dimanche 28 octobre 2018

Metronome 2 de Lorant Deutsch

RESUME: Tout a commencé rue Saint-Jacques. Puis, à chaque siècle, une nouvelle voie fondatrice a matérialisé le développement de la ville, s'éparpillant bientôt en un maillage de rues, carrefours et ruelles où le temps nous échappe dans un flot de souvenirs... La chambre de François Villon à l'arrière de la Sorbonne, Ravaillac en embuscade rue de la Ferronnerie, la Pompadour enterrée place Vendôme, les fripes du Carreau du Temple, des homosexuels brûlés vifs place de Grève, l'invention des champignons de Paris, du baba au rhum et des godillots ! Et tout un monde qui frissonne de créativité pour modeler l'avenir. Ici on crée l'art de demain, là on fomente une révolution. Des mots naissent sur le trottoir, " guillemet ", " argot ", " bistro " ; des petits métiers s'y installent : premiers marchands de lunettes, claqueurs de théâtre ou ramasseurs de mégots. Notre
Paris intime, c'est celui des poètes et des chiffonniers, des artisans et des inventeurs. Le Paris de tous ceux qui ont fait sa magie et son âme

MON AVIS: 2e livre après métronome que j'avais lu il y'a un moment. Je suis de nouveau tombé sous le charme de l'écriture de l'auteur. Ce monsieur a un vrai talent de conteur! J'aime beaucoup la passion qu'il a pour nous raconter l'histoire de Paris. Histoire qui est a mon sens passionnante. Bon il est vrai que si la ville en elle même me tape parfois sur le système, le patrimoine, l'architecture me fascine.
Ce livre vous fait passer dans différentes quartier, au hasard des rues et nous apprenons une foule de choses au gré des pages.
De plus, parmi les pages, certains passages dans des cases nous renseignent sur les métiers d'autrefois, les mots qui naissent sur le trottoir.
J'ai adoré me promener en compagnie de l'auteur au fil des pages, des quartiers ou l'histoire est encore bien présente. De quoi alimenter mon c'est dimanche!!
Il est vrai que l'auteur a un talent fou pour nous faire partager sa passion. Bon il n'est pas historien, et ses livres font polémique. Mais même si ce qu'il dit contient des erreurs il n'en reste pas moins que ce livre est une source de richesse pour qui aime l'architecture, l'histoire de la ville qui somme toute a un superbe passé patrimonial et historique. De quoi vous faire écarquillé les yeux lorsque vous vous baladé.

C'est Dimanche, on visite..

Et voila revenu la fin du mois et un nouveau rendez vous de ma chronique de c'est dimanche, on visite..
Comme vous le savez, ce rendez vous, vous invite a visité un trésor de notre patrimoine aussi bien architectural que historique


Ce mois ci est un rendez vous assez particulier car ce n'est pas un endroit mais plusieurs que je vous invite a visiter. Je voue emmène dans Paris, voir les façades mais si c'est possible vous montrer les intérieurs des hôtels particulier parmi les plus beaux mais aussi charger d'histoire de notre capitale.

C'est partis..

aller on commence par les plus beaux d'après internet. Je vous ai pris une liste parmi ceux que j'ai déniché sur un site.
  voici tout d'abord Hôtel de soubise, Archives nationales


Les Archives nationales, c’est un peu la mémoire collective stockée à un seul endroit dans Paris.
Pour accueillir cette grande dame, il fallait bien un bel hôtel particulier parisien digne de ce nom, construit en 1371 et 1859 (rien que ça)

 . C’est beau. il se situe 60 rue des Francs Bourgeois dans le 3e arrondissement de paris


 
Hôtel Salé, Musée Picasso
L’édifice compte quelques locataires célèbres, parmi lesquels l’ambassadeur de Venise (entre 1668 et 1688), puis, à partir de 1688, François de Neufville, duc de Villeroy, favori de Louis XIV.
 
lorsque meurt son dernier propriétaire, Gabriel Lamouroux, le 24 mars 1964, ses héritiers et certains de ses locataires sont convoqués au Tribunal de grande instance de Paris pour y entendre la lecture de l'ordonnance d'expropriation de l'hôtel (la Ville veut y créer le musée du costume). La décision de la justice, contestée par les expropriés, est confirmée le 3 février 1966 par un jugement du tribunal des expropriations.
La ville de Paris ne crée pas le musée du costume mais, après le décès de Picasso, elle cède l'hôtel Salé à l'État qui y installera le musée consacré à l'artiste.
il se situe au 5 rue de thorigny, dans le 3e

