dimanche 24 février 2019

C'est Dimanche, on visite

Et voila revenu la fin du mois et un nouveau rendez vous de ma chronique de c'est dimanche, on visite..
Comme vous le savez, ce rendez vous, vous invite a visité un trésor de notre patrimoine aussi bien architectural que historique


Pour ce mois ci, j'ai décidé de vous emmener a Orléans voir sa cathédrale sainte croix. Vous verrez par son histoire que la pauvre en a vue de toute les couleurs.

La cathédrale Sainte-Croix est une cathédrale catholique romaine de type gothique située à Orléans dans le département du Loiret et la région Centre-Val de Loire. Elle est le siège épiscopal du diocèse d'Orléans. La cathédrale est dédiée à la Sainte Croix.
La cathédrale Sainte-Croix d'Orléans fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862

Un peu d'histoire
Les fondations de la Cathédrale de Sainte-Croix remontent à l'an 330, à l'initiative de l’évêque d'Orléans, Saint Euverte. Son nom fait écho à la découverte au même moment à Jérusalem, de la Croix du Christ, par Sainte Hélène, alors nièce de l'empereur romain Constantin.
Le premier office y est donné en 350. Dès lors, la cathédrale connut de nombreuses reconstructions et changements jusqu'à nos jours, ayant subi invasions, guerres et affres du temps. Attaquée par les Normands en 865, elle est reconstruite en 883 par le roi des Francs, Carloman II et le monarque carolingien Arnulf de Carinthie. En 999, un incendié qualifié de "mystérieux" ravage de nombreux monuments d'Orléans, dont la cathédrale. Au cours du 12e siècle, l'évêque Arnoul II décide de reconstruire Sainte-Croix, qui devient alors l'une des plus imposantes cathédrales de France. Toutefois, la construction s'étant faite dans la précipitation, le sanctuaire et une partie de la nef viennent à s'écrouler en 1227.
50 années plus tard en 1278, l'évêque Robert de Courtenay, l'un des arrières-petit-fils de Louis le Gros, roi de France au 12e siècle, entreprend de rétablir l'édifice sous les traits de l'Architecture gothique. Peu épargnée jusqu'à présent, la cathédrale connaîtra enfin quelques siècles de tranquillité, ne subissant de séquelles ni de la Guerre de Cent Ans, ni du siège de la ville Orléans au 15e siècle. Hélas en 1568, Sainte-Croix est pillée par les Protestants, entraînant l'effondrement d'une partie de l'église. Dès la fin du 16e siècle, Henri IV assure la réparation de la cathédrale, aux frais de l’État. Plus de 200 ans s'écoulent avant l'achèvement de l'église en 1829, lorsque la façade du grand portail et les tours, dont les travaux commencèrent dès 1726, sont dévoilées. Depuis 1862, la Cathédrale Sainte-Croix est considérée comme un monument historique de la France.
 vue extérieur de la cathédrale

Depuis son achèvement en 1829, la cathédrale a connu les affres du temps et des guerres.
Le clocher, qui s'inclinait de façon inquiétante, est détruit en 1854, puis reconstruit et inauguré en 1858.
Les vitraux du chœur (œuvre de Lobin) sont installés en 1859 à l'initiative de Mgr Dupanloup.
En 1940, pendant l'avancée allemande, une partie du centre ancien d'Orléans est ravagée par les bombes et des obus allemands. La cathédrale est également touchée, mais les dégâts restent mineurs, de même qu'en 1944. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les travaux de restauration se succèdent afin de redonner à l'édifice sa splendeur passée. Cependant, les affres de la guerre ne sont pas toutes réparées : par exemple, l'accès aux deux tours est interdit au public, car non réparé depuis 1940 ; à la suite du bombardement de mai 1944, le bourdon,
 cloche la plus grave (et donc la plus grosse) s'était trouvé finalement fêlée (en 1971). Devenue donc inutilisable, elle n'a été refondue et réinstallée qu'en 2012.


je vous met quelques vue de l'extérieur


une vue depuis la rue, photo ci dessus


il faut savoir que cette cathédrale a eu de nombreuses fouilles
François Lemaire, juge au tribunal ecclésiastique d'Orléans, relate dans Histoire de l’Église et Diocèse d’Orléans qu'en 1628 auraient été trouvés, au cours du creusement des fondations pour le bras nord du transept, les restes d'un château romain qui n'a, par la suite, jamais été confirmé.

 

Les premières découvertes assurées datent des travaux entrepris en 1889/1890 pour installer un calorifère dans la cathédrale. Elles ont permis de reconnaître le bras nord et la croisée du transept, l'alignement des piliers sud de la nef de la cathédrale romane. Leur publication est accompagnée d'un plan apportant une restitution hypothétique, fortement inspirée du plan de Saint-Sernin de Toulouse (nef à bas-côté double, chœur très court et déambulatoire à cinq chapelles) . D'autres reconstitutions, tout aussi éloignées de la réalité historique, ont été encore proposées par Paul Frankl ou Frédéric Lesueur.

 

En juillet 1903, une fouille établit que la cathédrale romane n'a jamais possédé de crypte. Cette fouille avait été engagée à l'initiative d'un groupe de séminaristes emmenés par le jeune Georges Chenesseau.

