci dessous montre un détail que vous voyez sur la photo ci dessus. En prévention d'une autre attaque...Hallebardes, arbalètes, cuirasses et côtes de maille : guerriers à vos armes.

En poursuivant votre visite vous passerez par la chapelle, une cour intérieure pour finalement atteindre le grand bastion.
Terminez par le jardin médiéval, inspiré de gravures de l’époque, avec ses carrés bordés de plessis, où les herbes « simples » côtoient les herbes « magiques », les plantes tinctoriales, celles qui nourrissent. De l’autre côté, le grand bastion, flanqué de deux tours, protège l’ouest, partie la plus vulnérable du château. Sa courtine a été aménagée en terrasse d’artillerie
Ne vous privez pas du plaisir d’y monter : la vue y est fantastique, du Hohneck au Grand-Ballon, en passant par les ruines d’autres nids d’aigles, châteaux de l’Ortenbourg, de Ramstein, du Frankenbourg. En vigie au-dessus de la plaine d’Alsace, le Haut-Koenigsbourg retrouve sa raison d’être.
 
 
 
Pour finir, voici différentes vue que je vous met de l'extérieur, histoire de vous en mettre pleins les yeux.






Cette photo ci après est l'escalier de style néolithique
Pour finir comme d'habitude, je vous met les renseignements au cas ou mon article vous a mis l'eau la bouche et que vous voulez aller le visité :

Le château fort est ouvert toute l'année sauf les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
horaires de la billetterie
Janvier, février, novembre et décembre :
9h30 - 12h et 13h - 16h30
 
Mars et octobre:
9h30 - 17h
 
Avril, mai et septembre:
9h15 - 17h15
 
Juin, juillet et août:
9h15 - 18h
 
Le château ferme le soir 45 min. après la billetterie
Pour tous renseignements, du lundi au vendredi, concernant les horaires d'ouverture, téléphoner au +33 (0)3 69 33 25 00.
 
Tarif:
Plein tarif
9 €
Plein tarif jeunes de 6 à 17 ans
5 €
Tarif réduit adultes
7 €
Tarif réduit jeunes de 6 à 17 ans
4 €
Tarif réduit personnes en situation de handicap
4 €
Enfants de moins de 6 ans
Gratuit
Groupes
Par personne
Tarif professionnels du tourisme et Groupes à partir de 20 adultes
7 €
Tarif réduit jeunes de 6 à 17 ans (hors groupes scolaires et périscolaires)
4 €
Tarif groupes scolaires et périscolaires
2 €
Tarif groupes publics handicapés
2 €
Tarif réduit accompagnateurs de groupes scolaires et périscolaires
7 €
Personnes à mobilité réduite
Par personne
Accès à l'espace d'interprétation audiovisuel2€



Notre visite s'achève ici. Je vous conseille vraiment cette endroit qui est superbe. Je vous dis au mois prochain pour une nouveau rendez vous de c'est dimanche, on visite!!






 

lundi 18 septembre 2017

La fortune des Rougon de Emile Zola

RESUME: Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux l'avidité du pouvoir et de l'argent. Une des branches de la famille, les Macquart, sera marquée par l'hérédité de l'alcoolisme, du vice et de la folie. Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l'empereur pousse Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l'insurrection républicaine. De ces passions et de ces fureurs naîtront cent personnages, et celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui préfigure le XXe siècle.

MON AVIS: Voila une série que je m'étais promis de lire depuis un moment. IL y'a des années, j'avais lu "au bonheur des dames" que j'avais d'ailleurs bien aimé.
Si vous me suivez sur ce blog, vous savez que je ne suis pas très classique. L'an dernier, je m'étais attelé a lire ce premier volume, mais j'avais abandonné au bout de 50 pages. La je suis ravie d'avoir pu le finir et même tenez vous bien a l'avoir apprécié.
Bon cette lecture a été quand même une aventure, car c'est long et fastidieux a certains moment. On suit donc les début de la famille Rougon et de la famille macquart issu de la paysannerie dans leur conquête de la richesse. Il y'a une foule de personnages a retenir: qui est marié avec qui, l'enfant de.. et ainsi de suite. J'avoue que j'avais peur de m'y perdre au milieux de tout cela, mais bon j'ai réussis a suivre.
J'ai bien aimé comme je le disais plus haut, mais.. Et oui, il y'a un mais. Certains passages, m'ont plus intéressé que d'autre je dois bien l'avoué. A certain moment, j'avais envie de décroché complet, surtout au moment des passages sur les insurgés. J'avoue que la politique et la guerre chez moi ça fait deux. C'est bien décrit, y'a pas a dire, mais bon c'était d'un long!! Autre passage longuet, c'est la partie sur Silvère et miette que j'avoue ne m'a pas émue plus que ça.
Par contre, les passages sur la famille en elle même que ce soi Adelaïde, pierre, Antoine et tous les autres qui jalonnent ce récit, l'auteur nous les décrit a merveille! Il brosse avec talent la psychologie humaine et sociale de la condition humaine de cette époque. On sent bien que ce tome pose les bases pour les tomes suivant et qu'on retrouvera dans les prochains tomes, a savoir les relations sociale, la politique, les amours aussi sous font de fresque, que dis je de généalogie familiale, car c'est ça aussi la série des Rougon macquart. On retrouvera je suppose tout les personnages dans les prochains livres.
Je dois reconnaitre le talent de l'auteur qui sait bien nous immerger dans cette époque et nous transporte, même si son écriture et son style peuvent être dur a lire et rebuter un peu, comme je l'ai été pendant longtemps.  Mais je serais ravie de continué cette fresque familiale et je pense que je me régalerais plus avec certains qu'avec d'autre, ce qui ne m'empêchera pas j'espère d'apprécié cette œuvre a sa juste valeur.

