RESUME: Druss est une légende. Ses exploits sont connus de tous. Mais il a choisi de vivre retiré loin des hommes, au sommet d'une montagne. Là, il attend son ennemi de toujours : la mort. Dros Delnoch est une forteresse. C'est le seul endroit par lequel une armée peut traverser les montagnes. Protégée par six remparts, elle était la place forte de l'empire drenaï. C'est maintenant le dernier bastion, car tous les autres sont tombés devant l'envahisseur nadir. Et le vieux guerrier est son seul espoir.
MON AVIS: Je ne sais pas pourquoi beaucoup de gens arrivent à lire cette saga dans l'ordre de parution. Personnellement, je trouve que cela nuit un peu à la lecture et gâche le plaisir. Sans compter, que cela spolie pas mal. Par exemple, celui-ci est le premier dans l'ordre de parution alors que dans l'ordre chronologique, c'est le 7e. Mais bon, je pense que chacun a droit de faire comme bon lui semble.
Du coup, je retrouve la suite des aventures de Druss, personnage que je trouve vraiment attachant sous ses airs de vieil ours mal léché.
Il faut reconnaître que si comme moi, on lit la saga en suivant l'ordre chronologique, en sent qu'il y a un décalage de rythme par rapport aux précédents. Cela s'explique, je pense, par le fait que celui-ci est le 1er de l'auteur et qu'il n'avait pas encore toutes les ficelles.
Le début peut sembler un peu long, car on fait connaissance avec tous les protagonistes qui sont nombreux et que l'on a aucun mal à s'imaginer tant ils sont bien décrits, on assiste à la mise en place et à la préparation de la bataille (eh oui ça ne s'explique pas en 10 pages.)
Mais ensuite, il y a comme une frontière invisible que l'on passe et tout d'un coup, on se retrouve scotché à son bouquin.
Pour ce qui est des personnages, outre Druss, dont j'ai déjà beaucoup parlé dans mes autres chroniques, donc je le passe vite fait, il y a un personnage qui m'a bien plu, c'est Rek. Il peut sembler insignifiant au départ, mais il prend de plus en plus d'épaisseur au fur et à mesure que l'on avance.
Un autre personnage que j'ai apprécié est Serbitar, le prêtre Albinos. Il est étrange, mais il a quelque chose qui m'a plu.
Je ne vais pas m'étaler sur tous les personnages qui jalonnent le récit, car cela ferait vraiment trop long.
Comme je le disais plus haut, la 1ere moitié peut sembler longue et fastidieuse, car elle représente la moitié du livre, mais elle est nécessaire pour bien comprendre toute la stratégie à mettre en place avant une bataille. Mais une fois que la bataille est engagé, tout s'accélère et on pourrait presque assister à un visionnage de film en direct. Et là, on peut dire que le génie de Gemmel que l'on pourrait penser hésitant au début du livre, prend tout son essor à partir de cette partie, tant cette bataille peut paraitre vivante devant nos yeux.
Si ce livre peut passer pour un classique de la fantasy, il n'en garde pas moins ses lettres de noblesse et arrive au Panthéon au côté d'autres titres prestigieux. Pour moi, il est une référence pour qui aime le genre ou pour qui veut le découvrir.
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