 

En 1937 est ouverte, sous la direction de Georges Chenesseau, devenu entretemps chanoine honoraire, la première véritable campagne de fouilles, menée dans le but de reconnaître le chœur roman. Ses résultats sont spectaculaires : l'ensemble du chœur roman, fruit de deux campagnes de construction, le déambulatoire et l'entrée de la chapelles d'axe sont maintenant connus. Les résultats sont conservés dans un sous-sol archéologique improprement appelé crypte, cet espace n'a aucune fonction religieuse.
Outre des tombes et des substructions des époques romane et carolingienne, sont mis au jour des vestiges de bâtiment attribués à l'époque gallo-romaine. Georges Chenesseau les identifie immédiatement avec la basilique construite par l'évêque saint Euverte, provoquant ainsi une violente polémique qui a rapidement dépassé le simple cadre local.
En 1940 un sondage dans le bas-côté nord de la nef fait apparaître le mur nord de la nef, apportant ainsi la preuve que la cathédrale romane n'avait qu'un seul bas-côté.
Restait à résoudre la question du nombre d'absidioles. Des fouilles menées en 1941 devant la sacristie et en 1942 dans le bas-côté nord du chœur apportent la réponse : la cathédrale d'Orléans avait trois chapelles rayonnantes
 photo du haut : vue du transept sud
 photo du haut: vue de la façade ouest en gros plan
 photo du haut: vue de la flèche et photo du bas vue de la tour nord
petite anecdote
Il existe un lien indirect entre la cathédrale actuelle et Jeanne d'Arc. L'héroïne historique nationale est venue suivre la messe vespérale le durant le siège d'Orléans (il faut rappeler que l'édifice tel qu'il est aujourd'hui n'existait pas en 1429, à l'exception des chapelles de l'abside, qui entourent le chœur à l'arrière). On peut signaler aussi que la rue Jeanne d'Arc ouverte au XIXe siècle arrive devant la façade principale (à l'époque on souhaitait avant tout dégager le sanctuaire des petites rues et des constructions médiévales qui l’"enserraient", la dénomination ne vint qu'après).
Chaque année, au soir du 7 mai, pendant les Fêtes Johanniques, a lieu, sur le parvis, la cérémonie de la Remise de l'Étendard (qui évoque celui de Jeanne d'Arc). La municipalité en est gardienne et le transmet aux autorités religieuses catholiques pour la durée des festivités. La façade de la cathédrale sert ensuite de support à un son et lumière.

et maintenant entrons

je fais ici une petite parenthèse pour vous raconter une anecdote trouver sur internet. Avez vous vu la façade que j'ai mis en première photo? elle est jolie n'est ce pas? et bien apparemment avant d'être élu "plus belle cathédrale", elle a été qualifié de plus laide cathédrale de France. Cela s'explique par le faite, qu'elle a été construite dans le style gothique alors que ce style était passé et que c'était le style renaissance qui était a l'honneur. Le pire, c'est que même les auteurs en ont rajouté une couche: D'abord Victor Hugo, dans son « Voyage vers le Rhin » : « On dirait cette odieuse église d'Orléans qui de loin promet tant et de près déçoit toutes ses promesses ».
puis Marcel Proust qui qualifie la cathédrale de « plus laide de France » dans « À La recherche du temps perdu ». Heureusement, les avis ont changé!!
Autre anecdote ou plutôt légende ce coup ci : contrairement aux autres cathédrales, elle n'aurait pas été bénie par le clergé mais par dieu lui même. En effet, lors de la cérémonie de consécration, la main de dieu lui même serait apparu au dessus de l'autel pour la bénir. Du coup du premier évêque a tous ses successeurs n'ont juger utile de la consacrer, car dieu l'ayant bénie lui même .

Je ne sais pas vous, mais moi, même si je ne suis pas pratiquante, lorsque je rentre dans un lieu tel que celui ci: église, basilique ou autre, il y'a toujours une sorte de recueillement et une paix qui s'installe en moi. Du coup, je parle a voix basse pour respecter ce lieu et ça me hérisse le poil de voir des gens qui parle fort ou crie carrément sans aucun respect.
 photo du haut la nef depuis le chœur et photo du bas la nef  centrale et le chœur

 ce que je préfère dans une église: l'orgue. J'adore le son que ça produit.



 voici ci dessus les différentes chapelles et en dessous la chapelle st michel


 ci dessus les stalles et en dessous la chapelle jeanne d'arc

 sur les deux photos du bas, le déambulatoire et le chœur depuis le déambulatoire





le transept nord
et les lancettes du chœur





ci dessus, la clé de voute centrale

et on arrive a la partie que je préfère avec les orgues... les vitraux

 Vitrail des apparitions de Jeanne d'Arc à Domrémy.

 Vitrail de l'entrée de Jeanne d'Arc dans Orléans.

 Vitrail du couronnement de Charles VII à la cathédrale de Reims.

après vous avoir montré les détails des vitraux, voici une vue plus généralisé



c'est sur ses belles photos que s'achève notre visite. Je vous dis au mois prochain pour un nouvelle chronique de c'est dimanche on visite

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