samedi 18 mai 2019

La faute de l'abbé Mouret de Emile Zola

RESUME: Serge Mouret est le prêtre d'un pauvre village, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France.
Barricadé dan sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu'en prêtre. A la suite d'une maladie, suivie d'une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l'amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d'Eden.
Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l'ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l'un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart.

MON AVIS: je continue tranquillement ma découverte de la série de Zola, les Rougon macquart. Autant le dire de suite, je n'ai pas adhérer plus que ça a l'histoire de L'abbé Serge Mouret. J'ai trouvé certaine description assez longue et fastidieuse a lire. En particulier, la 2e partie qui se situe dans les jardins du Paradou. Pour être honnête, j'ai lu cette partie un peu en diagonale par moment.
Pourtant, il y'a pleins de bon moment dans ce livre. Je reconnais que l'histoire de Albine et de Serge est assez belle, assez tragique et complexe a la fois.
Ce roman est divisé en trois partie distincte: la 1ere sur la vie et la religion si cher a Mouret dans un petit village baigné par le soleil, la 2e évoque le jardin et la convalescence de l'abbé et la 3e les choix qu'il a fait et ce qu'il en résulte.
Bien que ce roman est l'air d'une simplicité évidente, il ne l'ai pas autant que ça. Déjà par ses descriptions mais aussi que l'on assiste a une sorte d'aquarelle dans la 2e partie ou Zola tel un peintre impressionniste, met de petit coup de pinceau pour mettre la vie du jardin en couleur. je dois avoué que c'est magnifique, mais beaucoup trop long pour moi. Par contre, j'ai beaucoup aimé la 1ere partie et la 3e, tant notre abbé essaie de retrouver ses valeurs et ce qu'il connait finalement le mieux: la religion!
Bien que je ne sois pas très religion et que de ce faite, j'ai eu un peu de mal a entrer dans l'histoire religieuse de Mouret dont l'auteur essaye de montrer que la luxure est un des 7 péchés capitaux et qu'il faut s'en éloigner, j'ai quand même beaucoup aimer cette syntaxe qui est somme toute assez jubilatoire dans la bouche de certains personnages du récit.
En conclusion, même si c'est un avis en demi teinte, je suis contente d'avoir découvert ce récit, ne serais ce que pour avoir rencontrer ce personnage de Mouret qui finalement malgré son évidente piété est avant tout un homme fait de chair, de sang et de sentiment aussi bien amoureux que charnel.


ce livre a été lu dans le cadre du challenge de My sur les Rougon Macquart

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