Hôtel d’Angoulême Lamoignon, bibliothèque historique de la ville de Paris
Cet hôtel particulier du style Renaissance donne envie de se cultiver. Il abrite la bibliothèque historique de la ville de Paris, donc municipale et ouverte à tous… Une chance pour les yeux et la culture perso. Sachez qu'avant de s'appeler l'hôtel d'Angoulême, il a eu différents nom: Hôtel de Pisseleu, du nom de son premier propriétaire François de Pisseleu qui était abbé. puis Hôtel de Jean Bodin de Montguichet, Hôtel de Diane de France, duchesse d'Angoulême qui était la fille légitimé de Henri II. Il a été racheté par la ville de paris en 1928
 perso, j'y vais souvent et c'est une bibliothèque magnifique. Elle se situe au 24 rue pavée dans le 3e. Toujours quartier du Marais. Je ne l'ai pas fais exprès

Hôtel Païva
Avant les grandes enseignes qui jalonnent aujourd’hui la plus belle avenue du monde, elle était connue pour ses beaux et imposants hôtels particuliers. Il en reste peu mais celui qui attire particulièrement notre attention, c’est "le Louvre du cul", j’ai nommé l’hôtel de la Païva (1856). Ce surnom vient du fait qu’il possède des sculptures et peintures de nus. Coquine, l’aventurière russe propriétaire de ce bijou ! Aujourd'hui il accueille des soirées mondaines qu'on imagine plus ennuyantes qu'à l'époque... Il faut savoir que la Païva était l'une des grandes horizontales, comme on surnommait les prostituées de l'époque. L'hôtel de la Païva fut construit entre 1856 et 1865 au 25, avenue des Champs-Élysées par la Païva (Esther Lachman, 1819-1884, aventurière russe d'origine polonaise très modeste, devenue marquise portugaise, puis comtesse prussienne). Elle y donnait des fêtes restées célèbres. Il est classé au titre des monuments historiques en 1980.

il parait qu'il se visite. Mais il faut réservé.

Hôtel Biron, Musée Rodin
Comme nous avons de la chance de pouvoir déambuler entre les sculptures de Rodin dans le musée ou son grand et beau jardin ! Ce ne sont pas moins de 3 hectares de verdure qui entourent ce bel hôtel particulier du XVIIIe siècle. On se promène entre les myriades de plantes, arbustes, arbres et bien sûr… les œuvres de l’artiste. Grandiose. Il situé rue de Varenne dans le 7e arrondissement de Paris, construit en 1727 par l'architecte Jean Aubert dans un parc de trois hectares, acheté en 1753 par le maréchal de Biron.
Depuis 1919, il abrite le musée Rodin.


Musée Cognacq-Jay
Pour un retour en arrière dans le XVIIIe siècle, ne cherchez plus, c’est ici. Ce musée centré sur l’art du siècle des Lumières est (bien) installé dans un majestueux hôtel particulier. Il est à l’image du reste :Superbe de par sa façade.
Le musée Cognacq-Jay est installé dans l'hôtel de Donon situé 8 rue Elzévir, dans le 3e arrondissement de Paris.
L'hôtel de Donon, autrefois propriété de la famille Donon, est un vieil hôtel du Marais, entièrement restauré pour l'installation du musée, dont le corps de logis (fin du XVIe siècle), à haute toiture, rappelle le style de Philibert Delorme. Au dernier étage, le grand comble fait penser à la nef d'un navire renversé.

 Je ne peux pas vous parler des Hôtels particuliers de Paris sans vous parler du musée carnavalet dont je vous ai fais un article dans un précédent c'est dimanche et qui était autrefois l'hôtel particulier de Mme de Sévigné.

Hôtel Carnavalet, Musée Carnavalet
Le musée consacré à l’histoire de Paris a bien le droit à son grand et bel hôtel particulier… Que ce soit à l’intérieur avec les galeries, moulures ou à l’extérieur avec les beaux jardins, on ne peut qu’être admiratif ici.

