lundi 24 juin 2019

Arsène Lupin contre Herlock Sholmes de Maurice Leblanc

RESUME: Arsène Lupin contre Herlock Sholmès!
L'homme qui défie toutes les polices françaises contre l'as des détectives anglais. « C'est justement quand je ne comprends plus que je soupçonne Arsène Lupin », avoue le célèbre limier.
Quand deux hommes aussi intelligents s'affrontent, leur duel est un grand spectacle. Qui a subtilisé le petit secrétaire d'acajou contenant un billet de loterie gagnant? Qui a volé la lampe juive, le diamant bleu, joyau de la couronne royale de France? Qui joue les passes-murailles en plein Paris? Arsène Lupin, toujours lui, l'éternel amoureux de la Dame Blonde, plus insolent, plus ingénieux que jamais, déjouant une à une toutes les ruses de l'Anglais par d'autres ruses plus étonnantes encore.

MON AVIS: Et c'est partis pour une nouvelle lecture des aventures de notre gentleman cambrioleur favori. Cette fois ci, il lutte contre quelqu'un d'aussi intelligent que lui, herlock Sholmès, un célèbre limier anglais.
Il y'a pas a dire, j'adore l'écriture de Maurice Leblanc. Et j'adore le personnage d'Arsène. Il peut être tour a tour charmant, bourreau des cœurs, et aussi énervant contre Sholmès. Pour ceux qui ont lu Conan Doyle, on ne peut pas, ne pas faire le rapprochement avec Sherlock Holmes. On peut même qualifier ce livre de parodie. Mais une parodie humoristique, car l'auteur s'en donne a cœur joie. Et les faces a faces entre les deux protagonistes sont jubilatoire. Rien n'est gagné et on se prend a trembler pour notre héros, tellement Sholmès est fort et que ses déductions sont juste.
L'auteur tire bien son épingle du jeu, et on enchaine les chapitres sans s'arrêter ou presque. Tout est parfaitement orchestrer et Maurice Leblanc maitrise tel un chef d'orchestre, ses chapitres qui sont cohérent et cela coule tout seul.
Les deux personnages sont très intéressant et on pourrait penser qu'une sorte d'amitié pourrait naitre entre eux. En tout cas, un profond respect mutuel c'est déjà noué. Je vais en redemander, cela est certain

ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne

dimanche 16 juin 2019

Anno Dracula de kim Newman

RESUME: Londres, 1888. La reine Victoria s'est remariée avec le comte Dracula, qui entend répandre le vampirisme dans tout le royaume. Chaque soir, au crépuscule, les non-morts poursuivent les sang-chauds pour leur donner " le baiser des Ténèbres " et boire le sang qui leur assure l'immortalité. La terreur règne, toute révolte est impitoyablement réprimée, mais un mystérieux tueur au scalpel d'argent, en s'attaquant aux prostituées vampires, menace la stabilité du nouveau régime.

MON AVIS:  Que vous dire de ce livre? Je crois bien que c'est la première fois que je ne sais quoi dire dans un avis sur un bouquin que j'ai lu. J'hésite entre pleins de mots, mais celui qui me vient est mitigé. Pourquoi, parce que déjà j'ai mis trois semaines a le lire, alors qu'il ne fait pas temps de pages que ça! Et en plus, même si l'idée de départ est bonne, je n'ai pas été attiré plus que ça par l'histoire, moi qui m'attendait a un truc sympa.
On plonge donc dans le Londres de 1888. 1888? cela ne vous rappelle rien? Bon nous sommes en plein règne de la reine Victoria. Mais si je vous parle de Whitechapel?  Oui c'est bien de Jack l'éventreur dont il est question. L'auteur a eu la bonne idée de faire revisiter le mythe de Jack l'éventreur a la sauce vampire. Pourquoi pas, cela aurait pu être très intéressant a voir.j'avoue que ses parties fussent assez intéressant a lire d'ailleurs. Ce que je n'ai pas aimer c'est le style de l'auteur. Un peu trop lourd, avec une écriture lente et une galerie de personnages qui arrivent en masse et dont on a du mal a savoir qui est qui au début. De plus, j'ai eu des moments ou j'étais perdu car on suit certains personnages dans un endroit, un fiacre par exemple et d'un seul coup, l'auteur nous rajoute des personnages dont on ne sait pas comment ils arrivent la. Il faut comprendre qu'en faite ce sont des souvenirs. Je me demandais si je n'avais pas louper quelque chose et je revenais en arrière, ce qui ne m'a pas aider pour avancer.
Bref, je trouve cela dommage, car comme je l'ai dis, l'idée de départ est très bonne. De plus on rencontre pleins de personnages connu tel que Oscar Wilde, devenu vampire, Lestrade qui a le même statut. On nous parle de Bram Stocker, l'auteur de Dracula, qui d'ailleurs n'apparait que tardivement. On nous parle de Sherlock Holmes, on rencontre les victimes de Jack l'éventreur qui sont aussi devenu des vampires. Bref, tout une panel de personnages qui ont été revisité.
Je pense que ce roman a été un peu noyé dans la masse des rues sombre de Londres et qu'il manque un gros quelque chose. Quoi? un peu d'action peut être, car si on assiste aux meurtres des victimes de l'éventreur, il ne se passe pas non plus grand chose et on est assommé de détails et de relation entre les personnages qui je pense n'apporte pas grand chose a l'histoire. De plus, le faite que l'on ne voit quasiment pas Dracula, ne fait pas pour avancer les choses. Ce qui est assez dommage, vu que pour ma part, j'ai cru qu'il serait le héros de ce livre. Je pense que ce livre est plutôt une réflexion sur comment serait le monde s'il était peuplé de vampire? Il y'a une chose pourtant que l'on ne peut pas enlever a l'auteur, c'est qu'il c'est bien documenté sur son sujet. A savoir Le mythe jack l'éventreur et Dracula, ainsi que sur le Londres de 1888 avec Whitechapel en toile de fond.
ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne

samedi 1 juin 2019

Derniers verres de Andrew Mc Gahan

RESUME: A l'écart de Brisbane, George, alcoolique repenti, mène une vie tranquille, mais son passé est trouble, son nom fut associé dix ans plus tôt à un scandale qui bouscula la politique de l'Etat du Queensland. Des politiciens véreux, des policiers de haut rang, des patrons de restaurants, un bon nombre de pourris maniant la corruption, la licence trafiquée, l'alcool et la prostitution y ont laissé des plumes. Coup de téléphone dans la nuit, un crime vient d'être commis à proximité du village. Le mort s'appelle Charlie. A la grande époque où l'alcool coulait à flots, George était son ami, son associé et l'amant de sa femme. Descendu à Brisbane pour l'incinération de Charlie - après tout, May ayant disparu, il est son seul "proche" -, George ne reconnaît plus la ville. Partout des bars, des terrasses de cafés... l'ère prohibitionniste est révolue. Suivi de près par les inspecteurs chargés de l'enquête, George va retrouver les acteurs de l'association criminelle d'autrefois. Jeremy, le notable qui gravitait dans les hautes sphères, est invalide mais séduit encore les femmes en les poussant à boire, Marvin, le ministre qui couvrait les affaires, a l'air d'un homme traqué, Lindsay, supposé en cavale, est peut-être resté planqué... Petit à petit, George avance vers la solution, mais le passé qui resurgit se complique et, au lieu de remonter dare-dare dans ses montagnes, George s'approche du précipice au fond duquel coule l'eau de feu.

MON AVIS:  Trouvé par hasard a mon travail, je ne connaissais ni l'auteur ni le titre. Autant dire que je n'attendais rien de particulier de se livre. Et pourtant... Je me suis laissé embarqué dans l'histoire de Georges, ce journaliste alcoolique repentis qui pendant une décennie, n'a quasi pas dessaoulé. Il a été embarqué avec ses potes de beuveries dans la corruption, la magouille et les passes droits qui ont fait le lot du Queensland a la fin des années 80. Passant entre les mailles du filet par rapport a ses comparses, il a tenté de se racheter une conduite ailleurs dans une petite ville de montagne loin de Brisbane, capitale du Queensland et capitale de tout ce qui peut paraitre louche a cette époque.
Nous rencontrons Georges, donc, qui apprend le meurtre sordide de son ancien meilleur ami, Charlie, qui a trouvé la mort de façon sordide et qui apparemment, essayait de le retrouver. Point de départ de cette histoire qui fut une formidable surprise de lecture. j'ai beaucoup aimé ce livre avec pour toile de fond, cette histoire de grande enquête, ou beaucoup de politiciens véreux et pleins d'abus de pouvoir ont sauté. De plus l'auteur alterne avec succès les chapitres au présent et les flash back, mais toujours a la première personne. On rentre de plein fouet dans une société ou le gouvernement n'avait pas les mains blanches et profitait allègrement de tout ce qu'il pouvait, a savoir alcool, sexe, luxure et tout le reste. L'histoire est très intéressante, bien  développé et avec un suspens certains. Jusqu'au bout, on se pose des questions et s'il y'a quand même une certaine lenteur dans l'histoire, cela ne m'a pas gêner plus que ça, tellement j'étais prise dans le bouquin. De plus ne connaissant rien sur cette histoire de grande enquête, cela m'a permis d'en savoir un peu plus, ce qui ne fut pas dénuer d'intérêt, bien au contraire. Si le héros n'est pas forcément le plus agréable (a savoir tout beau et tout gentil, voir trop lisse), il n'en reste pas moins quelqu'un comme Mr tout le monde, ce qui le rend très sympathique et nous permet de faire en sa compagnie, un bout de chemin et de découvrir ce polar, assez déroutant et ne manquant pas de surprises.
 ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne

dimanche 26 mai 2019

c'est dimanche, on visite..

Et voila revenu la fin du mois et un nouveau rendez vous de ma chronique de c'est dimanche, on visite..
Comme vous le savez, ce rendez vous, vous invite a visité un trésor de notre patrimoine aussi bien architectural que historique


Comme je vous l'ai dis le mois dernier, ce mois ci, je vais vous parler du Grand Trianon de Versailles, histoire de faire la continuité de la visite précédente.
C'est partis...


Avant le Trianon actuel, il y avait un bâtiment construit par l'architecte Le Vau sur ordre de Louis XIV que l'on appelait «le Trianon de porcelaine». Ses murs étaient recouverts de plaques de faïence de Delft. Détruit en 1687, il fut remplacé dès l'année suivante par le «Trianon de marbre». L'architecte en était Jules Hardouin-Mansart. C'est le palais que l'on voit aujourd'hui. Le Roi le réservait aux fêtes, aux concerts, aux collations au milieu du repos. Son jardin était couvert de fleurs, spécialement choisies pour leurs couleurs et leurs odeurs. Les pièces du Grand Trianon sont toutes marquées par l'Histoire. Les rois et l'empereur qui l'ont habité y ont laissé leur marque. Les plus visibles sont celles de Napoléon Ier et de Louis-Philippe. L'aile de Trianon-sous-Bois fut un temps réservée au président de la République française. Après la visite du château, la visite du Grand Trianon est indispensable. Hormis l'architecture, le mobilier et quelques pièces de porcelaine, on peut y admirer des dizaines de très belles toiles du Grand Siècle, dont les œuvres de Charles De la Fosse (1666-1716) et de Jean Jouvenet (1644-1717)

Le Grand Trianon tel qu'il apparaît en venant du château ci dessus
 Le péristyle fut utilisé par Louis XIV pour offrir des collations aux gens de la Cour.
À cause du vent, Napoléon Ier le fit fermer par des vitrages mobiles en 1810.
Ces vitrages furent supprimés en 1910, photo ci dessus et ci dessous même en droit avec les jardins
 Le Grand Trianon et ses jardins, ci dessous
 Architecture classique d'époque Louis XIV du Grand Trianon (Jules Hardouin-Mansart) photo ci dessous
 Petit palais de marbre rose et de porphyre avec des jardins délicieux », selon la description de Jules Hardouin-Mansart qui respecte à la lettre les indications d’un Louis XIV suivant la construction de très près au point de décider lui-même de la construction du Péristyle
Très influencé par l’architecture italienne, ce palais s’étend sur un seul niveau, placé entre cour et jardin, recouvert d’un toit plat, dissimulé par une balustrade, autrefois agrémentée de groupes d’enfants, de vases, de figures sculptées. Un historien de l’architecture a souligné avec une grande justesse l’originalité du bâtiment en écrivant que « l’élévation est d’une orangerie, le plan d’un terrier et le matériau d’une maison royale ».
Renommé pour ses jardins réguliers, « rempli de toutes sortes de fleurs d’orangers et d’arbrisseaux verts », rapporte Félibien, le Trianon de marbre est environné, dès sa construction, de parterres et de terrasses ornés de plusieurs dizaines de milliers de fleurs les plus odorantes. Enterrées en pots afin de pouvoir être changées tous les jours et créer ainsi un spectacle fleuri et embaumé, ces plantes offrent un décor vivant qui anime la perfection de cette architecture tout entière ouverte sur les jardins.
Occupé par Louis XIV qui y accueille sa famille, le Grand Trianon est ensuite fréquenté par Marie Leszczynska qui y réside à la belle saison et y loge son père Stanislas lorsque celui-ci vient en visite à Versailles. Marie-Antoinette lui préfère le séjour Petit Trianon que lui avait offerte Louis XVI. Napoléon
, après en avoir ordonné la restauration, y fait quelques séjours.
Le général De Gaulle prend, en 1963, l’initiative de remettre en état les lieux pour y accueillir les hôtes de la République et y organiser dans l’Aile nord dite de « Trianon-sous-bois », une résidence présidentielle.
Et maintenant entrons..
Découvrons les appartements de l'impératrice:

Au Grand Trianon, l’appartement des souveraines dans l’aile gauche est relié aux appartements des souverains dans l’aile droite par le Péristyle, à l’instar du château de Versailles où le Grand Appartement de la Reine au sud est relié au Grand Appartement du Roi au nord par la galerie des Glaces.
Le mobilier originel de Trianon ayant été dispersé à la Révolution, l’aménagement actuel est, à quelques exceptions près, celui du premier Empire. Napoléon remeuble entièrement Trianon et y vient quelquefois avec l’impératrice Marie-Louise.


voici deux vues de l'appartement de l'impératrice. En bas, vous pouvez admiré la partie de gauche de l'appartement.

cette appartement, Ancienne chambre de Louis XIV, elle a conservé son décor caractérisé par la présence de colonnes corinthiennes partageant la pièce en deux espaces distincts et par l’admirable qualité de ses boiseries. Sous l’Empire, elle fut divisée pour former une chambre plus petite et un salon (ou antichambre) qui servit à l’impératrice Marie-Louise qui le remeubla dans son état actuel ; le seul meuble qui fait exception est le lit, qui fut celui de Napoléon aux Tuileries et dans lequel mourut Louis XVIII, frère de Louis XVI, en 1824.
 Sur ses deux images, vous pouvez admiré en haut: Vase étrusque à fond vert en porcelaine de Sèvres avec figure de Flore, Chambre de l'Impératrice
           et ci dessous: Lavabo athénienne en acajou et bronze doré avec cuvette
en porcelaine de Sèvres Chambre de l'Impératrice.
           
passons au salon des glaces,
 
Avec sa belle vue sur le Grand Canal et son décor de miroirs, ce salon est le plus beau de l’aile sud. C’était la dernière pièce de l’appartement que Louis XIV occupa dans cette partie du château de 1691 à 1703, là où il tenait conseil. Comme la plupart des espaces de Trianon, il a conservé son décor d’origine mais non ses meubles, vendus à la Révolution et remplacés par Napoléon. De 1810 à 1814, il servit de grand cabinet à l’impératrice Marie-Louise, l’archiduchesse d’Autriche et petite-nièce de Marie-Antoinette. ci dessous, même endroit prise sous un autre angle
 
allons voir maintenant, le salon de la chapelle avec deux prise de vue différente
 
 
Dès l’origine, cette salle fut une chapelle. Transformée en antichambre en 1691, lors de l’installation de Louis XIV dans cette partie du palais, elle conserva cependant sa destination primitive : en effet, la porte du fond ouvre sur un renfoncement qui abrite un autel ; la messe dite, la porte était refermée. Mais le décor rappelle encore aujourd’hui cet usage : corniche où alternent les grappes de raisin et les épis de blé évoquant le vin et le pain eucharistiques, et tableaux représentant les évangélistes saint Marc et saint Luc.
Les portraits de Louis XV et de Marie Leszczynska, par Jean-Baptiste Van Loo (link is external), rappellent les séjours de la reine à Trianon.

Poursuivons notre visite: Nous voici dans les appartements du grand Trianon
Symétrique à l’appartement de l’Impératrice par rapport au Péristyle, le Grand Appartement se trouve dans l’aile droite du Grand Trianon. Cette aile a par la suite été complétée par l’aménagement du Petit Appartement de l’Empereur (link is external) et l’aile de Trianon-sous-Bois.
Le mobilier originel de Trianon ayant été dispersé à la Révolution, l’aménagement actuel est, à quelques exceptions près, celui du premier Empire. Napoléon remeuble entièrement Trianon et y vient quelquefois avec l’impératrice Marie-Louise.
 
voici ci dessus le salon rond, Ce vestibule donnait accès au premier appartement que Louis XIV n’occupa que trois ans, de 1688 à 1691. Son décor de colonnes corinthiennes ainsi que son dallage de marbre et les tableaux qui l’ornent datent de cette période. À droite de la cheminée, un tambour de menuiserie dissimule l’escalier qu’empruntaient les musiciens pour accéder à la tribune qui donnait dans la pièce suivante, où avait lieu le souper du roi. Je ne sais pas vous, mais j'adore le sol!! Sous Louis XV, ce salon disposait d'un autel et pouvait être aménagé en chapelle.
La pièce devint salle des Gardes sous l'Empire, puis salon des Huissiers sous Louis-Philippe
ici, je vous montre le salon de musique,
C’est l’ancienne antichambre du premier appartement de Louis XIV, où avait lieu le souper du roi. Les boiseries comptent parmi les plus anciennes du palais, et l’on remarque, au-dessus des portes, les volets des tribunes où prenaient place les musiciens qui jouaient pendant le repas.
Napoléon fit de cette pièce le salon des Officiers, et Louis-Philippe une salle de billard. Les chaises recouvertes de tapisserie de Beauvais ont été exécutées pour cette pièce ; le beau guéridon et la fontaine à thé ne sont entrés à Trianon que sous le Second Empire
Les tableaux représentant Mars et Pallas  proviennent de l’antichambre des Jeux et de la chambre du Sommeil.
Passons au salon de Famille de Louis Philippe, que je trouve magnifique
 
Ce grand salon fut créé par Louis-Philippe à partir de deux pièces existantes. Le roi et sa famille, qui aimaient séjourner à Trianon, se retrouvaient le soir dans cette pièce meublée dans l’esprit du temps : tables à jeu et à ouvrage, sièges et canapés capitonnés couverts de cannetille jaune à motif bleu.
 ci dessus Un coin du salon de famille de Louis-Philippe
La table dite «de famille» en acajou date de 1837. ci dessous Console en bois doré avec candélabre et vases de Sèvres
(Salon de famille de Louis-Philippe)
 
et voici le salon des malachites
C’est dans le grand salon à l’Empereur que l’on plaça les présents en malachite du tsar Alexandre Ier  à Napoléon, qui donnèrent leur nom à la pièce.
 continuons notre progression avec une pièce que je ne trouve pas génial mais bon;
c'est le salon Frais. La pièce est pas mal, mais c'est les tabourets mauve que je trouve pas top

Il doit son nom à son exposition au nord. Il servit de cabinet du Conseil à Napoléon, et Charles X  y prit congé de ses ministres, le 31 juillet 1830. Les magnifiques boiseries, sculptées de cassolette et guirlandes de fleurs, datent de Louis XIV ainsi que les tableaux : sur la cheminée, Flore et Zéphyr par Jean Jouvenet qui a peint également les dessus-de-porte représentant le Printemps et l’Hiver ; entre les fenêtres, Vertumne et Pomone par Nicolas Bertin  ; et, sur les murs latéraux, quatre Vues de Versailles par Jean-Baptiste Martin .
Le mobilier date du Premier Empire : meubles « serre-papiers », par Jacob-Desmalter , régulateur par Lepaute, baromètre-thermomètre par Bailly et sièges recouverts en tapisserie de Beauvais.
 
et voici la galerie des cotelles.
 
Judicieusement édifiée pour abriter les parterres de Trianon des rigueurs de l’hiver, cette galerie compte onze portes fenêtres du côté du midi, et cinq fenêtres seulement du côté du nord. Elle est ornée de vingt-quatre tableaux, dont vingt-et-un dus à Jean Cotelle d’où son nom, qui représentent les bosquets de Versailles et de Trianon à l’époque où ils furent commandés, en 1687. C’est un précieux témoignage sur les jardins tels qu’ils étaient au XVIIe siècle. Les niches abritaient à l’origine des canapés, Louis-Philippe y fit placer les deux rafraîchissoirs en marbre du Languedoc provenant des buffets de Louis XV.
Une exposition a eu lieu à l'été 2018 dans cette galerie sur le peintre Jean Cotelle : Jean Cotelle (1646-1708) Des Jardins et des Dieux.

et enfin pour finir cette partie du grand appartement du grand Trianon (qui, il faut bien le dire, vue la grandeur porte bien son nom) le salon des jardins
À l’extrémité de la galerie des Cotelle, le salon des Jardins ouvre sur la salle des Marronniers de Trianon et, au-delà du parterre haut, sur le bras transversal du Grand Canal. Sous Louis XIV, il offrait en son centre un jeu de portique qui fit place, par la suite, à un billard De 1750 jusqu'au Premier Empire. Au XXe siècle, elle a été aménagée comme salle de réception de la résidence présidentielle, à proximité de l'aile de Trianon-sous-Bois.

Passons maintenant au petit appartement de l'empereur
Composé de cinq pièces, dont les portes fenêtres ouvrent sur l’ancien jardin du Roi, il a été formé par la réunion d’une partie de l’ancien appartement de Mme de Maintenon et du Petit Appartement aménagé en 1750 pour Louis XV. Napoléon l’occupa pour la première fois en décembre 1809, dans les jours qui suivirent son divorce d’avec Joséphine. Sous Louis-Philippe, il était habité par les filles cadettes du Roi, les princesses Marie et Clémentine.
voici le cabinet topographique de l'empereur
 l’origine, ce cabinet ouvrait sur le bosquet des Sources, un petit bois parcouru de ruisseaux qui serpentaient à travers les arbres, dernière création de Le Nôtre, disparue sous Louis XVI. Il conduisait alors à l’appartement de Mme de Maintenon, et dans ses boiseries datant de 1713 ont été encastrées les vues des jardins de Versailles où est représenté Louis XIV âgé, se promenant en roulette. En 1810, Napoléon fit de cette pièce son cabinet topographique et utilisa l’enfilade voisine comme petit appartement.

C’est l’ancien cabinet du Levant, qui servait de grand cabinet à Mme de Maintenon. Au XVIIe siècle, la pièce servit de chambre à Mme de Pompadour puis, à quelques reprises, à Marie-Antoinette. La seconde fille de cette dernière, la princesse Sophie-Béatrice, y mourut en 1787, âgée de onze mois. En 1812, la pièce fut diminuée en profondeur pour loger un escalier conduisant à l’entresol : elle devint alors le cabinet du secrétaire de l’Empereur.
et maintenant l'anti chambre : C’est l’ancien cabinet du Levant, qui servait de grand cabinet à Mme de Maintenon. Au XVIIe siècle, la pièce servit de chambre à Mme de Pompadour puis, à quelques reprises, à Marie-Antoinette. La seconde fille de cette dernière, la princesse Sophie-Béatrice, y mourut en 1787, âgée de onze mois. En 1812, la pièce fut diminuée en profondeur pour loger un escalier conduisant à l’entresol : elle devint alors le cabinet du secrétaire de l’Empereur. Les murs sont tendus d’un damas de couleur « terre d’Égypte » avec une bordure ponceau et vert, sur lequel sont accrochés les tableaux suivants  : Junon et Flore par Bon de Boulogne, Zéphyr et Flore, représentés deux fois, par Noël Coypel et par Michel Corneille, et Apollon reçoit son carquois et ses flèches de Mercure, par Noël Coypel.
le cabinet particulier, que personnellement, je trouve magnifique: C’est l’ancien cabinet du Repos, qui servait de chambre à coucher à Mme de Maintenon. Divisée au XVIIIe siècle en plusieurs cabinets, cette pièce a été rétablie en 1813 dans ses dimensions ; elle a pris alors l’aspect qu’elle présente aujourd’hui. Les meubles « serre-papiers » ont été livrés par Jacob-Desmalter  et la pendule par Bailly. Les sièges ont servi au premier consul au château de Saint-Cloud, et le guéridon provient du palais de l’Élysée. Sur le tenture de damas vert enrichie d’une bordure en brocart d’or, sont accrochés les tableaux suivants : Apollon et la Sibylle et Apollon et Hyacinthe par Louis de Boulogne, Apollon chez Thétys par Jean Jouvenet, Apollon couronné par la Victoire et le Repos d’Apollon, par Noël Coypel.

malgré les apparences, cette pièce est la salle de bain, Ici commence le Petit Appartement aménagé en 1750 pour Louis XV, dont cette pièce était le cabinet de retraite. Napoléon en fit une salle de bains. Les murs sont tendus de basin blanc, qui recouvre également les sièges gondoles. La baignoire est dissimulée par une banquette en drap vert. Je trouve qu'elle ressemble a celle de fontainebleau de part ses couleurs.
vous l'aurez deviné, nous sommes dans la chambre de l'empereur. La chambre de l’Empereur avait été décorée sous Louis XV de boiseries qui existent toujours. C’est l’ancienne chambre de Louis XV, créée en 1750 à l’emplacement d’un escalier et d’une partie de la salle suivante. Elle a été remeublée dans son état Empire et l’on a restitué les belles étoffes de moire « bois de citron » à bordure de brocart lilas et argent, qui avaient été tissées à Lyon pour Joséphine en 1807 et qui furent réutilisées ici pour Napoléon en 1809. C’est en décembre de cette année-là que Napoléon séjourna pour la première fois dans ce petit appartement, juste après son divorce d’avec Joséphine. La fille de cette dernière, la reine Hortense, a raconté comment l’Empereur les reçut cependant le 25 de ce mois : « [Il] alla à Trianon et nous engagea à venir lui faire une visite. J’y accompagnai ma mère. Cette entrevue fut touchante. L’Empereur voulut la garder à dîner. Comme à l’ordinaire il se trouva placé en face d’elle. Rien ne paraissait changé […]. Il régnait un profond silence. Ma mère ne pouvait rien prendre et je la voyais prête à s’évanouir. L’Empereur essuya deux ou trois fois ses yeux sans rien dire et nous partîmes immédiatement après dîner. »

Le salon de dejeun:
À l’origine, cette pièce et la moitié de la pièce précédente formaient la salle des Buffets, communiquant avec l’antichambre (actuel salon de Musique) où soupait Louis XIV ; elle était surmontée de la tribune des musiciens. Ses dimensions actuelles datent de Louis XV, dont c’était le grand cabinet. Son décor et son mobilier ont été réalisés pour Napoléon , qui en avait fait son salon du Déjeun, c’est-à-dire la pièce où il prenait son petit déjeuner.
La tenture murale est un « damas économique » bleu et blanc, encadré d’une bordure aurore ; il recouvre également les sièges de Jacob-Desmalter. La pendule en forme de temple, en différents marbres, jaspe et lapis-lazuli, a été réalisée avec des éléments du surtout de Charles X. Elle est encadrée de deux vases en porcelaine de Sèvres, à décor de paysages. La coupe en albâtre oriental est une saisie d’émigré ; sous l’Empire, elle était placée sur une des consoles de la galerie. Le guéridon, dont la ceinture est ornée d’une farandole de muses, a été apporté pour la princesse Marie .
Le tableau, par Noël Coypel , représente Des nymphes présentant une corne dabondance à Amalthée ; il provient de Trianon-sous-Bois.
Le salon du Déjeun communique avec le salon de famille de l’Empereur, ancien salon des Jeux de Louis XV

ci dessus Le SALON DES SEIGNEURS
Sous Louis XIV, cette pièce était l'antichambre des seigneurs. En 1810, c'était une salle à manger pour la suite de l'Empereur et de l'Impératrice


ci dessus
SALON DE FAMILLE DE L'EMPEREUR
Au XVIIIe siècle et sous le Premier Empire, cette pièce était utilisée comme salon des jeux.
Sous Louis-Philippe, elle faisait partie de l'appartement alloué à Louise, fille du roi, et à son époux Léopold Ier, roi des Belges.

Passons a la dernière partie du Trianon: l'aile de Trianon-sous bois
Vingt ans après sa construction, Trianon était devenu trop petit pour loger toute la famille de Louis XIV. Pour satisfaire le roi, Jules Hardouin-Mansart, peu avant sa mort en 1708, construisit cette aile de Trianon-sous-Bois dont la sobriété et l’élégance annoncent le style du XVIIIe siècle.

Ce corps de bâtiment, le seul du château à offrir un véritable étage et non un entresol, offre un ensemble d’appartements qui furent d’abord affectés à la famille royale. Madame Palatine, belle-sœur de Louis XIV, parlant de son logement de Trianon, écrivait : « Je suis très bien logée ; j’ai quatre chambres et un cabinet dans lequel je vous écris. Il a vue sur les sources, comme cela s’appelle. Les sources sont un petit bosquet si touffu qu’en plein midi le soleil n’y pénètre pas. Il y sort de terre plus de cinquante sources qui font de petits ruisselets larges d’un pied à peine, et que, par conséquent, l’on peut tous enjamber ; ils sont bordés de gazons et forment de petites îles suffisamment larges pour y mettre une table et deux chaises, de façon à pouvoir y jouer à l’ombre. Des deux côtés, il y a de larges degrés, car tout est en un peu en pente (je ne saurais pas dire cela en allemand) ; l’eau court aussi sur ces degrés et fait de chaque côté une cascade. C’est, comme vous voyez, un endroit très agréable. »

et maintenant la chapelle
 
C’est Louis-Philippe qui fit transformer ce qui était l’ancien salon du billard de Louis XIV en chapelle. Le 17 octobre 1837, on y célébra le mariage de sa deuxième fille, la princesse Marie, avec le duc Alexandre de Würtemberg. Les colonnes qui encadrent l’autel proviennent du bosquet des Dômes, le vitrail fut commandé à la Manufacture de Sèvres et représente L’Assomption de la Vierge d’après Pierre-Paul Prud’hon
 
 
CHAMBRE DE LA REINE DES BELGES
Cette pièce, autrefois salle à manger de Louis XV; fut transformée par Louis-Philippe en chambre
pour sa fille Louise-Marie d'Orléans. Celle-ci avait épousé en 1832 Léopold Ier de Saxe-Cobourg, roi des Belges.
 
je ne résiste pas a l'envie de vouloir vous montrer ça et la quelques tableaux de se magnifique Trianon



 

Vénus et Adonis» par François Verdier (1651-1730)
Salon des seigneurs
Toile commandée en 1695 pour le salon des Cascades à Trianon-sous-Bois.
 
Naissance d'Adonis» par François Verdier (1651-1730)
Salon des seigneurs
Toile commandée en 1695 pour le salon des Cascades à Trianon-sous-Bois.
 
«Portrait Marie Leszcinska, reine de France»
par François Siemart (1680-1740) salon de la chapelle

           

 
Portrait de Louis XV, roi de France»
d'après Jean-Baptiste van Loo
(Salon de la chapelle)
 ci dessus Diane et ses nymphes» par Charles de la Fosse (1666-1716)
(Salon des Malachites)
Junon va trouver Thétis»
de François Verdier (1651-1730)
(Salon rond)

c'est avec ses tableaux que se termine notre visite du domaine de Trianon
comme toujours, je vous mets les infos pratique s'il vous prend l'envie de le visiter



Passeport

Ce billet donne accès à l'ensemble du domaine de Versailles et de Trianon.
20 € sans les grandes eaux musicales ou jardins musicaux

        

27 € avec les grandes eaux musicales ou les jardins musicaux
 

Billet Domaine de Trianon

Ce billet donne accès au domaine de Trianon, aux expositions temporaires, à la galerie des Carrosses, aux Jardins et au Parc.
12 €
 
visite guidé
 

Louis-Philippe et sa famille à Trianon

Louis-Philippe fut le dernier souverain à se consacrer à l’aménagement du Grand Trianon afin d’y installer sa nombreuse famille.
10 €
Je vous dis au mois prochain pour une nouvelle visite
 

dimanche 19 mai 2019

L'étoile du matin de David Gemmel

RESUME: Les hordes angostines déferlent sur les frontières méridionales des Hautes-Terres : l’invasion a commencé. Sur leur passage, les Angostins sèment terreur et destruction, soutenus dans leur conquête par la sorcellerie d’un nécromancien fou. Inconscient de ses actes, il décide de ramener à la vie les Rois Vampyres, morts depuis des siècles. Seul Jarek Mace, le bandit de grand chemin, aura le courage de se mettre en travers de la route des Angostins et des morts-vivants. Très vite, il deviendra le héros dont les Hautes-Terres ont besoin, et ralliera son peuple sous sa bannière. Tous voient en lui L’Étoile du Matin, figure légendaire, revenue également d’entre les morts pour sauver une fois encore les Hautes-Terres. Seule une personne connaît la vérité, Owen Odell le barde, l’ami de Mace. Des années après ces évènements, Odell se souvient et nous raconte l’histoire de ce fameux bandit, du sauveur dont on chante encore les exploits, le coupe-jarret qui aurait égorgé père et mère pour le prix d’un repas.

