mardi 27 mars 2018

Les derniers jours des reines de Jean Sevillia et Jean-Christophe Buisson

RESUME: Comment sont mortes les souveraines les plus célèbres de l'Histoire ? Du suicide de Cléopâtre au dramatique accident d'Astrid de Belgique en passant par la décapitation de Marie Stuart et de Marie-Antoinette, l'assassinat d'Agrippine, de Sissi et d'Alexandra de Russie, ou l'agonie édifiante de Catherine de Médicis, Anne d'Autriche, Catherine II, la reine Victoria ou l'impératrice Eugénie, les meilleurs historiens et écrivains d'histoire racontent leurs derniers jours dans des textes incisifs où la limpidité du récit s'appuie sur des enquêtes puisées aux meilleures sources. Toujours tragiques, souvent brutales, parfois spectaculaires, inattendues ou interminables, leurs fins se ressemblent par une même dignité, une civilité monarchique de l'adieu exaltée par la conscience que ces reines avaient de leur rang, et leur volonté commune d'édifier la postérité après avoir marqué leur temps. Comme si toutes se retrouvaient dans la fière devise de Marie Stuart : " En ma fin est mon commencement. " " Une fresque du pouvoir suprême au féminin, de l'Antiquité au XX e siècle " : c'est ainsi que Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia définissent cet ouvrage collectif de prestige qu'ils ont dirigé et qui fera date, autant par ses qualités littéraires que par le regard innovant qu'il porte sur les ultimes instants de ces femmes dont les règnes ont changé le monde à tout jamais.

MON AVIS: Ce livre pas morbide pour un sou, nous plonge et nous fait entré par la grande porte dans la vie et la fin de vie surtout de ses reines qui ont jalonné l'histoire depuis l'antiquité. Ce recueil, sous la direction de Jean Sévillia et Jean Christophe Buisson, réunit les plumes des auteurs qui se sont penché sur la mort et la vie de ses reines. Certains très connu comme Jean des Cars et Simone Bertière, dont la réputation d'historien n'est plus a faire et d'autre que je ne connaissais pas telle Lorraine de Meaux ou Jean Paul Bled, tous se sont penché sur le destin hors du commun de ses femmes sans qui l'histoire n'aurait peut être pas été ce qu'elle est, telle que nous la connaissons.
Il regroupe comme je l'ai dis plus haut, les derniers jours des reines de Cléopâtre a la reine Astrid de Belgique mère des futur roi Baudoin et d'Albert II.
Si beaucoup de reine ne me sont pas méconnu, leur fin de vie ne le sont pas forcément! Et d'autre reine m'étais complètement inconnue telle que Charlotte de Belgique ou Draga Obrenovic.
Ce livre se lit par ordre chronologique, mais après chacun le lit comme il veut. Les chapitres sont court et passionnant et l'on assiste a la fin de vie et au derniers jours de ses reines après un rapide résumé de leur existence  pour remettre les choses dans leur contexte. Ce livre est très bien travaillé et les auteurs ont une plume remarquable qui se lit facilement . On en apprend plus sur leur vie, leur mort qui pour certains l'ont bien orchestré comme Cléopâtre, bien que sa soit disant mort, par un aspic tient plus de la légende que de la réalité. Mais même si on est passionné d'histoire et de la royauté, comme moi, qui savait que finalement la reine Victoria était morte de vieillesse tout simplement! Et que charlotte de Belgique que j'ai cité plus haut était devenu folle et était morte ainsi??  Ou que Eugénie était morte en 1920 ? Grace a ses auteurs, les reines se placent sur le devant de la scène et rendent pour certains un brillant hommage a celle qui hors des frontières de leur pays sont peut être trop méconnu a l'instar de Astrid de Belgique, dont la mort prématuré a causé un grand émois a son pays mais aussi un sentiment d'injustice.
Un livre brillant, passionnant et qui aussi donnent beaucoup d'émotion a la lecture de certaines histoire comme Pour Sissi, Astrid, et d'autre qui grâce a leur vie et leur mort sont entré dans la légende et la prospérité. Un livre que je conseille fortement pour tous les passionnés et ceux qui veulent en apprendre plus sur la royauté .

dimanche 25 mars 2018

C'est dimanche, on visite

Et voici la fin du mois et le rendez vous de c'est Dimanche, on visite.. Comme vous le savez, c'est un rendez vous mensuel ou je vous emmène visité un lieu chargé d'histoire ou d'architecture, un trésor de notre patrimoine.