 
Il se situe au 23, rue de sévigné toujours dans le marais dans le 3e
 
J'ouvre une petite parenthèse. Sachez que certains hôtel dont je vous parle et qui sont devenu pour la plupart des musées, font partis des quatorze musées de la ville de Paris gérés depuis le 1er janvier 2013 par l'établissement public administratif Paris Musées. Depuis le 2 octobre 2016, le musée Carnavalet - Histoire de Paris est fermé pour des travaux de rénovation jusqu'à la fin de l'année 2019
Sachez aussi que parmi ceux que je viens de vous présenter, je n'en ai visiter que quelques un, comme Carnavalet, l'hôtel d'Angoulême Lamoignon et les archives nationales dont je n'ai vu que la cour.  
 
Hôtel Moïse de Camondo, Musée Nissim-de-Comando
Ce musée méconnu en bordure du parc Monceau est pourtant un petit bijou de mobilier et d’objets d’art du XVIIIe siècle. En plus, cette belle demeure est restée en l’état où les anciens habitants l’ont laissée au début du XIXe siècle. Quand on vous dit que Paris est magique…Le musée Nissim-de-Camondo, inauguré en décembre 1936, est situé dans le 8e arrondissement de Paris, dans l'hôtel Moïse de Camondo, construit par René Sergent entre 1911 et 1914 en bordure du parc Monceau.

il est situé 61 bis, 63 rue de Monceau - 8e

Maintenant, voici ceux qui sont les plus connu de par leur nom

Hôtel de Beauharnais

L’hôtel Beauharnais ou hôtel de Beauharnais est  situé au no 78 rue de Lille à Paris (France), qui est la résidence de l'ambassadeur d'Allemagne en France (l'ambassade elle-même se trouve avenue Franklin-D.-Roosevelt
).
L'hôtel de Beauharnais tient son nom du plus illustre de ses occupants, Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie, beau-fils de l'empereur des Français Napoléon Ier

L'ensemble de l'hôtel, ainsi que sa cour et son jardin, sont classés au titre des monuments historiques depuis un arrêté du



. Hôtel de Beauvais
S'il y'en a un que je connais c'est bien celui la. Il a été offert a la baronne de Beauvais pour service rendu. Ce serait elle, qui aurait déniaiser le jeune roi Louis XIV
 L’hôtel de Beauvais est un hôtel particulier situé au 68, rue François-Miron, dans le 4e arrondissement de Paris, édifié à partir de 1655 dans le quartier du Marais. Il abrite la Cour administrative d'appel de Paris. Il est classé au titre des monuments historiques en 1966.

Hôtel du Cardinal de Richelieu

L'hôtel du Cardinal de Richelieu est situé dans le 3e arrondissement de Paris, au 21 place des Vosges. Il se trouve sur le côté nord de la place, à l'ouest de l'hôtel de Bassompierre.
L'hôtel est construit lors de la création de la place Royale (actuelle place des Vosges) au début du XVIIe siècle ; malgré son nom, il semble que le cardinal de Richelieu n'y a pas habité. En 1610, il est acheté par Robert Aubry qui y loge le maréchal de Brézé, beau-frère du cardinal. Le maréchal-duc de Richelieu, arrière-petit-neveu du cardinal, le rachète en 1659 pour 167 000 livres. Il l'agrandit en achetant l'hôtel voisin au prince de Guise, dont il épouse la fille en 1734. La grande-duchesse de Toscane y mourut en 1721. Alphonse Daudet aurait habité dans la cour en 1877.
Les façades et toitures sont classés au titre des monuments historiques en 1920 ; la galerie, la toiture sur cour et l'escalier le sont en 1958.
je suis passé devant des centaines de fois mais je ne l'ai jamais remarqué. Pour la petite info, il se situe pas loin de la maison de Victor Hugo

Hôtel de Lauzun

L'hôtel de Lauzun, ou hôtel Pimodan situé sur l'île Saint Louis à Paris.
 
L'hôtel est situé dans le 4e arrondissement de Paris, sur la rive nord de l'île Saint-Louis, au 17, quai d'Anjou.  Il fut acheté et habité en 1682 par le duc de Lauzun favori de Louis XIV. Depuis le  , l'hôtel de Lauzun abrite l'Institut d'études avancées de Paris, un institut de recherche qui accueille en résidence des chercheurs internationaux en sciences humaines et sociales.

