mercredi 1 avril 2020

L'aiguille creuse de Maurice Leblanc

RÉSUME: Lors d'un cambriolage, Raymonde de Saint-Véran tire sur un rôdeur mais son cadavre reste introuvable. Quelques jours plus tard, la jeune femme est enlevée et son corps est retrouvé inanimé, à côté de celui d'Arsène Lupin. Comme par hasard, le document de l'Aiguille creuse disparaît en même temps... Isidore Beautrelet lui ne croit ni à ces faits qui s'enchaînent trop facilement ni à la disparition du cambrioleur. Il décide donc d'enquêter... Vous voici entré dans l'une des aventures les plus exceptionnelles d'Arsène Lupin!


MON AVIS:  Je continue ma (re) découverte du gentleman cambrioleur. Je dis redécouverte, mais si c'est le cas pour quelque titre, il en manquait beaucoup a mon répertoire. Et bien que j'avais déjà  lu celui ci, je n'en garde pas un souvenir inoubliable, vu que je l'avais lu pendant mes années de collège. 
L'histoire commence d'une façon pas drôle pour notre gentleman: Pensez donc, Arsène lupin provoquer la mort de quelqu'un? Impensable, ou alors, il y'a magouille forcement!
J'ai beaucoup aimer cet opus, bien que j'ai trouver Lupin un peu plus en retrait, par rapport aux deux autres tomes. (ou alors j'ai oublier des passages). Je dis plus en retrait, car je l'ai trouver moins présent sur le devant de la scène, mais plus en arrière, bien qu'il soit évoquer bien entendu tout au long du livre. Bon on le voit, car comme d'habitude, il se déguise notre bonhomme!! Mais je ne sais pas, j'ai eu cette petite impression, de moins de présence  de sa part, en partie parce que l'histoire a un autre personnage de taille en la personne de Isidore Beautrelet mais aussi qu'il tire les ficelles avec brio comme d’habitude. Un autre fait qui m'a un peu chambouler, Lupin est assez arrogant avec Beautrelet, personnage que j'ai trouver très sympathique et qui ne manque pas de jugeote. Lupin lui en fait voir de toute les couleurs et était même par moment assez mesquin avec lui. 
En parlant de Beautrelet, je l'ai tout de suite trouver sympathique! Il a un petit coté attachant, car encore assez naïf quoiqu'il est quand même un fin limier et que ses observations ne manquent pas de fondement, bien que Lupin le fasse tourner en bourrique. L'intrigue est comme d'habitude bien ficelé et nos déductions se calquent sur ceux de Beautrelet, bien que connaissant notre gentleman, on est sur qu'il ne va pas se laisser faire de cette sorte. On suit plus l'organisation qui gravitent autour de lui. On reprend aussi contact avec Herlock Sholmès, un poil très énervé par ce que lui a fait Lupin et oh chose génial, on suit un bout de l'historie de France avec Marie Antoinette, Louis XVI et Fersen, grand moment! 
Que dire de plus, a part que l'auteur a su encore me conquérir et que cette intrigue m'a encore bien tenu en haleine et m'a permis en outre de prendre mon baluchon et d'ouvrir mon imagination pour profiter pleinement des descriptions sur les magnifique paysage de Normandie qui peuplent ce récit. 

8 commentaires:

  1. Bautrelet, un des plus rudes adversaires de Lupin.

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  2. Je l'ai acheté quand je suis allée à Etretat et que j'ai visité la maison de l'auteur ! :) Hâte de le découvrir.

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    1. oh la maison de l'auteur! Il me semble avoir vu un reportage dessus. ça doit être magnifique

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  3. Je crois qu'on aime tous Beautrelet : il est tellement plein de fraicheur avec sa jeunesse et en même temps si futé face à Arsène qui ne le ménage pas en effet.
    Je suis allée cet été à Etretat : c'est aussi beau et magique que ça en a l'air dans l'histoire :D

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    1. je l'ai pas écris dans ma chronique, mais il m'a fait un peu penser a rouletabille, le heros de gaston leroux. Pas dans sa fraîcheur, mais dans son té futé et très observateur

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  4. C'est vrai que Beautrelet était bien présent: je comprends ton ressenti!

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