dimanche 28 décembre 2025

Deux gouttes d'eaux de Jacques Expert

 RESUME:  Une jeune femme est retrouvée morte dans son appartement de Boulogne-Billancourt, tuée à coups de hache. Elle s’appelle Élodie et son ami, Antoine Deloye, est identifié sur l’enregistrement d’une caméra de vidéosurveillance de la ville, sortant de chez elle, l’arme du crime à la main. Immédiatement placé en garde à vue, Antoine s’obstine à nier malgré les évidences. Il accuse son frère jumeau, Franck, d’avoir profité de leur ressemblance pour mettre au point une machination destinée à le perdre. Quand Franck Deloye arrive au commissariat central pour être entendu, le trouble est immense : il est impossible de différencier les deux hommes, qui se ressemblent, littéralement, comme deux gouttes d’eau… Le divisionnaire de la PJ en charge de l’enquête, Robert Laforge, un homme réputé pour sa compétence mais aussi son intransigeance et ses éclats incontrôlés, va devoir tirer au clair avec son équipe ce véritable casse-tête. Lequel des deux jumeaux ment, lequel est le bourreau, lequel la victime ?

MON AVIS:  

Ce roman trainait dans ma PAL depuis plus de deux ans et je n'arrivais pas à le sortir. Pourtant mon mari, qui l'avait lu, avait adoré. Mais ayant eu une déconvenue avec Le jour de ma mort du même auteur, je ne me décidais pas à l'attaquer. Profitant du challenge du Black November, il est enfin sorti des méandres de ma PAL et mon dieu que j'ai bien fait. 

Ce livre tient en haleine du début à la fin de l'histoire. L'auteur s'amuse à nous retourner le cerveau de fond en comble, il joue avec nos nerfs et il est impossible de lâcher ce bouquin qui est tortueux au possible. 

Après, si on est fan du genre et que l'on lit beaucoup de thrillers psychologiques, nous ne sommes pas vraiment surpris par la fin à laquelle on s'attend plus ou moins. Mais cela ne nous empêche pas de chercher quand même.

Car l'auteur a l'art de nous imposer le doute : "et si". À partir de là, tout est possible et on imagine les meilleurs scénarios. 

Dans son histoire, l'auteur crée une double temporalité: d'un côté l'enquête en cours et de l'autre la naissance et l'enfance des jumeaux, ce qui nous explique pourquoi ils sont devenus les jumeaux miroir.
Après, je me demande si on a des jumeaux: En tant que parents, se peut-il que l'on ait du mal à les reconnaitre ? Ou les parents savent toujours qui est qui ?

Bon, si on suit l'intrigue, le fin mot de l'histoire est assez facile à deviner, mais cela ne gâche pas le plaisir de la lecture et l'auteur a su nous concocter un thriller addictif, prenant et nous à faire semer le doute. Je suis ravie de l'avoir sorti et le recommande chaudement. 


Le quatuor de Los Angeles, tome 1: Le Dahlia noir de James Ellroy

 RESUME: Le 15 janvier 1947, la police de Los Angeles trouve sur un terrain vague le cadavre nu d'une femme de 22 ans, Betty Short. Le corps est sectionné en deux au niveau de la taille, vidé de ses organes et de son sang, il présente de nombreuses lacérations et brûlures, notamment aux seins, et la bouche a été ouverte d'une oreille à l'autre. La police met toutes ses forces sur ce meurtre qui, à cause de la tendance de la victime à se vêtir de noir, devient "l'affaire Dahlia noir". Elle va faire la une du Herald Express pendant douze semaines.

MON AVIS: 

Cela faisait très longtemps que ce livre me tentait. Mais j'avais du mal à sauter le pas. Il y a plusieurs années, mon mari m'a offert la BD tirée du roman et en relisant mon avis, la BD est a priori assez fidèle au roman.
Au tout début, je reconnais que je n'accrochais pas plus que ça. Car il faut bien le dire, le début est, à mon sens, loin d'être très prenant. L'auteur nous plante son décor, présente ses personnages, pose son histoire. Il faut passer environ une centaine de pages, avant que cela ne décolle réellement. 

