RESUME: Rédigée entre L'Assommoir et Nana, en 1878, Une page d'amour d'Émile Zola correspond à une période de répit dans les turbulences des Rougon-Macquart, formidable tableau de la société française d'un XIXe siècle finissant. C'est l'histoire d'Hélène Grandjean, veuve, retirée avec sa fille Jeanne, aux portes de Paris, à Passy. Prise de convulsions, Jeanne est traitée par le docteur Deberle. Entre le médecin et la mère, un coup de foudre réciproque va bouleverser les habitudes des uns et des autres. Des bouleversements que Jeanne ne pourra longtemps supporter. Elle succombe d'une phtisie cependant que sa mère est en compagnie de son amant. C'est bien assez pour développer un sentiment de culpabilité maternelle. Rongée par le remords, Hélène préfère rompre pour se marier quelque temps plus tard (non sans regrets) avec un vieil ami de la famille. La rupture avec Deberle est aussi celle du sentiment amoureux dans cette vie sans éclat.
MON AVIS: Ayant sauté deux livres de la saga pour lire en LC pot bouille et au bonheur des dames, je me fais un petit retour en arrière pour lire celui-ci. Et je dois dire que si les deux cités précédemment m'ont enchanté, il n'en va pas de même pour celui-là. Je m'explique :
Dans chaque roman de Zola, il y a toujours soit un personnage fort qui mène le front si je puis dire, ou bien un endroit emblématique qui prend bien la place. Ici, il n y a rien de tout ça ! Je dois avouer que je me suis bien ennuyé pendant une grande partie de ma lecture, tant j'ai trouvé ça fade. Il ne se passe quasi rien, si ce n'est le jeu amoureux du Dr Deberle et d'Hélène et les crises de jalousie de Jeanne.
Pour ce qui est des personnages d'ailleurs, aucun de m'a plu. Que ce soit Hélène avec ses airs effacés, Jeanne avec sa jalousie insupportable et ses airs de petite fille capricieuse qui veut régenter la vie de sa mère ou le docteur que j'ai trouvé insignifiant, je n'en ai pas trouvé un qui sort du lot.
Pour ce qui est de l'histoire d'amour entre les deux personnages, qui est quand même le sujet du livre, je me suis attendu à quelque chose qui soit décrite avec plus d'ampleur, mais non, c'est à peine survolé. On le sait plus à travers les pensées, les regards .
Une chose que j'ai aimée cependant, c'est la description de Paris depuis la fenêtre de l'appartement d'Hélène .
Finalement, ce qui sauve le roman et c'est horrible à dire, c'est la fin qui est bien triste, comme beaucoup des livres de la série. Mais la plume de l'auteur la rendre très vivante à nos yeux, au point que l'on ne peut pas s'empêcher de plaindre Hélène.
Pour moi, c'est pour le moment celui que j'ai le moins aimé de la saga et celui qui est le plus faible concernant l'intrigue.
Je dois lire Nana à la fin du mois. A voir ce que j'en penserais
ce livre a été lu dans le cadre du challenge de Mypianocanta sur la série Rougon Macquart.
Ce livre a été lu en LC avec ilonaireading.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire