Les cités divines , tome 2: La cité des lames de Robert Jackson Bennet

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JE REMERCIE LES EDITIONS ALBIN MICHEL IMAGINAIRE POUR L'ENVOIE DE CE LIVRE

RESUME: Alors qu'elle profite d'une retraite bien méritée au bord de l'océan, passant ses journées à boire du vin, à pêcher et à transformer chacun de ses proches voisins en ennemi mortel, la générale Turyin Mulaghesh reçoit la visite d'un fonctionnaire de Saypur. La Première ministre Shara Komayd a une mission pour elle. Une agente a disparu à Voortyashtan, la Cité des Lames, ancienne demeure de la déesse de la guerre et des massacres. Cette disparition semble être liée à la récente découverte d'une substance minérale: la thinadeskite qui amplifie mystérieusement la puissance de tout courant électrique. Si les propriétés de ce minerai sont miraculeuses, cela signifie qu'un dieu en activité se cache quelque part dans la Cité des Lames ou aux alentours.

Un dieu ou une déesse?

Pourvu que ça ne soit pas Voortya, espère Mulaghesh.

MON AVIS:  Après avoir adoré le tome 1 : La cité des marches, j'avais un peu peur de me plonger dans ce tome 2. Je dois reconnaitre, toutefois, que j'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans l'histoire par rapport au tome 1. Non qu'il soit moins intéressant, mais j'ai eu l'impression que cela mettait plus de temps à se mettre en place.

Il faut bien le dire, l'auteur devait nous présenter cette nouvelle cité, ses enjeux politiques, son histoire, ses personnages. Et quels personnages. Si nous ne retrouvons pas Shara à proprement parler, nous suivons sans déplaisir Mulaghesh, qui n'est absolument pas une inconnue puisque c'est l'ancienne gouverneure de Bulikov qui a pris sa retraite après les évènements du tome 1. Si j'ai été un peu déçue que Shara ne soit pas à 100% dans l'histoire, Mulaghesh est un personnage tout aussi passionnant à suivre. 
Elle a un tempérament de feu, ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'hésite pas à envoyer valser quiconque se met sur sa route. 

L'intrigue est encore une fois extrêmement bien construite, un peu comme un roman policier où l'on assiste en compagnie de Mulaghesh à une enquête pour le moins complexe : la disparition d'une agente. Que lui est-il arrivé ?

Dans ce tome que j'ai trouvé beaucoup plus sombre que le tome 1, les enjeux sont colossaux et si le début peut faire penser à la cité des marches, il ne l'est qu'au cours d'un petit laps de temps. Ensuite, l'intrigue prend un virage à 90° et nous entraine dans une dimension totalement différente.

Comme je l'ai dit en début de chronique, si j'ai eu un peu plus de mal au début de ce tome, j'ai ensuite été transportée dans l'univers construit par l'auteur, dont l'imagination semble inépuisable. 

On se laisse griser par la plume de l'auteur qui encore une fois su me convaincre et me faire plonger dans son univers. J'espère pouvoir lire le tome 3 qui va conclure cette trilogie et me demande ce qu'il a pu nous concocter. 

Les cités divine, tome 1: La cité des marches de Robert Jackson Bennett

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 Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Albin Michel Imaginaire pour m'avoir permis de lire ce livre.

RESUME: Autrefois puissante cité divine capable de conquérir et d’asservir les peuples établis à sa proximité, Bulikov est tombée. Une mystérieuse catastrophe a eu lieu : le Vacillement. Les dieux protecteurs de la cité ont disparu. Bulikov a été brisée en mille morceaux. Conquise par l’Empire de Saypur, réduite à l’état d’avant-poste, la ville n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été. Restent toutefois visibles, ça et là, certains vestiges des miracles qui l’ont façonnée, notamment d’immenses escaliers qui mènent désormais nulle part.

Quand un historien est assassiné, l’Empire envoie enquêter une de ses meilleures espionnes : Shara Thivani. Se présentant comme une humble diplomate impériale, la jeune femme découvre l’étrange cité et commence son enquête, compliquée, dangereuse, qui touche un domaine sensible : le passé divin de certaines cités conquises par l’Empire.

