ça : nul ne sait nommer autrement la chose inconnue qui semble devoir se réveiller cycliquement dans les entrailles de la ville, pour semer la mort et l’épouvante.
Roman de l’enfance, tableau saisissant de la vie américaine, cette œuvre ambitieuse est une parabole du Mal enfoui, refoulé, et de la violence de ses réapparitions. C’est enfin, et surtout, une des plus grandes œuvres de Stephen King, un festival de terreur.
MON AVIS: Après m'être régalé avec le tome 1, il ne m'a pas fallu longtemps pour sortir la suite, tant j'avais envie de connaitre le fin mot de l'histoire et je ne suis pas déçue.
Cette suite épique m'a grandement plu, je l'ai dévorée ! On continue de suivre le club des ratés dans leur guerre contre ça! Le livre se déroule de telle façon, qu'on lit de façon parallèle avec alternance passé/présent , un recommencement de certaines scènes sur l'affrontement contre ça. Et c'est là que le génie de l'auteur atteint son paroxysme: Arriver à faire répéter pratiquement deux fois la même scène sans qu'on ait l'impression de la revivre, car entre les deux, il y'a l'évolution de la bande d'amis, leur préparation mais aussi leur force. Que dire, à part que l'auteur maîtrise son sujet et que le lecteur n'a plus qu'à se laisser emporter par toute la palette d'émotions qu'il va vivre en lisant ce livre.
Beaucoup ont vu des longueurs dans ce livre, mais moi personnellement, cela ne m'a pas dérangé. Je les trouve même nécessaires pour la compréhension de l'histoire.
Pour être honnête, une scène m'a dérangée et je l'ai lu un peu en diagonale, mais à part ça, j'ai adoré ce livre qui fut très addictif, tellement on le dévore.
La force de ce livre en vient aussi à la façon qu'a l'auteur de construire son récit, de mettre en avant non seulement les personnages que l'on connaît, mais aussi la ville en elle même, qui passe souvent en premier plan, par l'intermédiaire de ça. Toutes les questions que l'on se pose sur l'affrontement des enfants en 1958, ont ici leur réponse donnée d'une de telle manière que l'ont ne peut que rester subjugué par le talent de l'auteur. C'est oppressant, par moments glauques, parfois magnifiques. En disant cela, je pense à l'amitié de notre bande de copains ou on peut dire, comme le disent certains enfants "amis à la vie à la mort" et cette phrase prend ici tout son sens. Les descriptions du ressenti des enfants puis des même devenus adulte sont particulièrement bien rendu et font encore une fois écho à ce que l'on peut ressentir face à nos propres peurs d’enfant.
Pour finir sur une petite anecdote, j'ai lu 22/11/63 du même auteur avant celui ci et en lisant ça, certains noms de personnage de même que celui de la ville me paraissait vaguement familier et en fouinant un peu, j'ai vu que le personnage principal de 22/11/63, va à Derry en 1958, à priori juste après le premier affrontement du club des ratés avec ça et rencontre certains personnages relatés dans le livre, tel que Beverly et Richie ! Magnifique clin d’œil ! Je suis sure qu'en furetant un peu, d'autres clin d’œil de l'auteur apparaissent dans certaines de ces œuvres. Et ensuite on vient s'étonné du génie de Stephen King
Pour finir sur une petite anecdote, j'ai lu 22/11/63 du même auteur avant celui ci et en lisant ça, certains noms de personnage de même que celui de la ville me paraissait vaguement familier et en fouinant un peu, j'ai vu que le personnage principal de 22/11/63, va à Derry en 1958, à priori juste après le premier affrontement du club des ratés avec ça et rencontre certains personnages relatés dans le livre, tel que Beverly et Richie ! Magnifique clin d’œil ! Je suis sure qu'en furetant un peu, d'autres clin d’œil de l'auteur apparaissent dans certaines de ces œuvres. Et ensuite on vient s'étonné du génie de Stephen King