Ce mois ci, je vous emmène voir une curiosité qui est aussi un trésors de notre patrimoine, même si cela ne parle pas d'architecture, vieille pierre et compagnie.
Il s'agit du musée des commerces d'autrefois a Rochefort en Charente maritime

Pour visité ce musée, il faudra vous rendre a Rochefort. ce musée a ouvert ses portes en 1990. Il est né d'une folle aventure d'un couple de passionnés qui désirait nous faire partager leur univers. Quelle bonne idée!!

Au départ, ne proposant qu’une dizaine de boutiques du début du 20ème siècle, la collection n’a cessé de s’enrichir au fil des années et aujourd’hui, ce ne sont pas moins de vingt boutiques qui vous sont proposées dans ce musée grandeur nature!!
allez on entre..

Déjà rien qu'a l'entrée, pour prendre ses tickets, on est happé par l'atmosphère qui règne dans ses lieux. Tout est ancien, authentique. Ce musée est un entrepôt datant de 1900. Pour démarrer, on nous explique qu'il y'a un sens de la visite. On commence par le sous sol avec la distillerie  qui consacre une exposition au cognac avec l'alambic charentais traditionnel. Bon ici pas de photos, car vu la taille de l'espace, je n'aurais eu que les autres visiteurs. Continuons avec la salle de classe d'autrefois. Attention plongeon en 1900

 on pouvait même écrire au plume une phrase écrite sur le tableau. Pas facile !
j'ai adoré l'atmosphère de ce lieu qui nous donne un aperçu de l'école a l'époque de nos parents.
Montons quelques marches et passons au rez de chaussé . ici vous accueille l'atelier de réparation des cycles et sa station essence, la teinturerie et le bistrot qui m'a charmé par son style de l'époque
 on entendrait presque les conversations des habitués
photo du bas, vous avez la chapellerie ou les chapeaux étaient fait sur mesure. Vous trouvez ça maintenant? la pharmacie ensuite . Imaginez vous que c'est le pharmacien qui préparait les remèdes. Personnellement, tous ses noms compliqués pff. Vous avez aussi la teinturerie.
 vous avez vu la machine a laver?
chapeau en feutre s'il vous plait!!
passons au 1er étage
 
Lorsque nous grimpons l'escalier, nous y trouvons une épicerie a l'ancienne. Et oui c'est la que tout le monde allait faire ses courses pour trouver du café, chocolat etc. C'était avant l'air du supermarché
 vous avez vu, il y'avait déjà les cubes Kubor



   en haut vous pouvez voir le café Freddy ou vous pouviez acheté le café torréfié du jour mais aussi des épices qui vous chatouillent les narines et déversent leurs bonnes odeurs
cette curieuse boutique était une graineterie qui regorgeait de semence et d'engrais. Maintenant vous voulez de l'engrais et tout ça, c'est chez Truffaut qu'il faut aller je crois...  
allez en route pour le salon de coiffure, avec ses odeurs de brillantine et d'eau de Cologne. Bon l'ustensile pour raser fait un peu peur.. vous apercevez le flacon orange avec la petite poire. c' était du parfum. Mon grand père en avait un


  Bon un petit creux? on passe au salon de thé avec la boulangerie a coté. une bonne odeur de pain fait le matin. Ah c'était le bon temps!! On voudrait presque passé la rambarde pour aller s'asseoir sur cette table pour prendre une pâtisserie et un café.

 
 
au détour de l'escalier au premier étage, vous aurez reconnu le cabinet du docteur. "dites 33"
Et on passe au billot du boucher. Allez deux steaks et un rôti
bon passons au 2e étage. Souriez vous êtes photographié. A l'air du numérique, cela fait un petit pincement de voir tous ses appareils que l'on trouve en brocante maintenant
 
 
 
 
Puis en poursuivant la visite on trouve le bazar du coin, cela existe toujours mais cela n'est plus pareil.
 
 sur la photo du haut, vous pouvez voir la forge. Utile quand on a un cheval qui a perdu un fer. Il est vrai qu'a l'époque, tout le monde avait un cheval. Vive la maréchal ferrant.
sur la photo du bas, voici le cordonnier avec son odeur de bon cuir. Cela manque ses commerces. car si le cordonnier existe toujours, le travail n'est plus aussi bon qu'a l'époque. Séquence nostalgie.
 
voici une photo des vieux journaux de l'époque
 
Je vous montre le contenu des vitrines

 vous avez vu les vieux fer a repasser? ça devait être très lourd!!
allez petite photo d'un poêle pour cuisiné. Quand je pense que j'ai une cuisinière a induction
 
et voila c'est ainsi que se finit la visite de ce musée qui nous replonge dans le passé de nos parents et grands parents. Sachez qu'il y'a aussi une boutique très intéressante ou vous trouverez des objets diverse et varié comme des anciennes affiches publicitaire, des mugs et des cahiers ou les enfants de l'époque passait le certificat scolaire. Nostalgie !!
 
comme d'habitude je vous met les infos pratique si vous souhaitez visité
  

Horaires

// Fermeture annuelle en janvier (sauf réservation groupes)
// Fermé le 25 décembre                                                                        
Du 1er février au 31 mars
Du 1er novembre au 31 décembre
Du lundi au samedi : de 10h à 12h et de 14h à 18h
Dimanche : de 14h à 18h
Du 1er avril au 30 juin
Du 1er septembre au 31 octobre
Du lundi au samedi : de 10h à 12h et de 14h à 19h
Dimanche : de 14h à 19h
Du 1er juillet au 31 aoutTous les jours de 10h à 20h

Tarifs

Mode de paiement :
CB, espèces, chèque, chèque vacances
                                                                                                               
Moins de 8 ansGratuit
Tarif enfant De 8 ans à 11 ans4,50 €
Adultes6,80 €
Étudiants4,50 €
Tarif réduit5,80 €

Notre visite se termine, je vous retrouve le mois prochain pour un prochain rendez vous de c'est dimanche, on visite..

jeudi 15 mars 2018

Seul Le silence de R.J. Ellory

RESUME: Joseph a douze ans lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le corps d'une fillette assassinée. Une des premières victimes d'une longue série de crimes. Des années plus tard, alors que l'affaire semble enfin élucidée, Joseph s'installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d'enfants se multiplient... Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante. Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu'il met en jeu.

MON AVIS: Lorsque j'ai commencé ce livre, je me suis dis oula! ça ne vas pas passer. Je me voyais déjà le reposer après avoir lu juste le premier chapitre. Et puis au fur et a mesure que les pages se tournaient, j'ai été happé par l'histoire de Joseph.
Pour démarré cette chronique, déjà je tiens a préciser que ce n'est pas un thriller a proprement parler comme on pourrait s'y attendre lorsque on entend le mot thriller. C'est plus un roman noir bien qu'il y'est quand même une sorte d'enquête avec des meurtres assez sauvage il faut bien le dire! Mais je dirais que c'est presque en arrière plan. On suit avant tout la vie de joseph  qui enchaine les coups dur de la vie. Sa vie d'ailleurs est peuplé de mort, tout d'abord son père et puis ça s'enchaine: Les meurtres des petites filles ou notre héros se sent responsable et voudrait faire quelque chose pour l'en empêcher malgré son jeune âge.
Comme je l'ai dis plus haut, après un début qui me faisait un peu peur, j'ai été plonger dans l'histoire. Le rythme est assez lent, mais personnellement cela ne m'a pas dérangé. Je comparerais ce livre a une chandelle qui se consume lentement et qu'une fois la dernière page tourné, la chandelle s'éteins! L'écriture de l'auteur est fluide, simple mais sans grand suspens comme on pourrait croire. Le livre est sombre, très sombre même. Si vous êtes assez perspicace, vous trouverez le tueur facilement, sinon il faut attendre les 3 dernières pages pour savoir. J'avoue que la fin m'a laissé un peu perplexe mais je pense que c'est la fin que voulait le tueur,pour en finir . Chaque chapitre commence par un texte en italique, ce sont les pensées de Joseph dans le futur lorsqu'il retrace sa vie. L'histoire est très forte en émotion car on se dit en lisant que le narrateur n'a vraiment pas de chance. Ce livre se savoure et l'écriture de l'auteur est puissante. Je parlais de lenteur plus haut, mais je pense que cela fait la force du bouquin car sinon, l'histoire aurait été bâclé. Malgré tout, c'est très dense avec beaucoup de tension qui s'accentue sur les dernières pages.
Pour conclure, je dirais que c'est un livre a lire mais pas pour les mordus d'action, de suspens qui aime que cela s'enchaine a vitesse grand V. Ce livre a une noirceur certaine mais également une émotion qui se prolonge avec le mot fin. Ainsi mourut la chandelle!!


Ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne, je lui met un 5/5

lundi 5 mars 2018

Malefica tome 3: La voix du sang de Herve Gagnon

RESUME: Vingt ans se sont écoulés depuis qu'Anneline, Jeanne et François ont percé le secret du dernier roi mérovingien et échappé au sort funeste que leur réservaient Louis XIII, le cardinal de Richelieu et l'inquisiteur Guy de Maussac.

En 1659, le clan Dujardin vit paisiblement en Bretagne, mais son passé n'est jamais très loin. La descendance de Childéric III reste crainte par les uns et convoitée par les autres. Malgré eux, Anneline et les siens devront affronter l'Inquisition et le cardinal Mazarin pour retrouver l'ultime legs d'Aregonde

MON AVIS: Et voila une autre saga que j'ai terminé. Si j'ai finis le Paris des merveilles avec un sentiment de nostalgie, cela n'a pas été le cas avec celui ci. J'ai été ravi de retrouver Anneline, François et jeanne dans cet ultime opus.
Si j'ai adoré les deux premiers, je dois avoué que celui ci ne m'a pas autant transporté que les deux autres. Pourquoi? Tout simplement parce que j'ai eu l'impression de prendre les même et on recommence! De nouveau une quête, on les attrape, on les reprend, ils s'enfuient  etc.. J'avoue que cela m'a un peu saturé il faut bien le dire. Je ne dis pas que le livre n'est pas bon mais je l'ai trouvé moins passionnant. Je pense que c'est du au faite que l'on connait le pourquoi de l'énigme dans le tome 2 et que celui ci est juste une conclusion. Par contre, j'étais quand même curieuse de savoir la fin et de ce coté la je ne suis pas déçue: cela se termine de comme je l'avais imaginé.
Un mot sur les personnages, on retrouve donc Jeanne qui est devenu maman a son tour. J'ai moins aimé comment elle est devenu. Elle était une petite fille espiègle, mais qui ne se laissait pas faire et la son caractère très dur m'a un peu laisser pantois. Par contre Anneline et François sont égal a eux même et on rencontre leur fils Charles, personnage qui m'a bien plu.
Sinon la plume de l'auteur est toujours accrocheur et on se transporte sans problème a coté des personnages, de vivre un pan de leur vie et donc de notre passé. Car je pense que tout ce que l'auteur décrit, a savoir la vie du peuple, les traques pour soit disant sorcellerie sont bien réelle. Et que plus d'une personne ont été rendu coupable de sorcellerie ou d'autre chose simplement sur la fois d'un inquisiteur ou d'une personne bien placé.
On retient son souffle plus d'une fois lors de se périple et on tremble pour les personnages que l'on a appris a apprécié au fil de ses trois tomes. Dans celui ci, les scènes de tortures sont quand même moins présente mais on se les imagine sans souci grâce
aux descriptions de l'auteur .
Un livre qui s'il reste intéressant m'a quand même moins passionné que les deux autres mais qui reste quand même une très belle quête pour lever le voile sur les dernières interrogations que l'on pouvait avoir a la fin du tome 2   