Ce que Shara va découvrir dépasse, et de loin, le simple cadre d’une affaire criminelle. Les dieux de Bulikov ne sont peut-être pas aussi morts que l’Empire veut bien le croire.

MON AVIS:  Ayant vu ce livre en librairie et sur le site Albin Michel Imaginaire, j'avais très envie de me plonger dedans.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas le genre de fantasy que je lis habituellement. En effet, je lis plutôt de la fantasy médiévale ou de la fantasy qui se passe à notre époque avec de la magie, etc.

L'auteur signe là un univers riche et complexe, dont il faut avoir un peu tourné les pages pour être totalement immergé dans cette lecture. Pendant une grande partie du livre, j'ai eu l'impression d'être transporté en Inde, avec les noms cités, tels que Saypur, Shara. Mais aussi en Russie avec le nom de la cité : Bulikov

Ici, la fantasy est assez originale, car outre l'atmosphère qui s'en dégage, faite de magie, il est plus question de pouvoir au sens politique du terme. 

L'auteur nous fait découvrir son monde fait de dieux reniés, de villes déchues, et nous nous plaisons à imaginer cet environnement créé par sa plume. 

Cette fantasy a un côté très mythologique, mais aussi assez historique, en se plaçant dans une période du 19ᵉ, voire du début du 20ᵉ siècle.

Et que dire des personnages aussi attachants les uns que les autres, ayant chacun une personnalité bien marquée et très aboutie ? Que ce soit Shara, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et fait vraiment femme du 21ᵉ siècle. Le géant Sigrud, qui a un air de gros ours mal léché, mais que si on gratte la carapace, a un côté plus nuancé, ou bien la gouverneure, très à l'aise avec elle-même.

Le début nous fait penser à un polar classique avec l'assassinat d'un historien, ami de Shara, qui va mener l'enquête. Mais cette intrigue est au second plan et permet à l'auteur de tisser sa toile pour nous emporter dans son monde, avec de réelles interrogations sur le passé de la cité, sur le possible retour des dieux. 
Ce livre m’a fait penser à un kaléidoscope géant qui brille de mille facettes avec lesquelles chaque partie apporte sa pierre et a un côté fascinant. Je suis plus que ravie d'avoir découvert ce livre qui m'a transportée du début à la fin. J'ai beaucoup aimé l'univers très riche de l'auteur et j'ai très envie de découvrir les deux autres tomes de cette saga épique.

Shades of Magic, tome 2 : Shades of Shadows de V.E. Schwab

 RESUME: Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le cœur et l'âme. Le premier, gris, est le nôtre. Le second, rouge, déborde de magie. Dans le troisième, blanc, elle s'est faite rare, et dans le dernier, noir, elle a tout dévoré. Quatre mois ont passé depuis qu'un talisman maléfique est tombé entre les mains de Kell, depuis que le corps de son ennemi a été expédié dans le Londres noir en compagnie du joyau.

Lila s'en est allée. Sans mot dire, au bout de trois jours d'épreuves inimaginables, elle a abandonné là Kell, sur un quai du Londres rouge, pour partir explorer le monde. Depuis, le jeune homme est assailli de rêves menaçants, dont il ne se réveille que pour penser à elle. La capitale bouillonne de fièvre car dans quelques jours commencent les Jeux des éléments, une compétition qui réunit les meilleurs magiciens de trois royaumes voisins, souvent en guerre par le passé. En prévision de l'événement, un navire à la réputation légendaire se rapproche d'ailleurs de la cité, ramenant de vieux amis à terre. Mais pendant ce temps, un autre Londres se réveille et revient petit à petit à la vie. Or rien ne peut venir bouleverser l'équilibre de la magie : pour qu'une ville prospère, une autre doit forcément décliner…

MON AVIS: 

Après l'engouement que j'ai eu pour le tome 1, je ne pouvais pas passer à côté de cette suite. Je reconnais que j'ai eu un peu peur que mon enthousiasme dégringole comme un soufflé face à ce tome 2.
Ouf ! Il n'en est rien. Dans ce tome-ci, on retrouve donc nos personnages : Kell, Lila et Rhy et j'ai été ravie de les retrouver pour connaitre le développement de l'intrigue. Et on découvre un tout nouveau personnage : Emery que j'ai beaucoup apprécié.

On assiste dans ce livre à une belle évolution de nos héros et je trouve qu'ils ont gagné en maturité. De plus, j'ai aussi trouvé la magie beaucoup plus présente que dans le tome 1 avec la fameuse compétition du jeu des éléments que j'ai trouvé très intéressante à imaginer. 

L'auteur a su parfaitement poser ses bases dans le tome 1, pour les approfondir dans ce tome-ci.
Par contre, autant mettre en garde, le début est un peu lent, car l'auteur repose doucement son univers et décrit un peu plus la psychologie des personnages, ce qui n'est pas dérangeant en soi. Mais si vous êtes comme moi et que vous avez lu ce tome 2, longtemps après le tome 1, cela peut être un peu déconcertant. 
Perso, cela ne m'a pas gêné. Je me suis laissé transporter par les mots de l'auteur et par le progrès des personnages, surtout celui de Lila. Je vous laisse comprendre par vous-même.

La fin m'a estomaqué et je ne vais pas tarder à lire le dernier tome, pour savoir comment cela se termine, car l'auteur ne nous a pas épargné là-dessus, en finissant ce livre sur une belle interrogation. À voir la suite.

Shades Of Magic de V.E. Schwab

 RESUME: Kell est le dernier des Visiteurs, des magiciens capables de voyager d’un monde à l’autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est le centre à chaque fois. Le nôtre est gris, sans magie d’aucune sorte. Celui de Kell, rouge, et on y respire le merveilleux avec chaque bouffée d’air. Le troisième est blanc : les sortilèges s’y font si rares qu’on s’y coupe la gorge pour voler la moindre incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui s’y est répandue quand la magie a dévoré tout ce qui s’y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui.

Depuis cette contagion, il est interdit de transporter un objet d’un monde à l’autre. C’est pourtant ce que va faire Kell, un chien fou tout juste sorti de l’adolescence, pour défier la famille royale qui l’a pourtant adopté comme son fils, et le prince Rhy, son frère, pour qui il donnerait pourtant sa vie sans hésiter. Et un jour, il commet l’irréparable : il passe une pierre noire comme la nuit dans le Londres gris où une jeune fille du nom de Lila la lui subtilise.
Mais la magie n’attire jamais à elle personne par hasard !

MON AVIS: Ce livre, je l'ai vu passer plusieurs fois sur booktube et j'ai décidé de me le prendre lorsqu'en 2023, je suis allé au salon du livre de Montreuil.

Je lis assez peu de fantasy jeunesse, car j'ai toujours peur que cela soit trop jeunesse justement. Mais j'ai décidé de tenter le coup, afin de voir. Et qu'est-ce que j'ai bien fait ! J'ai tout aimé dans ce bouquin. L'univers est riche, l'écriture addictive et cela change des autres livres de fantasy que l'on peut trouver sur le marché. L'ambiance est sombre, mystérieuse, on dévore les pages, la magie qui y est pratiquée est bien trouvée.

On suit kell un magicien Antari, cela veut dire que c'est un visiteur, il peut voyager à travers différents mondes. Dans cet univers, il y a plusieurs Londres : le Londres gris qui est notre monde, le Londres rouge où la magie excelle, le Londres blanc où les monarques font régner la terreur et le Londres noir, où tout est sombre comme la mort.

J'ai beaucoup aimé les personnages, que ce soit Kell, Lila ou Rhy, mais aussi toute une galerie de personnages secondaires que l'on suit avec un immense plaisir.

Même si l'auteur prend le temps de planter son univers afin de savoir où on met les pieds, je ne me suis pas ennuyé. 

Le point fort de ce livre, outre les personnages, c'est cette magie qui y est omniprésente et tout bonnement unique.
On plonge avec délice dans cette atmosphère irréelle et on se plait à imaginer "et si cela existait".

Les parties peuvent être longues, mais ils sont découpés en sous-chapitres qui donnent au contenu un air assez aéré. De plus, l'en tête de ses sous-chapitres est absolument magnifique.