L'intrigue a pour toile de fond un meurtre sordide qui a eu lieu à Los Angeles en 1947. Celui d'Elisabeth Short, surnommée le Dahlia noir. Si l'histoire du meurtre est exacte, je pense que le reste a été brodé par l'auteur. Ne serait-ce que la résolution de l'énigme.
Ce livre transpire la noirceur à toutes les pages. L'auteur ne nous épargne ni les pensées raciales, ni la misogynie de certains personnages. Il faut se rappeler que l'histoire se passe en 1947.

Mais ce roman est plaisant à lire, car l'auteur retrace la vie d'hommes et de femmes à cette époque et pointe du doigt une lente descente aux enfers pour le narrateur et les personnes qui l'entourent. L'intrigue est parfois crue, sordide, et extrêmement sombre. 

Le résultat qui découle de ce livre en fait un polar très noir qui n'a pas de rebondissement à toutes les pages mais nous plonge dans l'univers . L'auteur nous dévoile l'Amérique après guerre. C'est brutal, prenant et assez dérangeant, mais qui reste une œuvre à lire. 


Lu dans le cadre du challenge du Black November

jeudi 25 décembre 2025

Père Noël secret

 j'ai participé à père noël secret sur le site Livraddict et voici ce que mon père Noël m'a envoyé 

Voici au moment de l'ouverture du carton 

et après déballage 
elle a même penser à ma fille. Un grand merci à elle 

lundi 22 décembre 2025

Royal Bourbon de Mathieu Pigné

 PRIX DU POLAR DES EDITIONS POINTS

RESUME:  Espagne 2006, trente et un lycéens frôlent la mort dans un grave accident de bus lors d'un voyage scolaire. Aucun blessé. Un seul absent ce jour-là : Jef Moran. France 2016, lors d'une soirée commémorative de " la miraculeuse tragédie ", Jeff, devenu journaliste dilettante traînant son cynisme et son vague à l'âme, se voit mandaté par le richissime père de son ex meilleur ami pour retrouver ce fils prodigue qui s'est volatilisé. Aubaine ou malédiction ? Contraint d'infiltrer groupes nationalistes et milieux interlopes pour les besoins de son enquête, Jeff comprend rapidement qu'il ne ressortira pas indemne de cette quête sur les traces de son pote et de leur jeunesse, tous deux disparus.

MON AVIS: 

Lorsque j'ai eu ce livre entre les mains, je dois reconnaître qu'il ne me tentait pas plus que ça. Ayant eu une déconvenue avec le livre précédent, je freinais un peu des quatre fers pour l'entamer. Eh bien cela aurait été bien dommage, car s'il est peut-être un peu moins mis en valeur par rapport à d'autres livres, il a pour ma part tiré son épingle du jeu.
Dans ce bouquin, on entre tout de suite dans le vif du sujet et dès les premières pages, on est happé dans l'intrigue. Même si l'auteur prend le temps de nous planter le décor, afin de voir où on met les pieds, cela démarre assez rapidement.
On suit tout d'abord un accident de bus en Espagne où des lycéens frôlent la mort. Point de départ de l'histoire. S'ensuit un bond en avant de dix ans, où l'on retrouve Jeff qui a échappé à l'accident, car il n'était pas présent ce jour-là. Mais on lui en parle constamment. Il retrouve le père de son meilleur ami de l'époque qui lui demande de partir à la recherche de son fils qui n'a plus donné signe de vie depuis trop longtemps . 
S'ensuit une dégringolade dans la fange, si j'ose dire, où Jeff va se retrouver dans un monde d'une noirceur sans nom et où les codes de la déontologie n'existent pas. 
J'ai beaucoup aimé le personnage de Jeff qui ne fait pas dans la dentelle. Il est cynique, attachant, perspicace, intelligent avec un humour assez noir. J'ai adoré ses petites pensées écrites en italique qui m'ont bien fait rire. Ce livre brille par son ingéniosité, car si c'est un polar, nous n'avons pas de cadavre, pas de tueurs tordus, pas de scène de crime où l'hémoglobine coule à flot. Mais c'est noir, c'est percutant, on ne lève pas les yeux au ciel en se disant que c'est trop tiré par les cheveux. J'ai passé un excellent moment. 