samedi 3 mars 2018

Le Paris des merveilles tome 3: Le royaume immobile de Pierre Pevel

RESUME: Alors que tout le monde ne songe qu'aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné de meurtre. De son côté, Isabel se trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l'OutreMonde et décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais ces deux affaires pourraient bien être liées, et nos deux héros ne tarderont pas à lever le voile sur un secret ancien susceptible d'ébranler le trône d'Ambremer. Un secret que convoite le Reine Noire, jumelle maléfique et ennemie acharnée de la reine des fées.

MON AVIS: C'est avec une certaine émotion que j'ai tourné la dernière page de cette saga magnifique haut en couleur et que j'ai adoré du début a la fin, même si mon favori restera pour le premier tome qui est celui de la découverte.
On retrouve donc Griffont et Isabel pour une nouvelle enquête qui touche Griffont au plus près puisqu'il s'agit de son ami Troisville.
Je suis ravie d'avoir retrouver ce couple si peu ordinaire. ils sont totalement atypique et passe leur temps a se prendre le bec mais sans pouvoir se passer l'un de l'autre! Je les ai trouvé quand même plus proche que dans le tome 1. Ce tome m'a autant enchanté que les précédents, c'est vraiment une saga magique, enchanteur qui m'a conquise du premier au dernier tome. Il n'y'a pas a dire, c'est rare qu'une saga m'enchante a ce point, je n'en ai qu'une qui m'a fait le même effet, c'est le livre perdu des sortilèges de Deborah Harkness!
Bref, on retrouve donc outre Griffont et Isabel, Azincourt le chat ailé, ainsi que tous les personnages qu'on a pu croiser au cour des deux précédents tomes, comme Augustin, Lucien, les complices d'Isabel, Farroux le flic de la brigade mobile ( clin d'œil a Clemenceau) et beaucoup d'autre qui ont tous leur petite particularité.
Même si l'histoire se passe pour ainsi dire exclusivement dans notre monde, il y'a quelques passages qui se passent en outre monde que j'ai beaucoup aimer. Cette magie de ce lieu a quelque chose d'indéfinissable! Et que dire de la bibliothèque d'Ambremer?  Un lieu que j'imagine sans peine, moi l'amoureuse des livres et des beaux ouvrages, je me verrais sans problème dedans.
Petit bémol, on ne retrouve pas l'arbre balthazar que j'avais adoré dans le premier tome et qui apparait trop peu dans le 2e Je regrette aussi qu'on en sache pas plus sur les chats ailés qui sont quand même beaucoup plus présent dans ce tome. Je pense pour ma part qu'ils doivent être les compagnons des mages.
L'histoire dans celui ci est quand même plus sombre que dans les tomes 1 et 2, mais la magie et le rêve sont quand même bien présent ainsi que tous les ingrédients qui m'ont fait aimer les deux premiers.
Je n'ai qu'un seul regret c'est de l'avoir fini et de ne plus retrouver Griffont et Isabel. La seul chose que je peux dire c'est que je ne vois plus paris et les quartiers cité dans ce livre de la même façon: je me l'imagine en 1910 avec un portail pour aller en outre monde, a Ambremer par le métro  et visiter la bibliothèque et pouvoir m'y promener avec des étoiles dans les yeux et de la magie dans le cœur. Une saga dont je me souviendrais longtemps.
ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne et je lui met un 4/5

dimanche 25 février 2018

C'est Dimanche on visite..

Et voici la fin du mois et le rendez vous de c'est Dimanche, on visite.. Comme vous le savez, c'est un rendez vous mensuel ou je vous emmène visité un lieu chargé d'histoire ou d'architecture, un trésor de notre patrimoine.
je ne pouvais pas faire des articles sur le patrimoine et passé a coté d'un endroit qui est tellement charger d'histoire.

Du coup ce mois ci, je vous emmène a paris visité la conciergerie. Cette prison qui fut la dernière demeure de Marie Antoinette. Attention séquence émotion.. 

C’est sans aucun doute l’un des grands monuments parisiens les plus méconnus en dehors de Paris, malgré son importance capitale dans l’Histoire de la ville. Peut-être parce qu'il s'agit d'une ancienne prison...



On commence par un peu d'histoire : La Conciergerie, puisque c’est de ce monument qu’il s’agit, est pourtant située à un des endroits les plus en vue de la Capitale, où chaque touriste est obligé de passer : l’île de la Cité, le long du Quai de l’Horloge. J’ai ma petite idée sur la raison de ce relatif « désamour » pour la Conciergerie : c’est la plus ancienne prison de France, de très sinistre mémoire de surcroît ! Une petite balade du coté de ce vénérable lieu rempli de mille souvenirs datant du Moyen-âge s’imposait, surtout qu’il y a de quoi raconter et voir.

Lorsqu’on arrive sur les bords de Seine, on est toujours étonnés de voir cet édifice majestueux, mélange de styles architecturaux, se trouver là. Nous sommes en plein cœur de Paris, où les touristes abondent et la circulation de voitures est infernale. La Conciergerie semble relativement calme, un repos pour les yeux.
 deux vues du palais de justice: de nuit et de jour
 
détail des deux tours majestueuse qui nous rappelle qu'avant d'être le palais de justice, cet édifice était un château
 
La Conciergerie est en fait l’ancien Palais de la Cité, qui n’était rien de moins que le Palais des anciens rois de France, les Capétiens.C'est Clovis qui au VIe siècle qui fit de l'ile de la cité une résidence royal. Hugues Capet, premier roi de la dynastie des capétiens au Xe siècle y établit son conseil et son administration
 
 Nous avons donc, avec la Conciergerie, un édifice qui nous montre ce qui se faisait de mieux au XIVème siècle en matière d’architecture civile. Le Palais de la Cité originel date du Xème siècle, et servit, jusqu’à sa rénovation au XIVème siècle que nous pouvons aujourd’hui admirer, de siège du pouvoir royal. Il était plus étendu que l’actuelle Conciergerie, englobant également le Palais de Justice moderne. La Sainte Chapelle, édifiée par Saint-Louis, faisait également partie du Palais de la Cité.
Sa situation au cœur de la Capitale, au bord de la Seine et sur l’île de la Cité en faisaient un endroit stratégique militaire indéniable : les rois de France n’ont pas choisi par hasard le site ! Il suffit de regarder les deux tours massives caractéristiques du système défensif des châteaux-forts pour bien le comprendre. Ces deux tours, la tour d’Argent (où était gardé le trésor royal) et la tour César (en mémoire des fondations romaines sur lesquelles repose la tour) avaient été construites par Philippe IV le Bel et achevées en 1313, et nous sont parvenues, intactes. Aujourd’hui, nous pouvons apprécier les reflets de l’illumination de la Conciergerie la nuit dans la Seine, ce n’est pas plus mal.
Après quelques vues de l'extérieur rentrons:
 
voici un petit plan
La partie basse était réservée à la garde royale et aux nombreux personnels tels que clercs, officiers et domestiques, soit environ 2000 personnes.
1. la salle des gens d'armes
2. la pavillon des cuisines
3. La salle des Gardes
4. la rue de Paris
5. le couloir des prisonniers
6. La chapelle dite des girondins
7. La chapelle commémorative de Marie-Antoinette
8. La cour des femmes
9. La cellule de Marie-Antoinette


 sur la photo du haut, voici la salle des gens d'armes : construite en 1302, la salle des gens d'armes est composée de 4 nefs voutées d'ogive.
Sur le mur de gauche est présenté un fragment de la table de marbre noir utilisée lors des fastueuses réceptions que la monarchie capétienne donnait dans la Grand 'salle d'apparat du palais, située à l'étage aujourd'hui disparue.

 ci dessus la salle des gardes
La salle des gardes est l'ancien rez-de-chaussée de la Grand 'Chambre où le roi tenait son lit de justice et où siégea plus tard le Tribunal Révolutionnaire.
Elle fut édifiée vers 1310. Au nord de la salle, deux escaliers permettent d'accéder au premier étage des tours de César et d'Argent, regroupant des pièces qui ont longtemps servi de cachots.
 ci dessous la table de marbre dont je vous parlais plus haut.

continuons notre tout historique de la conciergerie: Le roi Charles V abandonna le Palais de la Cité pour une autre demeure, l’Hôtel Saint-Pol, laissant l’édifice libre pour sa conversion en 1370 en prison d’Etat. Le Concierge du Palais était une personne importante, chargée de percevoir les redevances de la location des boutiques qui se trouvaient dans le palais royal. C’est de sa fonction que découlera le nom de sa résidence, la Conciergerie. L’administration du roi sera conservée à la Conciergerie : le Parlement, la Chancellerie et la Chambre des Comptes y ont leur résidence : on comprend que le pouvoir du Concierge, véritable intendant du roi, est énorme. Transformée en prison sur sa partie basse (le haut étant une annexe de la Cour de Cassation), les prévenus y sont gardés en attendant leur jugement.

 escalier menant a la tour d'argent et ci dessous la tour césar, cabinet du directeur et le greffe au rez-de-chaussée
Ces deux tours sont toujours visibles extérieurement. La « tour d’Argent » tient son nom en allusion au trésor royal qui y était gardé, et la « tour César » fut nommée ainsi en souvenir de la présence des Romains et au fait que la tour est bâtie sur des fondations romaines.
Quand nous quittons la salle des gardes vers la boutique, nous passons du côté des salles révolutionnaires où des petites reconstitutions ont été réalisées.
Nous découvrons ainsi le bureau du greffier et du concierge, ainsi que la salle de la toilette.

                                       la salle du greffier. Il était chargé de tenir le registre d'écrou de la prison dans lequel étaient consignés les mouvements de prisonniers, avec généralement, leur qualité et les motifs de leur condamnation.
je dois vous avoué qu'une fois passer ici, le reste se visite avec une vive émotion et pour ma part, ainsi qu'un silence quasi religieux. Il est émouvant de visiter cette prison dont tout est resté en état depuis la révolution. De plus, la présence de mannequins de cire rajoute un peu plus de réalité. On ne peut qu'imaginer a travers ses images, le quotidien des prisonniers.
voici la salle du concierge, Le responsable de la conciergerie portait le titre de gardien ou concierge. La prison hébergea jusqu'à 800 prisonniers ce qui rendait son rôle difficile.
Il veillait à la sécurité, salubrité et à l'approvisionnement de la prison, et avait la charge de la distribution de la nourriture. Responsable de la direction des la prison, il dirigeait une équipe de geôliers et de porte-clefs, accompagnés de redoutables molosses.
la salle de toilette. La salle de la toilette servaient aux aides du bourreau qui préparaient les condamnés à mort. C'est là que les condamnées remettaient les derniers objets en leur possession, puis on leur liait les mains derrière le dos, on les tondait à ras la nuque et on échancrait largement le col de leur chemise. Ensuite on les dirigeait vers la Cour du Mai où les attendaient les charrettes qui devaient les conduire la guillotine.
 
ci dessous le parloir des avocats. Personnellement, c'est d'un sinistre. Bon c'est une prison me direz vous.
 porte massive de cellule. Comme je vous le disais plus haut, l'émotion est très vive quand on passe dans ses endroits. Les cellules étaient minuscule et sachant que au moment de la révolution, la plupart des prisonniers ne ressortaient de la prison que pour aller a l'échafaud !!
Pendant la révolution, la Conciergerie continuera ses fonctions de prison d’Etat, avec assez de cachots pour 1000 prisonniers. C’est ici que tout les notables emprisonnés vont venir, en attendant leur jugement (et presque tout le temps la guillotine). Fouquier-Tinville, l’accusateur public, y siègera. Ce sont pas moins de 2700 condamnés à mort en à peine deux ans qui passeront par la Conciergerie ! Marie-Antoinette et Robespierre y séjourneront, avant de passer à l’échafaud, on peut d’ailleurs visiter la cellule de l’ancienne reine de France. La cellule a été « remise en l’état », avec des figures en cire pour les gardes, habillés d’époque, les objets, sinistres… 
 