dimanche 17 septembre 2017

Coupable, ou non coupable: quand le doute persite de Karl Zero

RESUME: Dany Leprince est-il réellement innocent ? Ou est-il bien le quadruple meurtrier que la justice a condamné ?
Pourquoi Jacques Viguier a-t-il fait disparaître le matelas de sa femme s’il n’a pas fait disparaître... sa femme ?
Pourquoi Ian Bailey, qui s’est vanté du meurtre de Sophie Toscan du Plantier, est-il encore en liberté ?
Comment un serial violeur comme le Dr Krombach a-t-il pu si longtemps échapper à la justice ?
Alexandre Despallières, mi- escroc, mi gigolo, a-t-il tué son richissime amant, le producteur d’Elton John ?
Dans toutes ces affaires criminelles récentes, même lorsque la justice est passée, subsiste un doute. Karl Zéro s’est rendu sur les lieux, a rencontré les protagonistes, mené sa propre enquête et livre son intime conviction. Quitte à déplaire. Quitte à surprendre. Quitte à convaincre.

MON AVIS: 2e livre que je lis de Karl Zéro après le très bon disparues que j'ai lu il y'a quelque temps. Cette fois, il parle de ceux que l'on pense coupable mais dont le doute persiste, d'où le titre. A part, l'affaire de Jacques viguier et d'Alexandre Despallières, je connaissais les autres affaires traités dans cette ouvrage, pour en avoir entendu parler via les médias ou la presse.
L'auteur traite son sujet en son âme et conscience et si on apprend rien de neuf, il explique ce qui peut cloché dans les affaires écrite. Il en apporte une nouvelle approche et pointe du doigt tout ce qui n'a pas été dans l'enquête, notamment dans l'affaire Dany Leprince qui est vraiment celle la plus parlante dans cette catégorie.
Karl Zéro écrit un peu comme il parle, du coup on a un peu l'impression de l'entendre en le lisant. Comme je l'avais déjà écris pour disparues, j'avoue ne pas être super fan de l'auteur. ( je parle de l'homme) Par contre, je trouve ses émissions et ses livres très intéressant. J'avoue que dans ce style, il se défend plutôt pas mal, car il pose les bonnes questions comme sur l'affaire Alexandre Despallières.
Bien sur, il donne son avis. Et après comme il le sous entend, chacun se fait sa propre opinion a savoir est ce qu'il est coupable ou y'a t'il eu un dysfonctionnement dans l'enquête. Pour ma part, je pense que oui, mais ce n'est que mon humble avis. Certains font de bon coupable mais le sont ils pour autant, c'est une autre histoire. Je vous laisse juge en lisant cet excellent ouvrage bien écrit et qui s'il n'apporte pas une nouvelle lumière sur l'affaire permet de ne pas rester totalement dans l'obscurité.

mercredi 6 septembre 2017

Malefica, tome 2: la voie royale de Hervé Gagnon

RESUME: Accusée de sorcellerie et devenue, bien malgré elle, une menace pour le roi et pour le pape, Anneline Dujardin poursuit sa route avec sa fille, Jeanne, et le hors-la-loi François Morin, désormais irrémédiablement lié à elles. Poursuivis par les mousquetaires du cardinal de Richelieu et par le redoutable inquisiteur Guy de Maussac, qui a juré de faire brûler les Dujardin, les fugitifs emportent les précieux documents transmis par des générations de guérisseuses. En percer le secret représente leur seule chance de survie, et c'est à Paris que le grimoire dévoilera ses mystères. Jusqu'où Anneline devra-t-elle aller pour mener à bien la mission que lui a confiée son ancêtre par-delà les siècles ?

