RESUME: Le 15 janvier 1947, la police de Los Angeles trouve sur un terrain vague le cadavre nu d'une femme de 22 ans, Betty Short. Le corps est sectionné en deux au niveau de la taille, vidé de ses organes et de son sang, il présente de nombreuses lacérations et brûlures, notamment aux seins, et la bouche a été ouverte d'une oreille à l'autre. La police met toutes ses forces sur ce meurtre qui, à cause de la tendance de la victime à se vêtir de noir, devient "l'affaire Dahlia noir". Elle va faire la une du Herald Express pendant douze semaines.
MON AVIS:
Cela faisait très longtemps que ce livre me tentait. Mais j'avais du mal à sauter le pas. Il y a plusieurs années, mon mari m'a offert la BD tirée du roman et en relisant mon avis, la BD est a priori assez fidèle au roman.
Au tout début, je reconnais que je n'accrochais pas plus que ça. Car il faut bien le dire, le début est, à mon sens, loin d'être très prenant. L'auteur nous plante son décor, présente ses personnages, pose son histoire. Il faut passer environ une centaine de pages, avant que cela ne décolle réellement.
L'intrigue a pour toile de fond un meurtre sordide qui a eu lieu à Los Angeles en 1947. Celui d'Elisabeth Short, surnommée le Dahlia noir. Si l'histoire du meurtre est exacte, je pense que le reste a été brodé par l'auteur. Ne serait-ce que la résolution de l'énigme.
Ce livre transpire la noirceur à toutes les pages. L'auteur ne nous épargne ni les pensées raciales, ni la misogynie de certains personnages. Il faut se rappeler que l'histoire se passe en 1947.
Mais ce roman est plaisant à lire, car l'auteur retrace la vie d'hommes et de femmes à cette époque et pointe du doigt une lente descente aux enfers pour le narrateur et les personnes qui l'entourent. L'intrigue est parfois crue, sordide, et extrêmement sombre.
Le résultat qui découle de ce livre en fait un polar très noir qui n'a pas de rebondissement à toutes les pages mais nous plonge dans l'univers . L'auteur nous dévoile l'Amérique après guerre. C'est brutal, prenant et assez dérangeant, mais qui reste une œuvre à lire.
Lu dans le cadre du challenge du Black November

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire