L'ile des souvenirs de Chrystel deschamps

                 PRIX DU POLAR DES EDITIONS POINTS

RESUME: Delphine, 22 ans, est étudiante à Lyon. Issue d’une famille bourgeoise, elle tente de s’affranchir de son éducation en écumant bars et boîtes de nuit. Au cours d’une soirée, elle suit une ombre mystérieuse jusqu’à sa voiture…

Quand elle se réveille dans une maison abandonnée, elle est menottée à un radiateur. Bientôt rejointe par une autre prisonnière.
L’enquête confiée à la Crim’ n’avance pas assez vite aux yeux de l’opinion. Sous pression, le capitaine Romain Mandier accepte l’aide d’un profiler et d’une psychotraumatologue.
Qui est cet homme en noir, qui hante les souvenirs confus d’une des captives ? Pourra-t-on exhumer de sa mémoire les fragments qui mèneront au coupable ?

MON AVIS: Moi qui adore ce qui a trait au profilage, à la psychologie des tueurs et aux scènes de crime, j'ai été servi dans ce bouquin.

On suit Delphine qui est étudiante et qui, pour s'affranchir de son éducation bourgeoise, multiplie les excès, jusqu'à ce qu'elle soit enlevée par un mystérieux inconnu. Peu de temps après, une de ses amies la rejoint dans cette prison. Pourquoi ? Qui est le kidnappeur ? 

C'est avec ses nombreuses questions que l'on suit ce polar psychologique qui fut pour moi une excellente lecture. 

L'autrice a su immerger son lecteur dans un récit extrêmement bien construit et très réaliste. 

Les chapitres courts et les multiples points de vue des divers personnages apportent un plus qui n'est pas dénué d'intérêt.  

Les personnages sont aussi très bien construits et, si je ne me suis pas particulièrement attaché à l'un ou à l'autre, j'ai beaucoup aimé les suivre dans l'évolution de l'intrigue. 

Ce roman traite de l'amnésie dissociative, du stress post-traumatique, de manipulation, mais aussi de profilage. Sujet qui, comme je le disais plus haut, m'intéresse grandement et dont l'autrice a dû faire beaucoup de recherches.

En conclusion, un polar qui m'a bien baladé jusqu'au dénouement final où l'autrice a balayé toutes mes théories et dont les dernières lignes m'ont laissé sans voix.