MON AVIS: Ah gemmel, ou comment passer un bon moment avec un livre et un auteur qui décidément me plait de plus en plus. Il a le chique pour nous fabriquer  des histoires que l'on dévore jusqu'à la fin. Le début commence par une interpellation du narrateur, a savoir Owen Odell, le héros de l'histoire. Magiquien et barde, il tient a nous conter la légende de l'étoile du matin et a nous dire sa vérité. L'étoile du matin n'est pas celui que tout le monde pense être!!. Et voila comment un livre de fantasy commence tranquille voir pépère, nous fait d'un coup plonger dans une épopée dont on a du mal a se défaire avant la fin.
Si vous ne l'avez pas compris, j'ai adoré ce livre. Déjà parce qu'il n'est pas fait comme les autres. Le héros de l'histoire, ou plutôt celui qui est sensé être le héros, n'en ai pas un. Jugez plutôt! Jarek Mace est un être vil, menteur qui trahirait n'importe qui pour avoir de l'argent et un bon repas. Mais qu'est ce que cela fait du bien d'avoir justement un héros qui fait "tache" dans le scénario et qui n'est pas comme on aimerait qu'il soit. C'est a dire, un valeureux guerrier, avec une âme qui va se sacrifier pour sauver le monde? En matière de héros, nous avons le narrateur Owen Odell que j'ai beaucoup aimer. Il a un petit truc qui fait que on s'attarde plus volontiers sur lui. J'ai aussi apprécier Piercollo, le géant qui m'a fait penser a hagrid de Harry Potter. ( on en a discuter avec cassie, du blog évasion lecture) et wulf m'a fait penser au chef des nains dans bilbo le hobbit  et le seigneur des anneaux, bien que celui ci ne soit pas bossu.
La force de Gemmel est de nous brosser tout une galerie de personnage, avec force de détails pour nous forcer a les imaginer. Même les personnages secondaire ne sont pas oublier et on ne peut que essayer de se les représenter. Et l'histoire? L'intrigue est prenante, on commence, comme je l'ai dis, tranquille et cela monte en panache au fur et a mesure. Mais attention, cela ne descend pas aussi vite qu'un soufflet qui dégringole, bien au contraire. Même si on alterne des passages plus calme ou le narrateur nous livre ses pensées, tout est merveilleusement orchestré et le savoir faire de Gemmel est sans égal et on est près a en redemander. Une histoire  génial que l'on suit avec un vif plaisir, bluffant avec un rythme assez soutenu qui nous permet quand même de souffler entre deux batailles. Des héros attachants que l'on se plait a imaginer, bref, de quoi faire un très bon livre, ou comment avoir un coup de cœur. Pour moi c'est fait!


ce livre a été lu dans le cadre du challenge de la licorne

samedi 18 mai 2019

La faute de l'abbé Mouret de Emile Zola

RESUME: Serge Mouret est le prêtre d'un pauvre village, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France.
Barricadé dan sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu'en prêtre. A la suite d'une maladie, suivie d'une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l'amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d'Eden.
Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l'ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l'un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart.

MON AVIS: je continue tranquillement ma découverte de la série de Zola, les Rougon macquart. Autant le dire de suite, je n'ai pas adhérer plus que ça a l'histoire de L'abbé Serge Mouret. J'ai trouvé certaine description assez longue et fastidieuse a lire. En particulier, la 2e partie qui se situe dans les jardins du Paradou. Pour être honnête, j'ai lu cette partie un peu en diagonale par moment.
Pourtant, il y'a pleins de bon moment dans ce livre. Je reconnais que l'histoire de Albine et de Serge est assez belle, assez tragique et complexe a la fois.
Ce roman est divisé en trois partie distincte: la 1ere sur la vie et la religion si cher a Mouret dans un petit village baigné par le soleil, la 2e évoque le jardin et la convalescence de l'abbé et la 3e les choix qu'il a fait et ce qu'il en résulte.
Bien que ce roman est l'air d'une simplicité évidente, il ne l'ai pas autant que ça. Déjà par ses descriptions mais aussi que l'on assiste a une sorte d'aquarelle dans la 2e partie ou Zola tel un peintre impressionniste, met de petit coup de pinceau pour mettre la vie du jardin en couleur. je dois avoué que c'est magnifique, mais beaucoup trop long pour moi. Par contre, j'ai beaucoup aimé la 1ere partie et la 3e, tant notre abbé essaie de retrouver ses valeurs et ce qu'il connait finalement le mieux: la religion!
Bien que je ne sois pas très religion et que de ce faite, j'ai eu un peu de mal a entrer dans l'histoire religieuse de Mouret dont l'auteur essaye de montrer que la luxure est un des 7 péchés capitaux et qu'il faut s'en éloigner, j'ai quand même beaucoup aimer cette syntaxe qui est somme toute assez jubilatoire dans la bouche de certains personnages du récit.
En conclusion, même si c'est un avis en demi teinte, je suis contente d'avoir découvert ce récit, ne serais ce que pour avoir rencontrer ce personnage de Mouret qui finalement malgré son évidente piété est avant tout un homme fait de chair, de sang et de sentiment aussi bien amoureux que charnel.


ce livre a été lu dans le cadre du challenge de My sur les Rougon Macquart