voici la cour des femmes, entourées par deux étages de cachots de prisonnières, présente encore la fontaine où celles-ci lavaient leur linge, une des tables de pierre où elles prenaient leurs repas et le "coin des douze" dite des derniers adieux, endroit où les condamnés par groupe de douze attendaient la charrette pour l'échafaud
 sur cette photo vous pouvez voir la tribune des femmes et ci dessous le chœur de la chapelle des girondins.
ici il y'a notamment une chapelle royal dédié marie Antoinette.
nous arrivons a l'étage des cellules
 
 le premier étage, le quartier des prisons a. La salle des condamnés
b. les pailleux
c. la pistole
d. cellule individuelle
Les trois cellules (b) (c) (d) témoignent du mépris dans lequel était tenue l'égalité à l'intérieur des prisons révolutionnaires. Le traitement des détenus variait sensiblement en fonction de leurs ressources financières. Ainsi les pailleux, misérables sans le sou, partageaient un espace sans lumière où grouillaient les rats et la vermine. Ceux qui pouvaient acquitter quelques pistoles étaient logés à quatre ou cinq dans une cellule équipée de lits à sangles. Et enfin, les prisonniers de marque bénéficiaient d'une cellule individuelle et meublée dans laquelle ils pouvaient se faire servir de délicieux repas.



de haut en bas, vous avez la cellule des pailleux, de la pistole et la cellule individuelle.
ensuite lorsqu'au premier étage , la première salle a gauche de l'escalier , vous pouvez lire la liste des 2780 guillotinés de la révolution de paris.




vue de la liste complète juste ci dessous. En haut quelques noms. Comme vous pouvez le constaté, les noms de Louis XVI et de Marie Antoinette y figure l'un en face de l'autre.
 j'ai gardé le plus émouvant pour la fin: la cellule de Marie Antoinette reconstitué a l'identique

 
Comme vous pouvez le voir sur cette image, les conditions de détention de la reine devait être dur car elle n'avait aucune intimité, ses moindre fait et geste et soumis au regard!!
c'est ici que se finit notre visite. Lorsque je suis sorti de la conciergerie, il m'a fallut quelques minutes pour me rappeler qu'on était au 21e siècle en 2017, tellement l'atmosphère vous catapulte dans le temps.
je vous met une dernière photo de la tour de l'horloge de la conciergerie que je ne peux pas m'empêcher d 'admiré lorsque je passe devant
C'est ici que s'achève notre visite de la conciergerie qui je pense, vous causera une vive émotion comme celle que j'ai eu en entrant dedans. Toute les photos ont été prise sur internet. La mauvaise qualité de la lumière ne m'ont pas permis de faire de belle photos  de cet endroit
 
pour finir je vous met les infos pratique
Dernier accès 30 min avant la fermeture.

Du 1er janvier au 31 décembre

Ouvert tous les jours 9.30-18.00

PLEIN TARIF

9

TARIF RÉDUIT

Le tarif réduit s’applique aux enseignants qui n’ont pas le pass eduction ainsi qu’aux moins de 25 ans , non ressortissant de la communauté européenne.
7

TARIF GROUPE


7

TARIF GROUPE SCOLAIRE

Jusqu’à 35 personnes + 2 accompagnateurs
30

Gratuité

* Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires)
18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire de l’Union Européenne)
Personne handicapée et son accompagnateur
Demandeur d’emploi, sur présentation d’une attestation de moins de 6 mois
Carte Culture - Carte ICOM
 

 Si jamais vous souhaitez vous y rendre

En métro // En RER

Ligne 4, station Cité, lignes 1, 7, 11 et 14, station Châtelet // ligne B et C, station Saint-Michel
 
Je vous retrouve le mois prochain pour un nouveau rendez vous de c'est Dimanche on visite..