mardi 16 décembre 2025

Les jeunes fauves de Davide Longo

    PRIX DU POLAR POUR LES EDITIONS POINTS

RESUME : Turin, fin de l’été 2008. Sur un chantier ferroviaire, les ossements de femmes et d’hommes sont découverts. Douze au total, tous tués de la même façon, d’un coup sur la nuque. Une fosse commune, donc. Du moins, c’est l’idée que s’en fait le commissaire Vincenzo Arcadipane, avant que l’équipe spéciale responsable des crimes liés à la Seconde Guerre mondiale s’empare de l’affaire et le court-circuite. Arcadipane pourrait accepter cette décision venue d’en haut et se concentrer sur la crise existentielle qu’il traverse. Mais tout, dans cette histoire, lui paraît louche, à commencer par ce bouton de jean trouvé sur place, qui ne peut dater de l’époque de la guerre. Aidé d’Isa Mancini, sa jeune collègue mise à pied pour insubordination, et de son ami et mentor Corso Bramard, le commissaire décide de mener une enquête parallèle en creusant et remuant le passé, jusqu’à découvrir l’impensable.

MON AVIS: 
Ce livre me laisse dubitative ! 2ᵉ enquête avec les protagonistes, qui ne m'a pas gêné plus que cela, car ce ne sera pas la première fois que je lis un tome 2 d'une série. (je pense à la série d'Antoine Marcas de Giacometti et Ravenne ou de Harry Bosch de Michael Connelly)
Partant confiante sur l'intrigue, pensez-vous, des ossements retrouvés, dignes d'un épisode de Bones, mon intérêt est vite retombé comme un soufflet qui dégringole.
Le début est assez prometteur et j'étais ravie d'entrer dans le fond de l'histoire, mais rapidement les choses se sont gâtées. Je ne sais pas si c'est moi qui suis passée à côté ou si l'auteur s'est emmêlé les crayons, mais je dois reconnaître que par moment, je perdais le fil.
J'ai souvent dû revenir quelques pages plus loin, car par moment, je ne comprenais plus rien. 
Par exemple, nous avons droit à des retours en arrière qui ne sont pas expliqués (comme mettre une date en début de chapitre), ce qui a pour effet de nous perdre complètement dans la trame jusqu'à ce qu'un détail nous fasse tilter. 
Personnellement, je n'ai rien contre des passages se
passant quelques années avant l'affaire qui nous occupe, du moment que c'est inscrit.
De même que le personnage d'Arcadipane ne m'a pas convaincu non plus. Je ne l'ai pas trouvé hyper intéressant. 
L'intrigue aurait pu me plaire et il est vrai qu'à certains moments, j'étais bien dedans, mais à d'autres, je m'ennuyais profondément. Et hélas, je n'ai pas adhéré plus à la conclusion. Dommage, j'espère que d'autres lecteurs aimeront plus que moi, car j'avoue que je n'ai pas compris grand-chose à ce livre. 

Hors cadre de Stefan Ahnhem


 RESUME: Vingt anciens élèves de la même classe.

Deux assassinats violents.
Un tueur sans visage…

Près des corps sauvagement mutilés de deux victimes, une photo de leur classe de 3e sur laquelle leur visage a été raturé. Cette classe a aussi été celle de l’inspecteur Fabian Risk de la police de Helsingborg. Pour arrêter la spirale infernale et éviter d’être la prochaine cible, il s’enfonce dans les méandres de son propre passé. Au risque de s’y perdre.
Best-seller partout où il est publié, ce roman troublant et cruel qui interroge la violence de la société, impose Stefan Ahnhem comme un des auteurs de thrillers scandinaves les plus prometteurs.

MON AVIS: Pour cette lecture, j'ai fait coup double : 1ᵉʳ livre de l'auteur et 1ᵉʳ polar suédois. Ce livre me faisait de l'œil depuis un moment et j'ai profité du challenge du Black November pour le sortir de ma PAL et je ne suis pas déçue. 
Dès le début, on est happé par la plume de l'auteur qui signe un thriller très noir. On suit un flic, Fabian Risk, qui est muté dans sa ville natale suite à une enquête difficile. Ici, pas de flic torturé au bord du gouffre, mais un flic qui a une famille. À son arrivée, le voici propulsé au cœur d'une enquête qui le touche de près, puisque ses anciens camarades de classe de 3ᵉ sont assassinés de manière assez sordide.
Depuis le temps que je lis des thrillers, je dois reconnaitre que j'ai rarement vu un tueur de cette trempe. Sa façon de faire et sa logique sont très peu développées dans les intrigues du genre. Pendant toute ma lecture, j'ai échafaudé des plans, tenté de reconstituer le puzzle et rien, nada! Quand j'émettais une hypothèse, elle était balayée 30 pages plus loin et autant dire que j'adore ça quand l'auteur me mène par le bout du nez. 
Ce fut donc un excellent moment de lecture, car l'auteur a savamment tout orchestré, tout contrôlé de la première à la dernière page.
Il faut bien le dire, au début, l'histoire prend son temps, on n'est pas dans la série Urgence où chaque seconde compte (quoi que). L'intrigue rentre quand même dans le vif du sujet et on est submergé par les questions, les hypothèses, on espère avoir raison et on se prend les réponses en pleine poire, au point de nous laisser la bouche ouverte.
Premier livre réussi pour l'auteur, qui m'a beaucoup plu et dont je lirai d'autres écrits avec grand plaisir. 



 

dimanche 14 décembre 2025

L'empathie, tome 1 d'Antoine Renand

 RESUME: Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte. " Il resta plus d'une heure debout, immobile, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l'homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme une évidence ; comme les pièces d'un puzzle qu'il avait sous les yeux depuis des années et qu'il parvenait enfin à assembler. On en parlerait. Une apothéose. " Cet homme, c'est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit. Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la " brigade du viol ". Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets. Un premier roman qui vous laissera hagard et sans voix par sa puissance et son humanité.

MON AVIS: Ce livre était depuis un moment dans ma PAL et je ne sais même pas pourquoi je ne l'ai pas sorti plus tôt. Pourtant, dès le début, l'auteur nous plonge dans l'ambiance et avec ça, impossible de lâcher le bouquin. Bien que cela soit le 1ᵉʳ livre de l'auteur, la maitrise est déjà suffisamment aboutie pour que le lecteur y prenne un plaisir sans équivoque. On suit un type qui se fait appeler Alpha et qui s'introduit chez les gens, viole et torture. Voilà pour le résumé !

Le côté très intéressant de l'intrigue vient du fait que l'on lit plusieurs affaires entremêlées, d'une part, et que chaque personnage a un passif autour de ce sujet qu'est le viol, d'autre part. Il faut savoir que du fait de son sujet sensible, le livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. L'auteur va assez loin dans la description et la psychologie des personnages, quels qu'ils soient, est hyper bien rendue. On cherche, on fait des suppositions, on imagine. Mais sincèrement, je ne m'attendais pas à certains faits sur les personnages. Même si c'est assez gore, l'auteur ne fait pas dans le sensationnel non plus. Il explique, il raconte, il pose les bases de son intrigue, mais ne nous sort pas une explication bancale où le lecteur se serait dit : "tout ça pour ça".