Je ne peux que recommander ce livre, que si je l'ai lu il y a un moment, il est resté très présent dans ma mémoire, ce qui est très bon signe. 
De plus, je viens de finir le tome 2, que je vous chronique bientôt. 

If we where villains de M.J. Rio

 RESUME: Oliver Marks vient de purger une peine de dix ans de prison pour le meurtre d'un de ses meilleurs amis... un meurtre qu'il n'a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il retrouve le policier qui l'a fait condamner. Le commissaire Colborne prend sa retraite ; mais il veut savoir ce qui s'est réellement passé, dix ans plus tôt.

A l'époque, Oliver poursuit ses études pour devenir comédien dans un conservatoire très réputé. Il remarque bientôt que ses talentueux camarades, avec qui il étudie Shakespeare, semblent jouer le même rôle sur scène et dans la vie : le méchant, le héros, le tyran, la femme fatale... tandis qu'Oliver, lui, a l'impression d'être toujours coincé dans un rôle secondaire. Mais le théâtre menace d'envahir pour de bon la réalité lorsque les rôles s'inversent et que les relations se pervertissent...
jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Les autres se trouvent alors face au plus grand défi de leur vie d'acteur : ils vont devoir convaincre la police - et eux-mêmes - qu'ils n'ont rien à se reproche

MON AVIS : Un véritable ovni littéraire, ce livre ne laisse pas indifférent. La construction de l'histoire vous entraine dans le monde de Shakespeare où le monde entier est un théâtre. Et je crois que cette citation vient du dramaturge : on ne choisit pas toujours sa pièce avec laquelle on a son rôle à jouer. J'ai vraiment adoré ce bouquin qui vous prend aux tripes, même s'il peut paraitre long par moment. Personnellement, je trouve que ce qui fait la force du livre, ce n'est pas l'intrigue en lui-même. C'est toute l'atmosphère qui s'en dégage et qui est digne d'un brouillard londonien. C'est pesant, c'est fort et diablement efficace grâce à sa narration et à sa construction. Les personnages y jouent un rôle privilégié et sont aussi forts que faibles. Où commence la fiction et où se finit la réalité. La frontière est bien mince. Si on lit attentivement, le mystère est assez vite levé, mais pour ma part, ce n'est pas le plus important. C'est tout le reste. Que ce soit les personnages, qui ont chacun leur importance, l'ambiance, pesante, malsaine aussi par moment, les lieux qui rajoutent un plus. Une excellente lecture.

La grande quête de Alizée Villemin

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RESUME: Germaine Lacrevure, sorcière des marais au sacré tempérament, retrousse ses manches et embarque son apprenti dans un road-trip vitaminé...

Une chose est sûre, ça va barder !

MON AVIS: 

Mais quel plaisir de retrouver la plume d'Alizée avec son personnage fantasque de Germaine Lacrevure. Lorsque l'autrice m'a contacté pour lire cette nouvelle aventure de cette sorcière complètement déjantée, je n'ai pas résisté.
On retrouve donc Germaine au mieux de sa forme, partie pour une quête mystérieuse dont on connait la teneur aux toutes dernières pages. 
Qu'est-ce que j'ai bien ri dans cette aventure. La plume d'Alizée est toujours efficace, les chapitres sont courts, l'histoire est bien menée. Une nouvelle idéale à caser entre deux gros pavées. De plus, l'intrigue accroche dès les premières pages, les personnages sont aussi amusants les uns que les autres. 

L'autrice a su maitriser à la perfection le mystère de sa grande quête. J'avoue que je ne m'attendais pas à cette conclusion. C'était tellement à l'opposé de ce que je me suis imaginé que j'ai rigolé toute seule sur l'aboutissement.

Un livre court, une plume prenante, une histoire qui se lit vite et avec beaucoup d'envie, une bonne dose d'humour un brin noir, ce livre remplit toutes les cases de la bonne lecture où on est prêt à en redemander. 

Si jamais l'autrice écrit une autre nouvelle de Germaine, je serais ravie de la lire. 

Je remercie l'autrice et le site Simplement Pro pour m'avoir contacté et faire découvrir ce livre.