Hôtel de Nevers

L'hôtel de Nevers est un hôtel particulier situé 12 rue Colbert et 58 bis rue de Richelieu à Paris, 2e arrondissement . Constitué à l'origine d'une aile de 144 mètres située le long de la rue de Richelieu, il ne reste aujourd'hui qu'un modeste vestige du bâtiment originel. Seule demeure la partie située à l'angle de la rue Colbert et de la rue de Richelieu, côté nord, dénommée encore aujourd'hui hôtel de Nevers. La propriété du bâtiment relève de la Bibliothèque nationale de France. Même si la façade laisse a désirer en architecture, je l'ai mis en clin d'œil. Nevers ça ne vous rappelle rien? " Si tu ne viens pas a Lagardère, Lagardère ira a toi! le bossu!!
 
Hôtel de Sully
L'hôtel de Sully est un hôtel particulier de style Louis XIII, situé dans le quartier du Marais, dans le 4e arrondissement de Paris, au 62 rue Saint-Antoine. Il accueille aujourd'hui le Centre des monuments nationaux.
Caractéristique des hôtels particuliers parisiens de la première moitié du XVIIe siècle, il est « l'une des demeures les plus accomplies du Marais ».
En 1634, Maximilien de Béthune, duc de Sully, conseiller d'Henri IV, alors en disgrâce, achète le bâtiment achevé et entièrement meublé. Même si le duc n'habite en pratique que très peu l'hôtel, celui-ci acquiert et conserve alors le nom de Sully.

 Pour la petite information, il y'a une très belle librairie a l'intérieur. Sur la photo, elle est situé a gauche, la ou la fenêtre est ouverte

Hôtel Lambert
L’hôtel Lambert est un hôtel particulier situé dans l’île Saint-Louis, au no 2 de la rue Saint-Louis-en-l’Île dans le 4e arrondissement de Paris.
Cet hôtel, dont la façade, la rotonde et le jardin sont parmi les plus remarquables de Paris, a été bâti en 1640 par Louis Le Vau qui, âgé de moins de trente ans, y montra ses qualités d’architecte.
Les peintres Charles Le Brun et Eustache Le Sueur travaillèrent cinq ans à décorer l’intérieur. On doit à Le Brun une galerie d’Hercule qui annonce la galerie des Glaces de Versailles

Et voila c'est avec ce dernier hôtel particulier que notre visite se termine. Bien entendu, je n'ai pas mis tous les hôtels particulier de la ville. Vu qu'il y'en a je ne sais combien. Je me suis arrêté sur  ceux considéré comme les plus beau et ceux qui ont un nom connu comme je vous le disais plus haut. J'espère que vous avez pris plaisir a cette ballade. Sachez que si vous voulez plus de renseignement sur ses hôtels que je vous ai présenté, vous les retrouverez tous sur wikipedia, le site ou j'ai pris les renseignements et les photos pour la plupart.

je vous dis au mois prochain pour un nouveau rendez vous de c'est dimanche, on visite..

dimanche 21 octobre 2018

La conquête de Plassans de Emile Zola

RESUME: Elle sanglotait.
L'abbé Faujas avait redressé sa haute taille, il s'approcha de Marthe, laissa tomber sur elle son mépris de la femme. - Ah ! misérable chaire ! dit-il. Je comptais que vous seriez raisonnable, que jamais vous n'en viendriez à cette honte de dire tout haut ces ordures... Oui, c'est l'éternelle lutte du mal contres les volontés fortes. Vous êtes la tentation d'en bas, la lâcheté, la chute finale. Le prêtre n'a pas d'autre adversaire que vous, et l'on devrait vous chasser des églises, comme impures et maudites.
- Je vous aime, Ovide, balbutia-t-elle encore ; je vous aime, secourez-moi.