Le sujet est dur, en effet, mais ne tombe pas dans le cliché. La noirceur qui s'en dégage plonge le lecteur dans un abime qui peut perturber. Comme je le disais plus haut, la psychologie des personnages, très fouillée, nous montre une belle palette de personnes qui peuvent agir dans le bien et dans le mal. Un livre dont on ne sort pas indemne et que j'ai énormément apprécié. Je vais vite me procurer le tome 2. 

Livre lu dans le cadre du challenge du Black November

vendredi 5 décembre 2025

Hildur de Satu Ramo

PRIX DU POLAR DES EDITIONS POINTS

RESUME:  Vingt-cinq ans après la disparition non-élucidée de ses jeunes sœurs Rosa et Björk, Hildur Rúnarsdóttir vit toujours à Ísafjörður, en Islande, où elle est inspecteur de police. Depuis cet événement traumatisant, elle surfe dans les eaux glacées des côtes islandaises pour tenter d'oublier.


Après quelques années passées dans l’unité des enfants disparus de Reykjavik, la jeune femme est en poste dans le petit commissariat de cette région désolée des Fjords de l'Ouest. Elle accueille bientôt un stagiaire finlandais, Jakob Johanson, qui lui-même porte les stigmates d'une vie personnelle compliquée.

À peine apprennent-ils à se connaître qu'ils sont amenés à enquêter sur un incendie qui a causé la mort d'un pédophile, et Hildur ne peut s'empêcher d'espérer trouver un lien avec la disparition de ses petites sœurs...

MON AVIS:  Un nouveau livre de lu pour le prix du polar des éditions Points et je dois dire que pour le moment, c'est celui qui est en haut du panier. (Bon, il m'en reste quatre à lire.)
Il faut bien le dire, ses polars venant du froid n'ont pas leur pareil pour arriver à nous plonger dans ses endroits reculés, inconnus de la majorité d'entre nous. 
Au point que personnellement, j'étais ravie de le lire sous un bon plaid bien chaud.
En commençant ce livre, nous ne sommes pas plongées directement dans l'ambiance. Nous faisons un bond en arrière de 25 ans et nous assistons à la disparition de deux fillettes qui rentraient de l'école. Clap de fin pour ce scénario ! Nous revoilà revenus dans notre présent dans lequel nous faisons connaissance avec Hildur, inspecteur de police dans sa région.
S'ensuit une enquête sur la mort d'un pédophile qui passe d'accident d'avalanche à un meurtre bien complexe. Puis le meurtre d'un avocat vient tout compliquer, car ses deux affaires sont apparemment liées. Mais de quelle façon ? Et quel rapport avec l'histoire relatée dans le premier chapitre ?
À  Ísafjörður, petite ville d'Islande, la vie y est assez dure en hiver à cause du climat qui est assez rude. L'autrice a su vraiment rendre les conditions de vie le plus fidèlement possible et nous, lecteurs, n'avons pas de mal à imaginer la vie que mènent les Islandais.
C'est un livre qui m'a beaucoup plu, grâce à son intrigue, qui, si elle parait simpliste, ne l'est pas tant que ça. Et même si elle met un moment à décoller, elle n'en est pas moins captivante. L'autrice arrive à prendre les lecteurs dans sa toile et à nous plonger dans son univers pour un polar que nous ne pouvons que difficilement poser. 
Les personnages ne sont pas en reste et je les ai beaucoup appréciés, chacun à leur manière. J'ai adoré Jakob, qui tricote des pulls islandais. Même si Hildur est sans contexte le pilier central du récit, car loin d'être l'héroïne très dure que rien ne touche, l'autrice a choisi d'en faire une personne avec ses failles, ses qualités et ses faiblesses qui plairont à bon nombre de lecteurs. 
Et cette fin, qui nous donne envie d'avoir directement la suite sous la main, pour connaître potentiellement le fin mot de l'histoire. Partons-nous pour une nouvelle saga ? L'avenir nous le dira ! Ce que je peux dire, c'est que j'ai déjà hâte de retrouver les aventures de Hildur.