MON AVIS: Ravie de retrouvé Anneline, Jeanne, François et tous les autres personnages qui ont jalonné le premier tome. On continue l'aventure et la fuite de nos personnages qui se dirigent vers Paris pour essayé de découvrir quelle est le secret de Aregonde l'ancêtre d'Anneline. On retrouve aussi les personnages détestable qui m'on fait grincer des dents dans le premier tome comme Fagot, Maussac et Hilaire.
On suit donc comme je le disais plus haut la fuite de nos héros et leur errance pour tenté d'échapper a leurs ennemis.
L'intrigue est partout et les rebondissements nombreux dans ce tome. Deux choses m'ont quand même dérangé c'est les violences qu'elles soient sexuelles ou violence tout court comme me disais tautiton sur mon suivis de LA. 2e chose c'est qu'il y'a peut être un peu trop de rebondissement. Comprenez moi bien, j'adore ça! sinon c'est plat, il n'y'a pas de rythme et on s'ennuie. La, ce qui m'a gêné, c'est le faite que nos personnages sont sans arrêt pris, ils arrivent a s'enfuir et on les reprend 10 pages plus loin. J'avoue que du coup le rebondissement n'existe plus.
Par contre, l'auteur sait nous tenir en haleine du début a la fin car le fin mot de l'histoire n'arrive que vraiment a la fin et personne n'arrive a savoir le pourquoi avant se moment la et ça j'ai adoré.
Autre chose que j'ai adoré c'est la place des femmes dans cette histoire ou elles sont vraiment au centre de tout. L'auteur a su encore une fois nous emmener avec lui sur le chemin d'Anneline, jeanne et François pour nous faire assisté a leur épopée ou on sursaute a toute les pages, ou on sert les dents ( et autre chose) et que lorsque c'est fini, on pousse un grand ouf de soulagement. vivement le dernier tome

 ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne

ma note 4/5

dimanche 3 septembre 2017

Le permier sang de sire Cédric

RESUME: Les plus grandes terreurs naissent dans l’enfance et prennent racine au plus profond de nous.
Qu’est-ce qui les fait resurgir ? Sommes-nous capables de les surmonter ?

Par une nuit d’hiver glacée, deux flics de la criminelle, partis pour surveiller un parrain de la drogue en banlieue parisienne, mettent les pieds dans une étrange affaire. Leur principal suspect est mort brûlé vif dans son appartement et les méthodes employées ne ressemblent pas à un règlement de compte. Eva Svärta, la policière albinos, dominée par le désir obsessionnel de retrouver le meurtrier de sa mère et de sa sœur jumelle, pressent un danger imminent. Et si les fantômes du passé se mettaient à reprendre vie ? Hallucination ou réalité ?

MON AVIS: Je me suis plongé dans ce livre avec une certaine appréhension et un peu sur la pointe des pieds. Je vous explique pourquoi: j'avais essayé de lire il y'a quelque temps l'enfant des cimetières de cet auteur et j'avoue ne pas avoir été emballé du tout au point que je l'ai abandonné.
Du coup lorsque mon mari m'a donné celui ci après ma panne de lecture de début aout, j'avoue que j'ai eu un peu peur. Grand bien m'en a pris de le lire: j'ai adoré!!!
L'auteur nous plonge dans le contexte dés les premières pages. Bon au tout début, on se demande mais ou veut il en venir, on ne comprend rien du tout, mais en faite tout s'imbrique parfaitement au fur et a mesure des pages. Apparemment  cette histoire fait partie d'une saga dont c'est le 2e tome qui en compte pour le moment 3. Même si je n'ai pas lu le premier, cela ne m'a pas gêner car je pense que ses livres peuvent se lire indépendamment même si on retrouve les mêmes personnages.
Donc ce livre se situe 2 ans après le premier livre "de fièvre et de sang". Dans ce livre, il y'a une nette dimension fantastique qui reste très plaisante. Il y'a aussi certains détails bien gore qui peuvent un peu choquer et qui sont souvent présent dans les livres de l'auteur d'après ce que j'ai lu. Cela ne m'a pas gêner car ayant lu du Chattam, je pense que je suis vacciné pour tout.
J'ai beaucoup aimé les personnages, Eva autant qu'Alexandre. Tout deux sont deux écorchés vif que la vie n'a pas gâté. On en apprend beaucoup sur sa vie a elle. Au début, on a l'impression que ce sont deux enquêtes distincte et puis ensuite tout s'enchaine et l'auteur nous emmène avec brio suivre cette histoire qui va de rebondissement en rebondissement. De tension en tension avec des nœuds bien emberlificoté jusqu'à ce que tout se dénoue. Un thriller glaçant mêlé de suspens avec un poil d'ésotérisme qui m'a bien plu et m'a réconcilié avec l'auteur. je vais me procuré les autres pour d'une part avoir le début et aussi pour avoir la suite. Je pense relire l'enfant des cimetières, il passera peut être mieux cette fois ci.