MON AVIS: Je continue ma découverte de la saga de Zola. En repensant a ce livre que j'ai finis hier, plusieurs terme me viennent a l'esprit pour résumer se livre, folie, vice, religion, méchanceté et perversion.
Je m'explique pourquoi je pense a ses mots. Déjà le roman est bien basé sur la folie. La folie des personnages qui y tombent peu a peu. Le vice de la dévotion religieuse mais aussi le vice de la méchanceté. La religion est aussi bien présente mais pas de la meilleur qualité si j'ose dire. dans ce livre, la religion ne sert qu'a masquer ce qu'il y'a derrière. Méchanceté et perversion vont avec le reste. La méchanceté de certains personnages qui ne le sont pas a moitié. Ils sont pourri jusqu'à la moelle
Si le livre m'a un peu ennuyé par moment, bien que Zola est été un peu avare dans ses descriptions qui lui sont si cher, les personnages sont géniaux chacun de leur coté. Sans contexte, si on excepte l'abbé Faujas, Marthe est le personnage principal de se livre. Et son évolution est des plus intéressant. Mouret n'est d'ailleurs pas en reste et même si au début, il m'a bien agacé, je l'ai pleins a plusieurs reprise.
Dans ce tome aussi, on retrouve plusieurs personnages de la galerie Rougon Macquart, puisque nous retrouvons Félicité Rougon et Antoine Macquart, présent dans le premier tome. Marthe étant la fille de Félicité et pierre Rougon et François Mouret, fils d'Ursule macquart et de Mouret (je ne connais pas le prénom).
J'ai bondis a de nombreuse reprise au cours de ma lecture tant je me suis demandé comment les Mouret pouvaient être aussi aveugle et ne pas s'apercevoir comment était en réalité les Faugias. Bref et c'est la qu'apparait le génie de Zola, pour montrer la lente descente aux enfer des protagonistes avec une fin grandiose auquel j'avoue, je ne m'attendais absolument pas.
Même si je n'ai pas aimé ce roman plus que ça (j'ai préféré les 3 premiers), il est passionnant par rapport aux personnages qui sont grandiose chacun a leur façon.

ce livre a été lu dans le cadre du challenge des Rougon-Macquart de Mypianocanta

dimanche 14 octobre 2018

Toxique de Nicko Tackian

RESUME: Ils aiment entrer dans votre vie, certains aiment exercer leur pouvoir sur vous, Certains aiment vous séduire pour vous détruire. Ce sont les toxiques. Janvier 2016. La directrice d’une école maternelle de la banlieue parisienne est retrouvée morte dans son bureau. Dans ce Paris meurtri par les attentats de l’hiver, le sujet des écoles est très sensible. La Crime dépêche le commandant Tomar Khan, chef de groupe de la section 3, surnommé le Pitbull et connu pour être pointilleux sur les violences faites aux femmes. À première vue, l’affaire est simple, « sera bouclée en 24 h », a dit un des premiers enquêteurs, mais les nombreux démons qui hantent Tomar ont au moins un avantage : il a développé un instinct imparable pour déceler une histoire beaucoup plus compliquée qu’il y paraît.

MON AVIS: C'est un petit polar sans prétention et très efficace qu'est ce livre. Je l'ai pris pour me remettre de mon pavé 22/11/63.
L'intrigue est assez noir et original, la psychologie des personnages est bien mené et très intéressante. De plus, il se lit très rapidement car les chapitres sont court.
On suit donc une enquête somme toute banal du meurtre d'une directrice d'école maternelle. Apparemment, l'identité du meurtrier est assez facilement identifiable. Mais finalement tout est plus compliqué qu'il n'y parait.
Car apparait une personne "toxique". Un manipulateur qui se plait a pourrir la vie des autres, un être maléfique qui n'a aucune empathie pour qui que ce soit. Une personne froide, calculatrice. ..
J'ai bien aimé cette histoire que j'ai trouvé très original. Dés le début, on est happé par le contexte et si l'identité du manipulateur nous ai révélé très rapidement, son plan et ses raisons ne nous sont délivré qu'a la toute fin. D'où, l'envie frénétique de tourner les pages pour arriver a cette fin qui ne m'a pas déçue outre mesure.
De plus la plume de l'auteur est agréable et il ne s'embête pas de détails superflu. L'histoire pourrait paraitre simpliste mais elle cache moult de rebondissement qui en font une histoire pleine de surprise. Il est vrai que le thème du flic torturé a été abordé a mainte reprise, mais l'auteur lui a apporté un petit quelque chose qui fait toute la différence, loin des clichés qu'il y'aurait pu avoir.
Un livre qui m'a fait passé un super moment, un livre vite lu et qui me restera en mémoire. Que demandez de mieux? Lire la suite, pour retrouvez ce personnage et voir ce qui va lui arriver.

ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne

samedi 6 octobre 2018

22/11/63 de Stephen King

RESUME: Jake Epping est un enseignant d'anglais à Lisbon Falls, dans le Maine, qui se fait un revenu complémentaire en enseignant aux adultes dans le programme GED. Il reçoit un essai de l'un des étudiants : une histoire macabre, déchirante, au sujet d'une nuit il y a 50 ans quand le père d'Harry Dunning est arrivé à la maison, a tué sa mère, sa soeur et son frère avec un marteau. Harry s'en est sortit avec une jambe mal en point, comme le prouve sa démarche actuelle.

Un peu plus tard, Al, l'ami de Jake, lui raconte un secret : sa boutique est un portail vers 1958. Il enrôle Jake dans une folle mission afin d'empêcher le meurtre de John Kennedy. Ainsi sa nouvelle vie en tant que Jakes George Amberson, son nouveau monde d'Elvis et JFK, un monde de grosses voitures américaines, d'un solitaire en difficulté nommé Lee Harvey Oswald et d'une bibliothécaire prénommée Sadie Dunhill, qui devient l'amour de Jake et qui transgresse les règles normales du temps.

MON AVIS: Que dire sur ce livre qui n' a pas été dit par d'autre personnes qui l'ont lu avant moi et publier un avis sur leur blog? Que vous dire pour vous faire partager mon émotion et mon enthousiasme face a se livre colossal qu'est 22/11/63?
Pourtant, il y'aurait quand même pleins de choses a dire sur ce livre. Pensez donc 1035 pages de pur bonheur. 1035 pages que j'ai mis longtemps a lire; pas parce que je n'aimais pas, bien au contraire, mais parce que, je suis dans une période ou je lis a la vitesse d'une tortue.
Bon je vais quand même vous parler de ce livre du mieux que je peux. Déjà, la date: pas anodine, celle ou l'Amérique a perdu un président tué et ou, au jour d'aujourd'hui, on ne sait pas si Oswald, le tueur présumé est bien le coupable ou un pion sur le grand échiquier de la politique. Je ne vais pas vous faire dans la théorie et vous donner mon opinion, vous dire que l'auteur détient LE secret de la mort de Kennedy. Non!
Je ne suis pas assez placé pour vous parler de ça. Je veux juste vous parler de cette grande œuvre que j'ai lu avec un pur régal. j'ai plongé avec ce livre dans l'Amérique de 1958! En faisant chemin avec Jacke Epping, vers son terrier (nom que le héros donne a la boucle qui lui permet de retourner dans le passé) je me suis plongé dans cette histoire émouvante avec des moments de joies, des moments de peine, de doute, d'espoir.. Oui ce livre est un condensé de tout ça a la fois. j'ai eu vraiment l'impression d'être au coté de Jacke pour boire une racinette, danser le Lindy Hop sur in the mood,(je croyais que je ne connaissais pas cette chanson, mais je crois que tout le monde connait en faite) voir comment c'était avant. Comment vivait nos parents dans entre 1958 et 1963. King a eu le génie de nous embarquer dans sa boucle temporelle et nous avons pu "visiter" le passé" comme si nous l'avions vécu nous aussi, bien que tout cela ai eu lieu bien avant ma naissance.
L'auteur nous décrit avec brio et une façon de conter passionnante, comme il sait si bien le faire l'Amérique des années 50 et 60. Un régal de lecture mais qui nous fait aussi réfléchir. Serait ce bon de faire un bon dans le passé et d'y changer ce qui a eu lieu?
L'auteur nous dépeint aussi  une galerie de personnage très attachant, dont le héros qui a un charisme impressionnant et nous fait vivre son "voyage" avec brio sous la plume de stephen king
Ce livre est passionnant de bout en bout. Une fois commencé, on ne le lâche plus et si tout le roman est génial, la fin est a la hauteur de tout le reste. GENIALISSIME !!
 
ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne